Christophe, jeune homme naïf
Tensions et résolution
La « gastro » de Christophe était presque passée quand il revint à sa chambre d’étudiant. Cécile passa. Elle semblait avoir des soucis. Ils firent l’amour sur une serviette, en position du missionnaire. Cécile avait pourtant l’air partante, mais elle ne parvint pas à l’orgasme et finit par enjoindre à Christophe de « finir ». Ils dormirent ensemble.
Les jours suivants, Cécile semblait moins soucieuse et ils revinrent à des relations plus agréables. Puis, de nouveau, elle semblait plus tendue. Cécile et Christophe firent chambre à part la moitié des nuits, et quand ils dormaient ensemble, Cécile, la moitié des soirs, était trop soucieuse pour prendre plaisir à leurs ébats. Il y avait quelque chose qui clochait.
Elle avait un projet à rendre, dans un groupe de trois étudiants, dont l’un ne faisait pas grand-chose ; cela l’énervait. Il n’y avait cependant pas que cela. Cécile alternait, vis-à-vis de Christophe, entre des envies de l’étreindre là tout de suite en pleine rue, et une certaine impatience ; Christophe avait quelque chose d’indécis, de falot, de personne qui se faisait mener. Elle aspirait à plus de personnalité.
Le pauvre Christophe, quant à lui, ne savait plus comment prendre Cécile et ses sautes d’humeur. Il choisit de s’éloigner un peu ; peut-être qu’une fois le projet rendu, Cécile redeviendrait normale !
Le vendredi de rendu du projet arriva enfin. Cécile avait un temps envisagé de passer un week-end en amoureux avec Christophe, mais celui-ci devait rentrer pour assister à un repas de famille. Elle opta donc pour un retour dans sa famille elle aussi. Elle apprit un peu tard que ses parents devaient passer le samedi après-midi chez des amis. C’est alors qu’elle se dit qu’elle pourra chercher à recontacter Anne…
« Anne, je serai chez mes parents ce week-end !
— Super. J’ai du travail, mais je peux passer quelques heures avec toi.
— Samedi après-midi chez mes parents ? »
Cécile était surprise de sa propre hardiesse, encore que, comme elle se disait, cette invitation n’engageait à rien, elles pourraient juste discuter de choses et d’autres, jouer à un jeu, ou toute autre activité parfaitement innocente.
Samedi arriva. Anne était en retard en raison d’un contretemps.
« Désolée… alors tu voulais me voir ?
— Oui, je me disais que nous nous voyons peu depuis que je suis partie…
— Pourtant nous nous sommes vues il y a quelques semaines… »
Cécile baissa les yeux.
« Oui, justement, je voulais t’en parler.
— Ah ?
— Voilà. J’y ai repensé, et…
— Et… ? »
Anne enveloppa de la main les épaules de son amie.
« Cécile, tu ne dois pas être embarrassée avec moi, nous nous connaissons depuis longtemps et tu sais que je ne te jugerai pas.
— Hé bien. Ces dernières semaines, j’ai été plutôt nerveuse. Christophe m’agaçait. J’avais un projet à faire avec deux autres étudiants dont un glandu. Je me sentais mal et j’ai un peu passé mes nerfs sur Christophe et d’autres personnes.
— Cela arrive, c’est le stress.
— Il n’y a pas que ça. Certains aspects de la personnalité de Christophe aussi. Il est un peu mou. Ça m’agace.
— Au point de le larguer ?
— Non. Je l’aime beaucoup. C’est compliqué. J’ai l’impression d’avoir été injuste envers lui ces derniers temps. Pas qu’envers lui d’ailleurs.
— Et tu voulais me parler de cela ?
— Oui.
— Tu veux des conseils conjugaux ? Tu sais, je ne suis franchement pas la meilleure personne pour cela…
— Non… en fait… euh comment dire. Tu vois tu m’avais dit que certaines personnes recherchent la détente quand… quand elles se font donner la fessée.
— Oui. Une forme de détente, d’abandon, de sentiment qu’on s’occupe d’elles et de leurs défauts et culpabilités.
— Hé bien enfin j’aimerais que tu m’en donnes une à nouveau.
— Oh mademoiselle Cécile a besoin de panpan cucul ? Ce n’est plus si pervers ?
— Ne te moque pas de moi. Je savais que je n’aurais pas dû te demander cela. Maintenant j’ai honte.
— Allons ma plaisanterie était déplacée. Hé bien oui je vais te donner cette fessée dont tu sembles avoir bien besoin. Viens. »
Sans laisser à Cécile le temps de réagir, Anne lui prit la main et se dirigea vers sa chambre, puis s’assit sur son lit.
« Relève ta robe au-dessus de tes hanches… voilà… »
Anne baissa la culotte de Cécile et tapota ses genoux d’un geste d’invitation. Cécile prit place en travers des genoux, son nez sur son oreiller et ses jambes sur le lit.
« Cécile, tes fesses je vais les regarder, et toi tu vas les sentir. »
Anne se mit à fesser Cécile, plus fort qu’à la dernière séance.
« D’après ce que tu as dit, tu as besoin qu’on te remette les idées en place. »
La fessée reprit.
« Tu connais la chanson « vaisselle cassée c’est la fessée vaisselle cassée panpan cucul », alors toi ce n’est pas la vaisselle mais que tu t’es comportée comme une pénible ?
— Oui…
— Et que mérites-tu donc ?
— Panpan cucul…
— Hé oui ! »
Anne reprit, plus fort. Cécile était dans un état étrange. Son postérieur irradiait, pas de franche douleur mais d’une brûlure persistante, les claques la faisaient sursauter, et en même temps elle se sentait détendue et… excitée.
Anne s’arrêta.
« C’est bien rose maintenant, et sous tous les angles. Écarte les cuisses. »
Cécile obéit. La main d’Anne descendit et son doigt explora son intimité.
« Tu es mouillée. C’est bien. »
Les doigts d’Anne s’attardèrent. Cécile s’attendait à ce qu’elle la fît jouir comme cela, en travers de ses genoux, dans la position de la fessée. Il n’en fut rien.
Anne lui mit une claque supplémentaire sur le postérieur. « Relève-toi. »
Cécile obéit, mais regarda Anne d’un air un peu plaintif.
« Déshabille-toi. Totalement. »
Cécile s’exécuta. Elle fut rapidement en tenue d’Ève.
« Regarde tes fesses dans le miroir. »
Anne pouvait être fière, elles étaient d’une belle couleur rose sur toute la surface, sauf dans la raie. Et elles « tiraient ». Cécile rougit.
Anne se leva et se déshabilla également, sous le regard interloqué de Cécile. Elle fut bientôt elle aussi nue, sa petite chaîne autour du cou accentuant sa nudité. Elle étreignit Cécile, qui se mordait les lèvres. Elle lui caressa le dos, lui taquina les fesses encore très sensibles. Elle lui caressa les seins. Cécile, après quelques hésitations, fit de même.
Anne l’entraîna sur le lit. Les caresses se poursuivirent. Anne posa sa main sur la vulve de Cécile et la frotta.
« Tu sais ce dont j’ai envie, Cécile ?
— Non ?
— Ta langue. »
Anne écarta les jambes. Cécile s’installa, allongée sur le lit entre les jambes de sa partenaire. C’était la première fois qu’elle faisait cela… Anne était elle même déjà mouillée. Cécile passa sa langue dans l’orée du vagin, par curiosité ; c’était la première fois qu’elle goûtait à autre qu’elle même. Puis elle se mit à laper le clitoris.
« Si tu préfères, ça sera peut-être plus confortable, tu peux venir sur moi tête-bêche. »
Cécile, précautionneusement, s’installa. Elle ne s’était jamais trop demandé ce que ressentait la personne qui pratiquait le cunnilingus, pensant qu’il ne s’agissait que d’une question du goût sur la langue ; elle n’avait jamais songé que si l’on presse son visage contre le sexe, on a du mal à respirer, et que lécher fatigue la langue.
Les mains d’Anne lui déplacèrent les fesses, encore sensibles… et elle sentit Anne lui embrasser le sexe. Un « soixante-neuf » ! La position était toutefois inconfortable pour Anne, qui se contentait de mettre un baiser de temps en temps. Cécile enfonça deux doigts dans le vagin d’Anne, et la massa de l’intérieur. Anne s’agita, son sexe devient encore plus humide d’un coup.
« Viens contre moi. »
Anne reprenait sa respiration.
« C’était super.
— Merci. »
C’est à ce moment que les deux jeunes femmes entendirent le bruit de la serrure de la porte d’entrée. Cécile se précipita pour fermer sa porte. Anne se dépêcha de repasser sa culotte, son T-shirt et son jean, Cécile sa culotte et sa robe.
Anne vit son soutien-gorge traîner et le mit dans son sac à main. Les deux jeunes femmes allèrent accueillir les parents de Cécile. Ceux-ci avaient dû rentrer prématurément : un des enfants des amis chez qui ils étaient s’était mis à vomir, et, après les avoir aidés à nettoyer, ils avaient pris congé afin de ne pas les encombrer.
Anne resta un peu discuter et boire un verre, puis prit congé à son tour.
Lorsque la mère de Cécile fut seule avec celle-ci, elle remarqua
« Tiens, c’est la nouvelle mode, de ne pas mettre de soutien-gorge ? Comme les féministes il y a 20 ans ?
— Euh non c’est qu’il fait chaud.
— Et Anne sort comme ça ? Elle a du courage, la petite. »
Cécile, tout ce temps avec ses parents, s’était demandée s’il n’était pas évident qu’elle puait le sexe, puait la vulve, puait le plaisir qu’elle avait donné. Dès que possible elle alla se débarbouiller.
Cette nuit-là, elle se masturba en pensant au corps d’Anne, à ses formes, à son petit sourire, au goût enivrant de son sexe, et à la fessée qu’elle avait reçue.
Bonjour
Quel beau parcours initiatique…