La Directrice de L'Institut Ospif
Episode 30: "Le secret de Dorine" (première partie)
Dorine et Sophie étaient des élèves de la même classe de 5ième, et depuis quelques temps il fallait être aveugle pour ne pas voir qu'il y avait plus qu'une simple amitié entre les deux jeunes filles.
Mercredi dernier arriva enfin ce qui devait arriver...
Toutes deux avaient été choisies comme hôtesses d'accueil pour une foire commerciale qui se tenait dans la grande salle de la commune. Le travail d'hôtesse était un des métiers que l'Institut Ospif enseignait à ses élèves.
Les deux jeunes filles étaient jolies et savaient se conduire avec grâce et politesse en public.
Au courant de l'après-midi la foire battait son plein. Les clients potentiels avaient été mis en contact avec les grossistes et dans les stands le vin coulait à flot, célébrant des contrats de vente, des contrats d'exclusivité et d'autres affaires toutes aussi intéressantes pour les commerçants.
Les hôtesses profitaient du répit pour se détendre.
Sans bien savoir comment, Dorine et Sophie se retrouvèrent dans un couloir sombre, dans un endroit marqué 'Interdit au public'. Soudain il eut de l'électricité dans l'air. Le regard de Dorine brillait un peu trop dans la pénombre et Sophie frissonna bien que la température fût agréable.
Dorine eut du mal à respirer et se tourna vers son amie, la regardant droit dans le yeux. Sophie soutint le regard et ne cilla pas. Elle s'approcha de Dorine et mit ses mains sur ses hanches.
L'instant après elles étaient en train de s'embrasser passionnément.
Leurs corps se frottaient comme des chiennes en chaleur. Sophie laissa errer ses mains le long des hanches de Dorine, sous le chemisier, puis glissa entre la peau et la culotte. Dorine émit une faible protestation. Sophie se sentait comme si elle était en transe. Elle prit le bord des shorts kakis et, sans même se donner la peine d'ouvrir la fermeture éclair, descendit le tout
jusqu'à ce qu'elle puisse enfin toucher son amie à pleines mains. Leurs dents s'entrechoquaient, leurs salives se mélangeaient, dégoulinant de leurs mentons.
Sophie malaxait le pubis de Dorine d'une main, son propre sexe de l'autre main. Dorine avait mis ses mains sur les fesses de son amie, massant son derrière du bout des doigts.
Sophie poussa un cri de passion qui fût avalé par la bouche de Dorine, puis se laissa glisser le long de son amie. Elle gémit à nouveau quand son visage rencontra la touffe de poils de Dorine. Elle était tellement excitée que cela lui faisait mal. Elle n'avait jamais touché le sexe d'une autre femme, et pourtant, d'instinct, elle sut ce qu'elle avait à faire. Sa langue pointa hors
de sa bouche, trouva le sillon entre les lèvres du sexe et y traça une ligne de salive. Au-dessus d'elle Sophie entendit gémir Dorine comme si elle avait mal; un instant elle se demandait si c'était elle qui lui causait cette douleur. Puis la chaleur entre ses jambes lui dit que Dorine n'avait pas mal, que Dorine était aussi amoureuse qu'elle, et que Dorine ne voulait qu'une
chose, qu'elle continuait à l'aimer.
"Fais-moi l'amour, je t'en prie!" lui supplia la voix de Dorine. Elle poussa son ventre en avant, en parfait abandon.
Le nez enfoui entre les jambes de son amie, Sophie se caressait frénétiquement. L'odeur de Dorine l'enivrait: elle sent la femme, le pipi et le talc. La langue de Sophie s'inséra entre les lèvres gonflées, à la recherche de la perle. A peine eut-elle trouvé le clitoris que Dorine émit une série de petits jappements, secouant son bassin, frottant son sexe sur le visage de Sophie. Ce fût assez pour déclencher son propre orgasme: elle se mit à jouir, continuant de lécher le sexe offert, pendant que sa main droite titillait son clitoris frénétiquement.
Quand elle fût redescendue sur terre, Sophie eut toutes les peines du monde de s'arracher du sexe de Dorine. L'odeur continuait à l'obséder, comme si ce mélange avait remplacé l'oxygène et qu'elle devait dorénavant respirer cet air
enivrant pour rester en vie.
Plus tard Dorine confia à Sophie qu'elle mettait du talc sur son sexe. Encore plus tard, elle confia qu'elle mettait du talc parce qu'elle devait porter une couche-culotte la nuit. D'abord Sophie ne comprenait pas ce que son amie voulait dire.
"C'est comment, une couche?"
Dorine avait poussé un soupir. Elle courait un gros risque à se confier à une fille de son école: si Sophie prenait mal la chose ou si Sophie était moins sensible qu'elle ne l'avait pensé, Dorine serait dès le lendemain la risée de l'Institut Ospif...
"Ben, presque toutes les nuits je me réveille pour faire pipi. Mais j'ai une trouille bleue de la surveillante. Une nuit où je l'avais réveillée en allant à la toilette, elle m'a engueulée comme du poisson pourri. Depuis lors chaque nuit était devenu un cauchemar. Je n'osais plus aller à la toilette. Et au plus que je craignais d'aller, au plus je devais faire pipi..."
"D'abord j'ai a essayé de me retenir jusqu'au matin. Parfois ça marchait, mais d'autres fois j'arrivais trop tard et mouillais ma culotte avant d'atteindre la toilette. Un jour toutes les toilettes étaient occupées et j'ai lamentablement fait pipi sous moi, devant les autres filles."
"Puis j'ai essayé une bande hygiénique. Au milieu de la nuit, quand le besoin se fit pressant, je me suis laissée aller par petits jets et puis j'ai pu me rendormir. La nuit suivant malheureusement la bande n'avait pas pu absorber tout et l'urine avait finalement coulé, souillant le drap sous moi. Cette nuit-là je n'ai pas pu me rendormir."
Puis Dorine raconta à Sophie comment elle avait solutionné son problème.
C'était un vendredi et en fin de journée les élèves de l'Institut Ospif pouvaient rentrer chez elles pour le week-end. Le samedi Sophie avait pris son courage à deux mains et était allée voir une pharmacienne dans un quartier éloigné d'où elle habitait. Elle avait appris par coeur tout un texte pour justifier sa demande, mais n'eut pas besoin de le débiter. Après qu'elle eut dit: "Je voudrais un paquet de couches-culottes pour adultes.", la femme l'avait regardée. Comment Dorine n'avait rien ajouté concernant la taille ou d'âge de la personne qui avait besoin de couches, elle était revenue un instant plus tard avec un paquet de couches pour quelqu'un de la taille de Dorine, supposant, à juste titre que la jeune fille venait acheter des couches
pour elle même.
D'une voix qu'elle espérait assurée, Dorine avait ensuite demandé une 'culotte en caoutchouc'. La pharmacienne avait ajouté une petite boîte en carton à la commande. Dorine n'avait pas osé demander de voir la culotte et s'était empressée de régler sa note.
"Tu peux pas t'imaginer combien j'étais excitée," Dorine continua son récit.
"Heureusement qu'il n'y avait personne à la maison, car c'était un grand paquet, et malgré que la pharmacienne l'avait mis dans un énorme sac en plastique, j'aurais eu du mal à expliquer à ma mère ce qu'il y avait dedans - on n'était pas encore dans la période des cadeaux de Noël!"
"Et tu as... mis une couche?" demande Sophie d'une voix incrédule.
"Oui, dès ce soir-là. Heureusement que sur le paquet il y avait des dessins expliquant comment il fallait faire, parce que ce n'est pas évident..."
"J'était excitée comme une puce. Mes mains tremblaient tellement que j'arrivais à peine à coller les fermetures adhésives. C'était une sensation très spéciale, Sophie, tu ne peux pas savoir si tu ne l'as pas essayé: c'est gros autour de tes fesses - t'as l'air d'un bibendum -, c'est chaud et douillet, tu peux pas imaginer comme c'est doux. Ce qui est moins chouette, c'est que c'est tellement gros entre tes jambes que tu ne peux plus les fermer... Et avec ça... ça m'a fait quelque chose... tu comprends, ça m'a excité, quoi, j'en devenais toute chaude et moite entre les jambes..."
Ses yeux brillaient. Sophie non plus ne restait pas indifférente. Elle suivait les explications de son amie avec la bouche ouverte.
"Pour être sûre de ne pas souiller le lit, j'ai mis la culotte en plastique au-dessus de la couche."
"Culotte en plastique ou en caoutchouc?" Sophie voulut savoir.
"C'est du vinyle blanc, presque transparent, mais on dit encore toujours 'une culotte en caoutchouc' parce que dans le temps elles étaient vraiment en caoutchouc."
"Et... tu as fait pipi dedans?" Sophie serrait involontairement les cuisses.
L'adolescente s'intéressait à tout ce qui avait trait au sexe.
"Pas cette nuit-là, je n'osais pas... Je me suis réveillée plusieurs fois, craignant être mouillée, comme si le fait de mettre une couche-culotte allait me rendre incontinente, mais bien sûr ce n'était pas le cas. Je me suis levée pour faire pipi. J'étais à la maison, après tout."
"Et alors, à l'Institut?"
"La première nuit je n'avais pas osé mettre une couche, de peur que quelqu'un vienne dans ma chambre et s'en rende compte..."
Il est vrai qu'il y avait régulièrement des inspections dans les dortoirs: la Directrice partait du principe qu'une bonne nuit de sommeil est un condition primordiale pour tout enseignement, donc il fallait contrôler que le filles aillent dormir à temps.
Dorine soupira, puis raconta la suite, les yeux perdus dans ses souvenirs:
"Au milieu de la nuit, je me suis réveillée. Je devais très fort aller à la toilette. Comme d'habitude j'étais paralysée à l'idée de devoir traverser tout le couloir, avec le risque de réveiller la surveillante. Alors, sans même allumer la lumière, j'ai sorti une couche de ma valise et je l'ai mise..."
"Non?" la voix de Sophie était incrédule.
"Si. Et j'en ai ressenti un picotement entre les jambes, tu sais bien, un peu comme quand tu m'as caressée tout à l'heure. Cela m'a fait oublier un instant que je devais faire pipi. Puis cela c'est passé très vite: à un moment j'ai su que ma vessie était au maximum - je savais que même si je voulais, je n'arriverais pas à temps aux toilettes. Alors j'ai tout lâché..."
Sophie émit un petit sifflement.
"Mais j'ai pas pu!"
"Quoi?" croassa Sophie.
"J'ai d'abord pas pu faire pipi sous moi. C'était vraiment frustrant: j'avais la vessie prête à éclater, je portais une couche imperméable et une culotte étanche, et je n'arrivais pas à faire pipi! J'avoue que j'ai paniqué. J'ai même cru à un moment que j'avais abîmé ma tuyauterie en mettant cette couche!"
"Et alors?" Sophie était pendue aux lèvres de son amie.
"Alors, je me suis dit 'ma fille, pas de conneries: tu dois faire pipi, tu vas faire pipi - relax...' Et j'ai glissé une main dans la couche. C'était chaud et humide - tu peux pas savoir ce qu'on transpire là-dedans - et doux, beaucoup plus doux qu'une culotte. Je me suis mise à me caresser. Pas beaucoup, juste un peu pour me détendre et pour penser à autre chose. Eh bien,
moins de cinq minutes plus tard j'ai senti quelque chose de chaud sur mes doigts: je faisais pipi! J'ai retiré ma main, m'efforçant de rester détendue comme je l'étais enfin. C'était formidable, Sophie, tu peux pas savoir!"
"Raconte! T'as pissé dans ton lange comme un bébé?"
"Imagine, j'étais au chaud dans mon lit, et le pipi continuait de couler entre mes fesses, mouillant mon derrière. C'était une sensation fantastique,
j'arrive pas à décrire. Un peu comme quand tu jouis. Je me refusais d'imaginer que la couche allait déborder - j'avais eu la vessie vraiment pleine - il n'y avait quand même rien à faire..."
Dorine fit une pause. Elle remarqua que Sophie avait une main négligemment entre ses cuisses.
"Je donc laissé couler jusqu'à la dernière goutte - si ça devait percer, eh bien, ça percerait de toutes façons et j'en serais quitter de changer le draps le lendemain..."
"Et alors, ça a coulé sur le drap?"
"Non! Je me suis assoupie - il était près de quatre heures du mat' -, et je me suis réveillée en sursaut quand mon radioréveil s'est mis à jouer. Je pensais d'abord avoir rêvé, mais le gros paquet entre mes jambes était bien là.
Prudemment j'ai tâté sous moi: sec. Tout autour de moi: sec aussi. Puis des deux mains j'ai exploré la culotte en plastique: nulle part une fuite. Au point où je me demandais si je n'avais pas rêvé, si j'avais bien vraiment fait pipi dans ma couche. Alors je me suis levée... et là, plus de doute possible:
la couche pendant comme un sac entre mes cuisses, chaud et lourd. Je me regardais dans mon miroir: on voyait à peine la forme de la couche sous ma robe de nuit. Quand je l'ai soulevée j'étais comme choquée de ce que je voyais: une jeune fille, presque femme, qui portait une grosse couche et une culotte en plastique..."
Dorine se tut un instant, perdue dans ses pensées.
"Et alors, qu'est-ce que t'as fait?"
"Devant le miroir j'ai soupesé la couche: elle était lourde et chaude. Puis, je ne sais pas exactement pourquoi, j'ai fait une deuxième fois pipi dedans - bien que j'aurais pu aller à la toilette sans problèmes, à cette heure-ci.
Mais non, je me suis regardée, et j'ai fait pipi. Je ne voyais pas grand-chose mais la couche descendit encore un peu plus bas entres mes cuisses et le devant se colora un peu plus, mais c'est tout. Oh oui, une chose avait bien changé: le pipi semblait brûlant et la couche devint très chaude... Très agréablement chaude... " elle ajouta en regardant son amie. Dorine aurait bien
aimé que Sophie essaie aussi une couche, mais n'osait pas le lui demander.
Elle décida donc de présenter la chose de telle façon que Sophie demande d'elle-même d'essayer...
"Qu'as-tu fait pour t'en débarrasser?" Sophie ne perdait jamais de vue le côté pratique des choses.
"Très simple: j'ai emballé la couche dans un sac en plastique et je l'ai déposé dans le seau hygiénique des toilettes au bout du couloir. Parmi des tas d'autres paquets. Comme ça, ni vu ni connu... Qui sait, peut-être qu'il y avait encore d'autres couches!"
"Ensuite je suis retournée dans ma chambre, je me suis lavée, et j'ai mis du talc pour éviter les irritations - mais ça tu le savais déjà..."
Elle sourit à son amie:
"Si tu viens dans ma chambre ce soir, je te montrerai..."