Christophe, jeune homme naïf

Fracture

Les vacances d’hiver approchaient. Cécile était invitée par une camarade chez ses parents dans le Jura ; elles iraient faire du ski de fond. Cécile n’en avait jamais fait. Cette semaine serait l’occasion !

« Christophe, c’est pour toi. »

C’était l’amie de Cécile. Cécile avait fait une chute et avait été emmenée à l’hôpital. Fracture de la cheville, il fallait opérer. Cécile n’avait pas encore le téléphone dans sa chambre mais on s’en occuperait.

Christophe sentit un gros pincement au cœur. Que pouvait-il faire ? Prendre le train, se précipiter pour rendre visite à sa dulcinée ? Difficile. Il n’avait pas de logement là-bas (donc il faudrait payer l’hôtel), et cela reviendrait à mettre à la fois sa famille, et probablement celle de Cécile et celle de l’amie de Cécile au courant de leur relation.

Le premier appel téléphonique de Cécile lui fit grand plaisir. On avait dû lui mettre des vis pour maintenir les os en place le temps qu’ils se ressoudent. Tout se passait bien. Non, elle n’avait pas mal, peut-être grâce à la perfusion d’antalgiques.

Quelques jours passèrent. Les parents de Cécile avaient envisagé la convalescence chez eux, mais cela aurait impliqué de faire manquer de nombreux cours et de ne pas pouvoir se les faire ramener. Cécile les avait convaincus qu’avec l’aide d’amis et de ses béquilles, elle pourrait se débrouiller.

Les retrouvailles furent émouvantes. Cécile avait le pied pris dans une espèce de grosse botte, qu’elle ne devait enlever que rarement. Christophe l’aidait de son mieux. Une voisine d’étage de Cécile, que celle-ci avait présenté à ses parents comme étant l’amie qui devait l’aider le plus afin de dissimuler l’existence de Christophe, pourrait également rendre service.

C’était encore un peu délicat pour Cécile de se laver au lavabo. Christophe se proposa. Il y avait quelque chose de régressif mais agréable pour Cécile à se faire laver le sexe et les fesses, comme une petite fille à qui l’on fait sa toilette.

Au moment de passer aux câlins du soir, Cécile informa Christophe qu’elle avait dû interrompre une journée la prise de sa pilule contraceptive au moment du transfert à l’hôpital (heureusement son amie avait pu lui ramener sa plaquette avec ses affaires) et qu’elle éviterait donc un rapport non protégé. Christophe lui demanda si elle préférait l’usage d’un préservatif, ou des rapports sans pénétration vaginale. Cécile opta pour le préservatif. Il leur en restait de leurs premières tentatives de rapports.

Le cunnilingus qui précéda la pénétration lui finit beaucoup de bien, la pénétration la fit gémit de plaisir, d’autant qu’elle était frustrée d’une semaine sans son compagnon, et elle finit par jouir en position du missionnaire bien que, comme elle l’avoua après à Christophe, le préservatif lui donnât une mauvaise sensation de frottement. Christophe s’épancha peu après. Il retira le préservatif et le noua. Cécile voulut éprouver la taille de l’éjaculat dans le petit sac de latex.

« Toi tu avais tes petites bourses à vider. »

La journée du lendemain fut un peu délicate. Christophe, et d’autres amis, devaient aider Cécile dans tous les passages non prévus pour les personnes en béquilles, pour porter son plateau à la cantine, etc.

Vint le soir. Un objet avait été égaré et Christophe, cherchant s’il était dans le lit, réarrangeait les draps. Cécile pointa une tache et d’un ton de faux reproche

« Tout de même, Christophe.

— Cécile, je te rappelle que j’avais un préservatif. »

Ce fut au tour de Cécile de rougir. Son lit portait la preuve de sa jouissance. Elle entendait bien faire une seconde tache ce soir.

Le lendemain matin, Cécile s’ouvrit à Christophe d’un petit problème.

« Peux-tu me passer la boîte de suppositoires à la glycérine ? Je suis constipée depuis mon hospitalisation. »

Christophe revint avec la boîte, puis, avec un petit sourire, demanda à Cécile de baisser son pyjama et se mettre sur le côté. Monsieur voulait visiblement jouer à l’infirmier. Il mouilla de salive le suppositoire, demanda de « pousser » et l’enfonça assez profond. Cécile apprécia le geste.

Le suppositoire fut toutefois infructueux. Ne sentant rien venir, Cécile, qui ne voulait pas avoir un laxatif dans le derrière pendant ses cours, était allée aux toilettes pour expulser la glycérine fondue et rien d’autre.

Une fois les cours finis, Cécile demanda à Christophe de lui administrer un autre suppositoire, sans plus de succès.

Au moment du coucher, troisième demande de suppositoire de la journée. Christophe en mit deux pour faire bonne mesure. Le lendemain matin, toujours rien, si ce n’est qu’un peu de glycérine avait coulé dans la culotte de Cécile.

Cécile, embarrassée, dit à son compagnon qu’elle aurait un service à lui demander.

« Peux-tu s’il te plaît aller acheter un bock à lavement dans une pharmacie ?

— Un quoi ?

— C’est une sorte de broc avec un tuyau qui sort et une canule. »

Christophe n’avait jamais entendu parler de pareille chose. Pour lui, les lavements évoquaient les pièces de Molière, les seringues à clystères, ou encore les lavements barytés reçus à l’hôpital pour certains diagnostics. Il ne discuta cependant pas.

La première pharmacie qu’il essaya ne fut guère encourageante. La préparatrice lui dit que cela ne se faisait plus guère de nos jours, qu’elle n’en avait pas en stock mais qu’elle pouvait en commander, et lui conseilla plutôt de prendre un lavement jetable, le tout après avoir commencé de lui faire une leçon sur l’abus de laxatifs auquel il avait dû couper court en expliquant la situation de son amie (quel embarras !).

« Ah oui je vois. Elle est probablement constipée à cause des antidouleurs et d’être restée couchée. Si votre amie ne veut pas du lavement jetable et préfère un lavement au bock, essayez la pharmacie Bréaux, ils vendent du matériel médical. »

Christophe prit tout de même le lavement jetable, mais, voulant rendre service, prit le bus pour le centre-ville et arriva à la pharmacie Bréaux peu avant sa fermeture, qui lui vendit un bock à lavement en plastique.

« Vous savez vous en servir ?

— Pas vraiment, mais c’est pour une amie qui je pense sait.

— Vous avez de quoi lubrifier la canule ?

— Euh… mon amie… (c’était embarrassant de dire « oui mon amie a de la Vaseline »)

— Nous avons du gel lubrifiant qualité médicale. Vous en voulez ?

— Pourquoi pas. »

Cécile reçut Christophe avec soulagement.

« Cécile j’ai pris le broc que tu avais demandé, mais la préparatrice m’avait plutôt conseillé le lavement jetable. »

Cécile prit une inspiration.

« Christophe. Quand j’étais gamine, j’avais assez souvent des constipations ; ça s’est calmé un peu à l’adolescence mais comme tu le sais je garde tout de même une boîte de suppositoires. On m’en a souvent donnés pour me faire aller à la selle, et aussi des pruneaux et des laxatifs oraux, mais parfois ça n’a pas suffi. Un jour on m’a injecté un de ces petits lavements jetables, je suppose le modèle enfant. C’était désagréable, ça m’irritait à l’intérieur. J’étais sur mon lit. D’un coup, j’ai eu une énorme envie et… je n’ai pas pu me retenir. J’ai sali les draps. Ma mère, après m’avoir emmenée aux toilettes, m’a fichue sous la douche, et il a fallu changer les draps. Ça a beaucoup crié, c’était super humiliant, et c’est un mauvais souvenir.

La fois suivante où les suppositoires n’ont pas marché, mes parents ont essayé autre chose : un lavement au bock. J’ai appris plus tard que c’était notre généraliste qui leur avait conseillé comme d’un procédé certes un peu old school, mais moins irritant que les laxatifs chimiques. J’avais très peur, peur que ça soit pénible comme le laxatif jetable de la fois d’avant, mais en fait non ça s’est bien passé, j’ai fait caca j’ai été soulagée. J’en ai reçu d’autres et j’en ai même pris seule, je sais ce que ça fait. Donc, voilà, je préfère qu’on fasse comme ça. »

On sentait Cécile soulagée d’avoir pu donner cette explication.

« Comment on s’en sert ?

— Fais couler de l’eau dans le lavabo pour avoir température du corps… ensuite tu remplis le bock, tu vides l’air du tuyau, tu lubrifies la canule, tu me la mets dans le derrière et tu ouvres le robinet. Facile. Ah zut il n’est pas monté ! »

Les deux tourtereaux montèrent le bock à lavement, puis Christophe le remplit. Quand Cécile vit Christophe lubrifier la canule elle demanda

« Tiens ? Tu ne prends pas la Vaseline ?

— C’est du lubrifiant médical… ah tiens ils disent aussi sur l’emballage « compatible avec les préservatifs ».

— Tiens tiens. »

Cécile, sur le côté, prit son lavement stoïquement.

« Ne lève pas trop le bock, il faut éviter que ça n’arrive trop vite sinon ça fera mal.

— Tu te sens bien ?

— Ben ça donne mal au ventre bien sûr mais ça va. »

Le lavement fini, elle se renculotta et fila aux toilettes, qu’elle priait pour qu’elles ne soient pas toutes occupées. Christophe l’accompagna jusqu’à l’entrée des toilettes pour l’aider avec les portes.

Quand Cécile revint, elle avait l’air mi rassérénée mis embarrassée.

« C’est la première fois que j’en rends un dans des toilettes collectives… quelqu’un est rentré, elle m’a demandé si ça allait.

— Sinon ça va mieux ?

— Ça laisse un petit mal de ventre mais ça devrait aller mieux ensuite. »

Et effectivement Cécile se sentit vite mieux. Elle était « débouchée », selon l’expression prosaïque de sa mère quand elle était enfant.

Le lendemain après-midi, Christophe s’enquit du transit de Cécile :

« Et ton ventre… c’est reparti normalement ?

— Pas de selles depuis ce matin mais je pense que c’est normal après un lavement.

— J’ai une idée… »

Christophe commença à embrasser Cécile de partout et à la déshabiller.

« Quel coquin ! »

Les deux jeunes se retrouvèrent à batifoler gaiement. Cécile était sur le côté, la verge de Christophe contre son sexe, en cuillers, le gland frottant sur son clitoris. Elle lui avait rappelé la nécessité du préservatif. Christophe avait ajouté, pour une meilleure sensation sur la vulve, un peu de lubrifiant. Cécile appréciait. Lorsqu’elle n’y tint plus, elle s’inclina, dirigea la verge de Christophe vers son vagin, et se fit pénétrer, tout en masturbant son clitoris bien lubrifié. Elle eut un orgasme.

Ils restèrent l’un contre l’autre, la verge de Christophe toujours enfoncée, quand celui-ci fit une proposition malhonnête, en lui taquinant l’anus d’un doigt lubrifié.

« Et si je te la mettais dans l’autre trou ?

— Tu n’as pas honte ?

— Absolument pas. »

Cécile reçut d’abord le doigt, puis la verge. Elle se remit même à se masturber pendant que Christophe s’activait. Elle était encore partagée quant à cet acte, entre l’idée qu’il n’y a pas de honte à prendre du plaisir, et celle que tout de même c’est un peu humiliant, qu’elle rejeta en se disant qu’après tout Christophe lui avait administré un lavement la veille.

Christophe éjacula et Cécile, sans toutefois avoir eu de nouvel orgasme, avait apprécié. Toutefois, la nature l’appela et elle fit un tour aux toilettes, d’où elle revient rougissante.

« Ça a eu un effet laxatif. »

Voilà un traitement qu’on n’avait pas suggéré à la pharmacie !

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Pecan nutjob Il ya 4 ans  
Aranam Il ya 4 ans  
Pecan nutjob Il ya 4 ans  
clyso Il ya 4 ans  
Aranam Il ya 4 ans