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Vues: 703 Created: 2020.07.23 Mis à jour: 2020.07.23

Les études de Marie-Jeanne

Méthodes anticonceptionnelles

Marie-Jeanne se réveilla plutôt en forme. Une bonne journée commençait, sans prise de température ni purge ! Madame Granlean la gratifia de quelques caresses ; mais il n’y avait guère le temps pour plus. La journée de cours se passa bien.

À la fin de la journée, après sa toilette du soir, Marie-Jeanne alla d’elle-même informer madame Granlean qu’elle avait fait une selle normale ; elle était elle-même surprise de dire pareille chose sans embarras.

« Hé bien vous êtes guérie ! »

Les deux femmes poursuivirent par une séance de caresses.

« Je vais vous montrer quelque chose » proposa madame Granlean. Elle se mit à califourchon, tête-bêche, sur Marie-Jeanne et, lui écartant les jambes, se mit à la lécher. Ce faisant, sa propre vulve était en évidence devant le visage de Marie-Jeanne, qui, inclinant la tête, se mit à lécher aussi.

La position était intéressante, mais toutefois inconfortable pour le cou de Marie-Jeanne ; elles ne prolongèrent donc pas. Marie-Jeanne nota toutefois le plaisir trouble qu’elle avait éprouvé quand ce sexe s’était présenté à elle alors qu’elle ne pouvait guère bouger, en quelque sorte imposé sans l’être. Les deux femmes poursuivirent sur des activités plus classiques, jusqu’à des orgasmes annonçant un sommeil réparateur.

Les jours suivants Marie-Jeanne et madame Granlean reprirent la routine studieuse, intellectuelle et sensuelle qu’elles avaient installée. Madame Granlean avait une grande culture et initiait Marie-Jeanne sur de nombreux sujets, par la disponibilité de sa bibliothèque et par des conversations. Elle avait la même attitude concernant les choses du couple et du sexe, et Marie-Jeanne recevait sur ces sujets des documents à lire et des petits cours théoriques et parfois pratiques.

Madame Granlean entreprit de l’informer sur les méthodes anticonceptionnelles. À l’époque, la « pilule » n’était pas encore légale en France et il était difficile à une femme mariée et encore plus à une femme qui ne l’était pas d’accéder à la planification des naissances. Aussi madame Granlean évoquait aussi bien les méthodes demandant des instruments spécifiques, comme le préservatif ou le diaphragme contraceptif, que les méthodes naturelles : coït interrompu, méthode des températures, méthode de la glaire cervicale… et alternatives au coït. Quelques extraits :

« Ceci est une courbe de température. Voyez comment l’ovulation se signale. La fiabilité de la méthode varie beaucoup, d’autant que certaines femmes ont des cycles irréguliers… sans parler des fièvres dues aux infections, ou tout simplement des activités qui font monter la température. Il faut prendre sa température au réveil avant de faire quoi que ce soit (même pas honorer votre mari), un thermomètre précis et une méthode de prise de température précise…

— Rectale, je suppose ?

— Rectale, oui, encore que j’ai eu ouï dire que des femmes la prenaient vaginalement. Vous comprenez pourquoi je trouvais important que vous apprissiez à vous la prendre seule. Je vais d’ailleurs vous demander de faire, mettons pendant trois cycles menstruels voire plus, votre courbe… Pourquoi ce regard surpris ?

— Je vais devoir me mettre le thermomètre dans le derrière pendant trois mois ?

— Hé oui ma fille, voire plus. Songez à si cela est la méthode anticonceptionnelle que vous utiliserez plus tard… Enfin il n’est pas nécessaire de prendre la température pendant les menstruations. »

« Je vais devoir observer mon fond de culotter ?

— Et même mettre vos doigts dans votre vagin et regarder ce qui sort. Oui. Vous le ferez en plus des températures. »

« Il faut éviter le sperme dans le vagin. Nous avons vu le coït interrompu, mais je vous ai dit que c’était parfois difficile pour l’homme de se retenir, et puis, même avant l’éjaculation, du liquide s’écoule de sa verge, qui contient un peu de spermatozoïdes. Donc la meilleure méthode est d’éviter de rentrer la verge dans le vagin. Vous pouvez jouer avec un homme à des jeux semblables à ceux auxquels nous jouons. Par exemple, vous pouvez le masturber ; nous reviendrons dessus car il y a quelques subtilités. Vous pouvez lui sucer la verge ; on appelle cela la fellation.

— Madame !!!

— Hé bien quoi vous me léchez bien le clitoris, et vous me le faites lécher.

— Mais… le sperme.

— Les hommes sentent quand ils vont éjaculer, même si parfois cela arrive trop vite. Un homme attentionné vous donnera donc le choix de le recevoir dans votre bouche ou votre main.

— Hé bien ce sera dans ma main !

— Il ne faut pas dire « fontaine je ne boirai pas de ton eau ». Je ne dis pas que je l’aurais fait systématiquement, mais il m’est arrivé de garder volontairement mon mari dans ma bouche. Et même d’avaler sa semence.

— Mais c’est dégoûtant !

— Quand on le raconte comme cela, peut-être… mais, sur le moment, cela semble naturel. Comme lécher une vulve malgré une odeur un peu forte, voire même parce que cette odeur vous attire. »

« Une autre alternative au coït est la sodomie. Vous savez ce que c’est ?

— Euh… j’ai cru comprendre… ce que font les pédérastes… la verge dans le derrière ?

— Oui, la verge dans le derrière, mais tous les hommes qui aiment les hommes ne le font pas. Et de femmes le font.

— Mais pourquoi ?! Elles ont un passage naturel, elles… Juste pour éviter les grossesses ?

— Ou pour préserver leur hymen. Ou parce que leur mari leur a demandé, mais cela est une mauvaise raison si la femme n’a pas en elle le désir d’essayer. Ou… parce que ça leur plaît.

— Ça leur plaît ? Mais c’est dégoûtant !

— Marie-Jeanne, Marie-Jeanne. Vous me disiez cela hier à propos de la fellation et je vous avais fait remarquer que vous ne vous priviez pas de léchages de vulve.

— Mais là il y a… le caca !

— Certes. Faire un petit lavement avant, voire deux si le premier ressort sale.

— Et puis ça doit faire terriblement mal !

— Cela dépend de comment l’homme s’y prend, je suppose. Mon mari était très patient. Je ne dis pas que je n’ai pas eu parfois un peu mal, mais il prenait toujours mon inconfort en compte. Et… j’en ai tiré du plaisir. Je crois que vous aimez quand je vous taquine l’anus, que vous-même seule vous vous le taquiniez ?

— Un doigt c’est une chose, mais ce que vous m’avez montré du diamètre de la verge en érection…

— Vous avez probablement passé des étrons aussi gros, parfois. Mais vous avez raison, la verge c’est gros, et je ne recommanderais pas la sodomie avec un homme qui ne serait pas très patient, mais cette activité m’a donné des sensations et des émotions fortes. »

Ces leçons étaient égrenées au fil des jours, avec des répétitions car la répétition est mère de pédagogie, comme disait madame Granlean. Entre temps, Marie-Jeanne avait eu de nouveau ses menstrues. Madame Granlean ne n’en était pas embarrassée, la convoquant dans la salle de bains pour des séances sur le bidet à l’issue desquelles Marie-Jeanne, les fesses posées par sécurité sur une serviette, avait droit aux caresses digitales voire buccales de son initiatrice. Elle avait tout de même protesté devant le cunnilingus (madame Granlean lui avait appris qu’on désignait ainsi cette pratique) :

« Enfin madame et si je saigne.

— Hé bien je le sentirai et au besoin j’arrêterai. Ne choisissez pas pour moi, et appréciez, laissez-vous aller. »

À l’issue des menstrues, madame Granlean mit en branle le protocole annoncé : elle avait acheté un thermomètre précis pour Marie-Jeanne, et celle-ci devrait, des mois durant, se prendre la température au réveil avant toute activité, et la noter dans un carnet, en notant également l’heure, si sa nuit avait été agitée, si elle se sentait malade. Elle devrait le faire même de retour chez ses parents. Madame Granlean ferait parfois l’infirmière, mais elle ne devait pas compter sur elle. Marie-Jeanne devait également tenter d’observer sa glaire cervicale et au besoin demander l’aide de madame Granlean.

Comments

Aranam Il ya 4 ans