L'Internat
Chapitre 4
L'internat est un monde parallèle, gouverné par le directeur, le surveillant général, les pions, du moins le croient-ils car ils ne le dominent qu'en partie, c'est en réalité un microcosme autogéré, reproduisant les mêmes groupes humains qu'au dehors mais avec ses différences sociales dues à l'enfermement et à l'âge des condamnés à trois ans d'études forcées…
Ce monde a ses codes et ses travers mais pratiqués avec la désinvolture, l'insouciance et l'arrogance de la jeune génération, tout est possible, rien n'est interdit, on verra bien demain, alors j'explore ce monde tel un anthropologue émerveillé, moi le jeunot, regardant faire les anciens, écoutant ceux qui savent, observant les scènes rituelles de fornications ludiques…
Bien sur, je sais que la curiosité est un vilain défaut mais aussi, que l'on a rien, sans rien donner en échange, preuve en est des masturbations sous les "canadiennes", on observe à la dérobée un bras qui s'agite étrangement sous les draps et on finit par prêter sa main au collègue de chambrée qui n'est pas en reste avec vous, on jette une œillade discrète à deux gars qui se sucent la verge aux wc derrière une porte entrouverte et on finit par accepter la bouche du voisin de lit sur la nôtre puis donnant-donnant, lui faire une fellation en remerciement, on s'interroge sur le pourquoi d'une caresse impudique entre les fesses donnée par le même collègue et on finit par lui visiter l'orifice pour voir et se faire doigter le nôtre pour savoir…
Je sais que Serge est plus en avance que moi sur les variations sexuelles, je le suis de loin, ne participe pas quand ça va trop loin pour moi, parfois, il m'invite à venir chahuter ou à juste regarder, le grand René me tolère parfois avec Serge mais j'ai bien vus que c'était sous certaines conditions, d'abord motus et bouche cousue, pour après surtout, parce que pendant, c'est plutôt bouche ouverte, ensuite, Serge participe plus que moi, cédant aux demandes du Ché, je l'ai vus lui faire une pipe devant tous le monde et un autre soir, il lui a cédé pour la sodomie, le grand René l'a sodomisé sur un urinoir, Serge assis jambes écartées, le grand René l'a prit de face, comme une fille, il a une belle bite, Serge l'a sentit passer et a aimé
Un autre soir, Serge m'a amené avec lui, le Ché payait sa bière, mais une fois aux wc, Serge m'a demandé de le sucer, c'était une des conditions pour continuer à avoir le droit de venir aux soirées d'ambiances, je l'ai fais, j'ai fais une fellation au grand René, pendant que je le pompais, son deuxième année est venu derrière moi pour me caresser le petit trou, j'ai voulu protester mais Serge était vigilent et a dit au gars de se limiter à des caresses légères, le gars à obtempéré et m'a même léché la raie et l'anus pour montrer qu'il était emprunt de bonnes intentions, c'est bon une langue dans le cul quand même, Serge lui a offert ses fesses pour le remercier, l'autre l'a sabré d'un coup et s'est vidé rapidement les couilles dans son rectum…
Je ne passais pas à l'acte en ce qui concernait la sodomie, cela me semblait douloureux mais aussi dégoutant, les verges ne sortaient pas indemnes de souillures, par contre Serge aimait bien me surprendre en me glissant un doigt sous la douche, il avait une certaine douceur pour me le faire et j'appréciais cela pour me finir à la main, j'utilisais un crayon quand j'étais seul au lit mais je commençais à trouver cela un peu léger, un soir j'ai toussé beaucoup, du moins j'ai joué le malade et Serge m'a encore proposé un suppositoire que j'ai accepté de suite, pendant qu'il me l'enfonçait dans le derrière, il m'a avoué qu'il me mettrait bien son engin dans le cul à la place, avec lui, j'en étais à deux doigts quand je l'enculais pendant la pipe
Puis j'ai eu un accident de la circulation, fauché par une voiture, jambe cassée, mon médecin a demandé à ce que je sois isolé du dortoir, à cause des chahuts qui pourraient me recasser la jambe, alors on m'a assigné un lit à l'infirmerie, finies les soirées dortoir et les prêts de main droite, par contre, je me retrouvais avec les infirmières et ça, c'était plutôt cool, les copains étaient vert de jalousie, faut dire que ça y allait fort du côté fantasme infirmière, en plus les miennes, c'étaient deux sœurs, une blonde et une brune, de garde la nuit en alternance, j'étais gâté, elles faisaient la journée ensemble, une pour les filles pensionnaires et une pour les gars, le premier soir, j'ai eu le droit à un contrôle médical complet…
Comme elle me demandait le niveau des douleurs sur ma jambe opérée, je lui ai dis qu'elle me faisait souffrir par moments, elle m'a proposée un calmant pour la nuit mais en me prévenant que c'était en suppositoire parce que plus efficace, j'ai rougis je crois, je n'en avais pas reçu depuis l'enfance, elle a dû s'en apercevoir car elle m'a dit en souriant ironiquement
- Allons… Allons… Je suis infirmière…
Revenus avec son suppo entre les doigts, elle m'a demandée de me mettre à genoux sur le bord du lit et de me pencher sur les coudes, une fois penché les fesses en l'air, elle m'a baissée le pantalon de pyjamas et le slip en me disant de pousser pour ne pas avoir mal, puis j'ai sentis qu'elle me frottait l'anus avec le suppo, elle me l'a enfoncée d'une traite, profondément...
La position fesses en l'air devant une dame m'avait honteusement gênée mais excitée aussi, je me demandais innocemment, si en tant qu'infirmière, elle pouvait deviner en voyant mon anus, que j'avais déjà reçu un doigt dedans, je me suis mis à bander et me suis masturbé rapidement dans mon mouchoir pour ne pas laisser de traces sur les draps puis j'ai dormis comme un loir, au petit matin je me suis levé rapidement, le deuxième effet suppo ce faisait fortement ressentir et j'ai foncé aux wc, grosse délivrance, je l'ai croisé dans le couloir, elle portait une chemise de nuit un peu légère et la transparence m'a faite voir la grande culotte qu'elle portait dessous, au réfectoire pendant le p'tit dèj, les potes en bavaient…