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Vues: 677 Created: 2010.07.21 Mis à jour: 2010.07.21

Biographie d'un infirmier militaire

Épisode 6 : Petite visite

Trois jours sont maintenant passés depuis cette soirée. Je commençais à remarquer certaines habitudes au sein de l'équipe. Tout d'abord ces visites mystérieuses d'Enora en pleine nuit. Je ne l'ai plus suivie mais remarquai qu'elle quittait toujours la chambre vers la même heure sans bruit. Pour l'instant j'ai gardé ça pour moi.

En tout cas, visiblement, Théo et elle n'étaient pas en couple, et je décidai de mener l'enquête un peu plus tard. Avec Coralie, la salle au fond du couloir était devenue notre planque officielle pour se distraire sexuellement. Les autres l'avaient très vite remarqué et nous étions alors officiellement en couple.

Quant à la stagiaire Lucie, je ne la voyais qu'aux heures des repas. N'ayant aucun patient à s'occuper, elle vaquait à d'autres occupations. Et Sylvia passait le plus clair de son temps dans son bureau, et nous donnait l'emploi du temps et les consignes du jour.

Pour troubler un peu cette monotonie, un convoi militaire arriva.

-On vous apporte trois nouvelles prisonnières, fit un militaire. Ce sont trois civiles qui se sont introduites dans un entrepôt interdit au public appartenant à l'armée, elles ont donc été jugées par un tribunal militaire, elles n'en ont que pour un mois et demi si elles se tiennent bien.

On les débarqua du camion, menottées et Sylvia distribua les rôles : Coralie se chargeait d'une première, Théo d'une autre, et moi de la troisième, assisté par Enora.

J’entrai avec mon assistante et la prisonnière dans la salle d'examination, en laissant les militaires attendre derrière la porte. La prisonnière dont je m'occupais devait avoir un peu plus d'une vingtaine d'années, comme les autres.

-C'est juste une visite de contrôle, m'expliqua Enora. On fait une fouille complète et on vérifie s'il n'y a pas de blessure.

La prisonnière accepta d'ôter ses vêtements, et j’apportai le panier d'habits aux accompagnateurs, conformément à la procédure. Pendant ce temps Enora l'interrogea, lui demandant surtout si elle suivait des traitements médicaux.

-Maintenant l'infirmier va vous fouiller et vous examiner, dit Enora en se retirant pour me laisser place.

Je remarquai quelques bleus aux jambes, mais mon assistante me dit que ce n'était pas important ça. Je me dirigeai donc vers la tête, et glissai mes mains plusieurs fois dans ses cheveux, sans déceler de traces. Je lui pris ses mains une par une, les retournant pour les examiner. Rien non plus.

-Ouvres bien la bouche, fis-je tandis qu'Enora m'aidait à enfiler un gant.

Je passai mon index plusieurs fois autour de ses dents, puis sous sa langue et au fond de sa bouche.

-Pas trop loin, sinon tu vas la faire vomir.

Je retirai mon doigt, puis inspecta rapidement ses narines et ses oreilles.

-Elle a l'air "clean", jusque-là, fis-je remarquer.

Mais elle m'incita d'un signe de tête à continuer. D'abord, après avoir lubrifié le bout de mon doigt, je l'avertis :

-Je vais vous faire une fouille vaginale et rectale, mademoiselle.

-Ok, allez-y, fit-elle.

La crainte se ressentait sur son visage, comme n'importe qui apprend ça, pensais-je.

Je portai mon doigt entre ses lèvres, et le glissai dans son intimité. La patiente regardait au plafond, sans doute essayait-elle de penser à autre chose. Quelques palpations plus tard, je retirai mon doigt et aidai la patiente à se retourner. J'entrouvris ses fesses, et plongea délicatement moi doigt dans son intestin. Elle semblait beaucoup plus gênée par cet examen que par la fouille vaginale. Je sentis au bout de mon doigt quelque chose d'un peu plus solide.

-Alors ? Me demanda Enora.

-Je sens quelque chose, mais je pense qu'il s'agit simplement de ses selles.

-Et bien on va voir, fit-elle en ouvrant un placard. Mademoiselle, vous allez recevoir un suppositoire.

-Quoi ? Mais je n'ai rien caché ! Rien du tout !

Enora, au lieu de me confier le médicament, le maintint au dessus du trou de la patiente.

-Détendez-vous, c'est juste pour faire une vérification. Allez maintenant poussez un bon coup.

Elle posa le suppo contre sa peau, et en une seconde, il avait été plongé dans les fesses de la prisonnière. Durant l'opération, Enora avait eu un sourire presque pervers, elle se lavait à présent les mains, la satisfaction se lisant sur son visage. Je pris une bassine, fit s'accroupir la patiente, et la glissai sous ses fesses pour quand elle aurait besoin.

Sous nos regards, elle finit par pousser, et s'essuya en nous remettant la bassine. Enora jeta un rapide coup d'œil.

-Rien à signaler. Désolé, mademoiselle. On va venir vous apporter une nouvelle tenue.