La Directrice de L'Institut Ospif
Episode 35: "Promenade en forêt" (suite et fin)
Quand Marion reprit ses esprits, elle était assise contre l'arbre et elle grelottait. On l'avait détachée. Son corps entier lui faisait mal. Les trois filles l'observaient, assises un peu plus loin dans l'herbe. L'intérieur de ses cuisses était recouvert de milliers de petites cloques. Reniflant, elle enleva quelques morceaux de feuilles qui collaient dans la toison de son ventre. Puis, avec une grimace de dégoût, elle remit sa culotte trempée et son jeans. Elle gémit quand le tissu froid toucha les brûlures. Son corps réagit contre le poison végétal en produisant des antihistaminiques et la douleur était à peu près supportable pour l'instant. Petit à petit la colère fit suite à la douleur, à l'humiliation. Ce qui la rendait surtout malade c'est qu'elle avait nettement vu les trois filles se caresser en fixant son sexe en feu.
Sans bien réfléchir aux conséquences, elle se mit à injurier ses bourreaux:
"La Directrice vous punira! Elle vous fera pleins de trucs. Puis elle vous chassera de l'Institut!"
Eve se leva lentement.
"Parce que tu vas lui raconter?"
Marion se rendit compte qu'elle aurait mieux fait de se taire. Les trois filles s'avancèrent vers elle.
"Qu'est-ce qu'on fait?" demanda Yasmine, inquiète.
"On va lui montrer ce qui se passe quand on moucharde. Etendez-la par-terre..." Eve avait repris le commandement.
D'une bourrade elle fit tomber Marion en arrière. Les deux autres la plaquèrent sur le sol. La tenant chacune par un bras et une jambe, elles l'immobilisèrent comme une grande lettre "X".
Eve enjamba Marion, ses pieds contre les oreilles de la jeune fille. De cette perspective Eve apparut énorme. Les cuisses disparaissaient sous la jupe courte et à l'endroit où elles se rejoignaient, la tache blanche de la culotte attirait le regard de Marion.
"Tu vois ma culotte? Tu te rinces l'oeil?"
Marion protesta et voulut tourner la tête pour montrer sa bonne volonté, mais les pieds qui lui enserraient la tête l'en empêchèrent.
"Eh bien, tu vas la voir de près, ma culotte!" et elle crocha dans l'élastique et fit lentement glisser le vêtement. C'était une sage culotte de coton blanc, qui lui montait presque jusqu'au nombril.
Marion se raidit: il y avait quelques chose de fou dans le regard d'Eve, quelques chose qui lui fit froid dans le dos.
La culotte finit par tomber sur le visage de Marion. La jeune fille en oublia de respirer. La 'chose' était encore chaude et portait la senteur de sa propriétaire. Marion voulut rejeter la culotte, mais les filles la tenaient solidement.
Quand elle ouvrit les yeux, elle regardait droit dans l'entrejambe d'Eve. De si près le sexe rasé, d'un rose pâle, semblait énorme. Elle avait honte de regarder, mais pourtant elle n'arrivait pas à détourner le regard.
La culotte sur les chevilles, Eve s'accroupit, tendant douloureusement le morceau de textile à travers du visage de Marion.
"Sais-tu que ça peut être dangereux une culotte?"
Marion n'osait pas répondre. Où voulait-elle en venir?
Eve se contorsionna et enleva sa culotte. Elle sourit méchamment et posa la culotte dépliée sur le visage de son ennemie, couvrant la bouche et le nez, mais pas les yeux.
Marion était troublée par l'odeur du vêtement intime. Malgré la légèreté du coton elle dut faire un effort pour continuer à respirer à travers ce masque.
Eve se mit à genou, immobilisant la tête de la jeune fille entre ses mollets puissants. Elle avait relevé sa jupe et malgré elle, Marion ne put détacher les yeux de cette vulve comme si le danger allait venir de là.
"Ca va? Tu arrives encore toujours à respirer?" demanda Eve d'une voix goguenarde.
Marion vit le sexe se contracter puis soudain - elle n'en croyait pas ses yeux! - du liquide coula. Eve était en train de faire pipi!
Marion voulut crier mais son cri resta bloqué dans sa gorge. Son visage fut inondé. Le liquide lui semblait horriblement brûlant. Elle ferma les yeux au moment où Eve cambra son bassin pour mieux pousser. La culotte fut tout de suite trempée. L'odeur la rendait malade. Marion ouvrit à nouveau la bouche pour crier, mais goutta l'urine salée. En panique elle referma ses lèvres.
Puis elle se rendit compte qu'elle n'arrivait presque plus à respirer: le linge trempé collait à son visage, empêchant l'air de passer. Déjà elle dut faire un effort pour aspirer l'air que ses poumons réclamaient. Chaque fois qu'elle expirait, la culotte se gonfla; quand elle inspira, le vêtement souillé retomba et ferma hermétiquement son nez et sa bouche. C'était diabolique!
Marion frôla l'hystérie. Le manque d'oxygène se fit rapidement sentir.
Au-dessus d'elle Marion voyait le regard attentif de Eve.
"Vois-tu, tu vas crever lentement. Après, j'enlèverai la culotte et personne ne saura jamais comment tu es morte... N'importe quel médecin conclura à un 'arrêt cardiaque pour raison inconnue'..."
Marion tenta en vain de bouger la tête pour rejeter cette culotte qui la faisait suffoquer. Les deux autres filles durent pousser de tout leur poids pour la tenir immobile.
Les yeux hors de la tête, au bord de la syncope, Marion tenta désespérément de respirer malgré le linge trempé, mais elle sentit ses forces diminuer. Puis un voile couvrit ses yeux et elle tomba dans l'inconscience.
Eve, qui avait attentivement suivi le combat de la jeune fille, ôta la culotte et se mit à lui frapper les joues de gauche à droite. Elle sentit une pointe de panique quand Marion ne réagissait pas et s'apprêta à lui faire du bouche-à-bouche. Puis soudain, les lèvres exsangues s'ouvrirent et Marion aspira l'air goulûment. Après quelques instants ses yeux s'ouvrirent et elle regardait Eve sans comprendre.
"Tu viens de t'évanouir. Si je n'avais pas ôté la culotte tu serais morte étouffée. Si jamais tu vas moucharder, on te trouvera, et cette fois-là je te laisserai crever. Compris?"
Encore sonnée par la syncope qu'elle venait de subir, Marion hocha la tête.
Hébétée elle tenta de se dresser sur ses coudes et regarda son ventre.
Yasmine fut la première à comprendre:
"Elle a fait pipi! Elle a fait pipi dans sa culotte, de trouille!" Les trois filles rigolèrent: une tache sombre s'élargissait entre les jambes de Marion. Eve n'était pas dupe: il y avait peu de chances que ce soit la peur qui ait fait perdre à la jeune fille le contrôle de sa vessie, c'était l'évanouissement qui en était la cause.
Yasmine prit la main de Marion et la posa sur son entre-jambe mouillé:
"Alors, qui est le bébé qui a fait dans sa culotte? Sais-tu ce qu'on fait aux chiots quand ils font pipi dans la maison? On leur frotte les nez dedans... Tu veux qu'on te frotte le nez dans ta culotte?"
Marion était morte de honte. À cause de son 'oubli' la douleur de son bas-ventre avait recommencé. Son sexe était horriblement douloureux et elle se sentait sale et souillée. Elle se remit à pleurer.
Eve intervint:
"Laissez-la tranquille maintenant, je crois qu'elle a compris le message..."
Mais Yasmine, prodigieusement excitée par leurs petits jeux, n'avait pas du tout envie de s'arrêter. Elle réclamait sa part d'un air faussement apitoyé:
"Je trouve qu'on devrait la soigner..."
"Tu te sens des dispositions de Florence Nightingale?" demanda Roxanne.
Eve avait tout de suite compris:
"Je crois qu'elle a surtout envie de s'occuper du côté intime de notre 'patiente'. Juste?"
Yasmine sourit. C'est effectivement ce qu'elle avait en tête: explorer la belle blonde impunément, continuer ce qu'elle avait commencé avant que Eve ne revienne avec ses 'fleurs'. Malgré son duo avec Roxanne, elle était restée sur sa faim.
"J'ai une très bonne crème antihistaminique dans ma chambre... Ca va la soulager" dit-elle avec un air d'excuse.
"Va pour la crème de Yasmine!"
A trois elles habillèrent Marion qui se laissait faire comme un pantin. Elle savait que cette journée n'était pas près de se terminer...
Collection "Entre filles..."