Je me dirigeai vers le porte d'entrée. Manon, elle, s'était rassise précipitamment en prenant soin de rabaisser sa robe de nuit sur ses jambes. J'ouvris la porte, et découvris ma voisine, une femme d'une trentaine d'années.

-Bonjour, me fit-elle. Je ne vous dérange pas ? Je viens juste récupérer ma commande.

Je l'avais complètement oublié ! De temps en temps, je passai récupérer des médicaments à la clinique pour mes voisins.

Afin qu'elle reparte rapidement, je partis en direction d'un placard, lui demandant d'attendre. Malheureusement, ma voisine, me croyant seul, fit quelques pas dans la pièce et apperçût Manon qui était restée assise dans le canapé.

-Ah, bonjour, fit-elle. Désolée, je vous croyais seul.

-Bonjour, lança timidement Manon qui ne savait pas à qui elle avait à faire. Je suis, euh, une de ses patientes, mentit-elle.

Mais ma voisine n'était pas dupe, et remarqua tout d'abord que la jeune femme portait une robe de nuit sur elle. Ensuite, en baissant les yeux, elle vit sur la table la boîte ouverte avec un emballage vide de suppositoire, que j'avais complètement oublié.

Manon le remarqua et son visage vira soudain au rouge. Honteuse, elle baissa immédiatement les yeux.

Je revins rapidement, tenant dans ma main un petit sac que je tendis à ma voisine.

-Voilà, ce sont vos médicaments, fis-je.

-Merci, fit-elle en commençant à repartir.

Mais, avant de refermer la porte, pour montrer qu'elle avait vu clair à notre petit jeu, elle me lança :

-Je vous laisse continuer à jouer au docteur, occupez-vous bien de votre "patiente".

J'étais devenu également tout rouge face à cette remarque. Après avoir refermé ma porte à clé, on se regarda avec Manon pendant un moment, avant de finalement éclaté de rire de ce qui venait de se passer.

-La prochaine fois, fit-elle, on fera nos cochonneries dans ta chambre. Au moins je pourrais rester cachée en cas de visite surprise.

Elle avait lancé ça, puis pour décompresser on fila dans la chambre faire l'amour. Comme d'habitude, Manon se mit dans sa position préférée : couchée sur le dos les jambes écartées. Je m'installai au-dessus d'elle, puis on se lança dans quelques préliminaires avant de faire l'amour ensemble.

Un moment donné, elle lâcha un "oups". Je ralentis pour lui demander ce qu'elle avait.

-Je crois que la petite fusée vient de ressortir, fit-elle.

Elle voulut reprendre quand même notre danse, mais je l'arrêtai.

-Attends, je vais te le remettre.

A l'aveugle, je pris le suppositoire qui était sur le drap. Il avait déjà bien diminué de volume. Puis je le remis face au trou de balle de Manon, et rentrai mon doigt dans son intimité, pour pousser le médicament assez profondément.

Une fois fait, je laissai mon doigt dans son cul, et continuai de lui faire l'amour.

Plus tard, dans la soirée, elle m'avoua que le doigt que je lui avais mis pendant nos ébats lui avait procuré beaucoup de plaisir.