Le Secret d'Alina
Chapitre 4
Le matin était loin de ce que j'imaginais pour un week-end. La mère d'Alina entra dans la chambre pour tirer les rideaux, je vis sur ma montre qu'il était 7h. Je me levais d'habitude à 7h30 le week-end. Visiblement, Alina devait soit commencer les devoirs plus tôt que moi soit c'est pour son côté bébé. La mère d'Alina se pencha sur elle pour la réveiller avec des mots doux:
- Alors Alina, tu as bien dormis ? On a enfin ouvert ses petits yeux.
- Bonjour maman. Répondit Alina.
- Je t'accorde la parole pour aujourd'hui. Tu as bien travaillé cette semaine. Ton papa est en train de préparer ton biberon de lait, on changera la couche après.
- Hum. Répondit simplement Alina encore un peu fatiguée.
De mon côté, je me tirais du lit et commençait à m'habiller. C'est là que je vis le père d'Alina arriver avec un biberon de lait dans la main pour le donner à Alina qui était toute contente d'en avoir un. Elle semblait se prêter au jeu du papa maman bébé. Alina était vraiment unique. Je vis de là où je me trouvais, Alina boire au biberon sur les genoux de son père et elle avait l'air contente. Moi aussi j'étais content pour elle. Tant qu'elle était heureuse, pas de soucis dans mon quotidien.
- Ah au fait, Christopher, vous devriez avoir des devoirs à faire. Vous pourriez faire les devoirs avec Alina. Elle pourra sûrement vous aider.
- Merci c'est gentil. Mais dites-moi, elle sera en tenue de bébé ? Demandais-je surpris.
- Bien sûr. A la maison, elle doit être un bébé. Parce qu'elle ne peut pas se retenir pour aller aux toilettes et qu'elle portes des couches. D'ailleurs, voudriez-vous vous occuper d'elle durant le week-end ?
- Je ne promet pas que ce sera un franc succès mais je veux bien essayer. Proposais-je.
- Très bien. Cela nous permettra de souffler. J'oubliais de vous dire, le week-end les employés de maison sont de repos, vous allez devoir vous débrouiller seuls car nous sortons. Prévient la mère d'Alina.
- Entendu. Nous saurons nous débrouiller. Promettais-je.
Une fois que Alina avait fini son biberon, les parents de cette dernière nous laissèrent seuls dans la chambre, et Alina semblait vouloir que je la prenne dans mes bras. Ce que je fis. Même si je ne pouvais pas la porter, je sentis au contact de sa peau qu'elle était vraiment douce. Alina semblait incarner l'innocence des bébés et la plus grande création de l'univers. Je la pris donc par la mains et nous descendîmes manger le petit déjeuner. Arrivé à la salle à manger, Alina était installée sur un siège qui avait un rehausseur et elle avait des couverts de bébé. Elle avait à sa disposition un bol de céréales et moi j'avais des tartines et un café. Je me semblais gêné vis à vis d'Alina qui n'était pas au même niveau que moi, j'avais de la peine pour elle. Être obligé d'être un bébé à la maison parce qu'elle est incontinente et parce qu'elle portes des couches, je me demandais vraiment si elle aurait une vie normale. Mais l'histoire d'Alina était plus complexe que je ne l'imaginais.