Histoire d'un Petit Bébé
Chapitre 5
Deux années venaient de s'écouler. Notre petite Bérénice avait bien grandie. Elle n'était plus aussi bébé qu'avant mais elle avait encore ses couches. Ce jour-là, j'allais dans sa chambre pour la réveiller.
- Bonjour Bérénice. C'est l'heure de se lever.
- Bonjour papa. Me dit Bérénice.
- On va changer la couche ? Proposais-je.
- Oui. Me dit simplement Bérénice.
Bérénice se tira de ses couvertures et s'allongea sur le lit. Progressivement, je baissais le bas de pyjama de ma fille pour accéder à sa couche et la changer. Je constata la chose suivante:
- Tu as beaucoup fait pipi cette nuit, Bérénice.
- Je n'arrive pas à aller sur le pot. Répondit Bérénice.
Effectivement, Bérénice avait commencé à apprendre la propreté. Car oui, même si nous avions décidé d'en faire une little, il fallait que nous prouvions que Bérénice était propre pour qu'elle aille à la maternelle. Une fois que j'eus changé ma fille, je la laissais s'habiller pour qu'elle ailles nous rejoindre pour prendre le petit déjeuner. Devant elle, moi et ma femme attendions qu'elle arrive dans ses petits habits pour commencer à manger.
- Voilà pour toi, Bérénice. un bol de céréales et un biberon de lait. Lui dit Cléa en lui donnant le tout.
- Merci maman. Lui dit Bérénice.
- Bon appétit tout le monde. Disais-je.
Tout les trois dégustions notre petit déjeuner presque calmement. Mais nous allions proposer quelque chose à Bérénice pour qu'elle reste en couches, car au fond de nous, nous voulions qu'elle soit en couche à la maison.
- Bérénice, on aimerait te proposer quelque chose. Commençais-je.
- C'est quoi ? Demandait Bérénice.
- Voilà ce que l'on va faire: durant les grandes vacances, tu essayes d'aller sur le pot et en échange, tu peux continuer à porter des couches à la maison.
- Je devrais enlever les couches à la maternelle ? Demanda notre fille.
- Oui, j'en ai bien peur. Répondit Cléa.
- Mais en échange, tu pourras garder tes couches à la maison. Seulement, tu dois apprendre à aller aux toilettes. Cela veut dire que tes couches ne sont plus tes toilettes mais tes sous-vêtements. Ajoutais-je.
- Comme des culottes ? Demanda Bérénice.
- Comme des culottes. Répondit Cléa.
- D'accord. Répondit Bérénice.
Ainsi commençait les premières étapes de la transformation de notre fille en little. Mais nous allions plus être trois très longtemps, car entre temps, Cléa avait accouchée d'une autre fille. Nous l'avions appelée Luce. Notre histoire n'était pas encore fini, elle ne faisait que commencer.