Quelques jours plus tard, Cléa et moi avions emménagés ensemble dans notre nouvel appartement car on avait apprit que Cléa était enceinte. Mais nous continuions à vivre en tant que little. Dans notre double relation, j'étais le dominant. Quand je parlais de dominant, je disais que c'était moi qui prenait soin de Cléa un peu comme un grand frère pour une little. Peu à peu, le ventre de Cléa commençait à s'arrondir et elle ne pouvait plus porter ses habits de bébés et devaient avoir des vêtements adaptés pour femme enceinte. Entre temps, Cléa avait trouvé un travail dans une entreprise en tant que directrice marketing. Elle avait enfin trouvé le courage d'affronter le monde des adultes et de se prendre en main. Pour ma part, je passais de simple agent immobilier à analyse financier dans l'immobilier. Nous gagnons bien nos vies ce qui nous permettaient de subvenir à nos besoins de littles mais aussi à préparer l'arrivée de notre petit bébé qui allait bientôt naître.

Un jour d'avril, Cléa était à la maternité à mes côtés et ensemble nous pûmes découvrir le visage de notre enfant: c'était une petite fille jolie comme tout. Elle pesait 2.9 kilos et mesurait 47 centimètres. Elle n'avait pas besoin d'être gardé très longtemps. Mais il fallait que Cléa tout comme notre fille reste à l'hôpital quelques temps pour permettre la transition avec notre foyer.

- Comment allez-vous l'appeler ? Demanda une infirmière.

- Tu es d'accord avec moi sur le prénom, Cléa ? Demandais-je à ma compagne.

- Oui, on a choisi. Répondit Cléa.

- Je vous écoute, je dois marquer quoi sur l'acte de naissance ?

- Elle s'appellera Bérénice. Répondit Cléa avec le sourire.

- Très bien, Bérénice. Je vous laisserai signer l'acte de naissance pour valider votre choix avant de le transmettre au procureur. Nous dit l'infirmière.

- Merci. Disais-je.

Quelques jours plus tard, Cléa et moi rentrâmes chez nous, dans notre appartement. Tout de suite en arrivant, nous mîmes notre petite Bérénice au lit avant que nous allâmes dans notre chambre mettre nos tenues de bébé. Ensemble, nous prîmes du temps ensemble. Nous buvions au biberon pour le goûter, nous changions nos couches et parfois, lorsque Bérénice se réveillait en pleurant, nous allâmes la calmer dans nos tenues de bébés. Chaque fois que nous la regardions, elle nous souriait avec son petit minois ce qui nous attendrissait. Cléa et moi avions prévu qu'elle serait une little tout comme nous. Mais nous n'en étions pas encore là. La suite promettait d'être intéressante.