Quelques mois passèrent et le scénario se répétai de temps en temps entre Sabrina et moi. Elle me sollicitait comme ça certains jours, sans prévenir, après quoi on allait aux toilettes du deuxième faire notre œuvre. C'était devenu notre repère pour cela. Après chaque "traitement" comme elle les appelait, Sabrina redevenait indifférente pendant au moins une semaine, n'abordant même pas le sujet de ce qui s'était passé.

Au départ j'avais espéré que notre relation évolue et qu'on puisse aller plus loin ensemble, mais j'étais déjà content de pouvoir assouvir ce fantasme avec elle et continuai cette "routine" sans me plaindre. Une chose que j'aurais voulu changer dans nos habitudes était de faire ça dans un autre endroit, plus éclairé, pour y voir mieux quand je lui mettais son suppositoire. Malheureusement elle semblait attachée à cette pénombre.

Un jour cependant, elle décida de changer nos habitudes. Elle m'avait comme à chaque fois donné rendez-vous aux toilettes, et au moment où je déballais le suppositoire, m'apprêtant à lui mettre, elle me lança :

-Toi, t'en as toujours pas envie ?

Je savais qu'elle parlait de recevoir un suppositoire. Je crus avaler ma salive de travers en entendant sa proposition.

-Je pourrais m'occuper de toi, si tu veux, poursuivit-elle. Enfin, si tu es prêt à recevoir ce genre de médicament...

Elle n'insista pas davantage et se laissa tout de même administrer son suppo, me laissant réfléchir à sa proposition. En bref, elle m'offrait de me rendre la pareille si je le désirais.

-Je te dirai si j'ai envie un jour, lui répondis-je avant de la laisser seule dans les toilettes.

Elle avait fait germer une idée dans ma tête, une idée excitante mais qui me rendait également mal à l'aise. J'avais déjà vu les fesses de Sabrina pour m'occuper d'elle à plusieurs reprises, mais jamais l'inverse, et je n'étais pas sûr de vouloir recevoir ce genre de médicament, surtout de sa part. Je la voyais comme une receveuse, pas comme une donneuse, et cette proposition d'inverser les rôles me troublait plus que je ne l'aurais imaginé.

Dans les jours suivants, j'essayai d'imaginer comment se déroulerait le scénario inverse. Sabrina était parfois joueuse et coquine, et parfois juste sérieuse et expéditive. Quel serait son comportement en s'occupant de moi ? Mal à l'aise et hésitante ? Ou bien sûr d'elle et professionnelle ? J'imaginais que cela resterai un mystère à moins d'accepter sa proposition...

Un jour, je pris finalement mon courage à deux mains, et lors d'une pause où nous étions seuls, j'abordais le sujet de sa proposition.

-Tu sais, pour ce que tu m'as proposé, la dernière fois..., commençai-je.

-Oui ? Fit-elle, comprenant de quoi il s'agissait. Tu as pris une décision ?

-Je préférerai faire ça avec un autre type de suppo : un doliprane.

J'en avais acheté une boite que j'avais avec moi. En ayant réfléchi à sa proposition, je m'étais rendu compte que j'étais surtout mal à l'aise par l'idée qu'elle me force à aller aux toilettes avec un suppositoire, du coup j'avais simplement choisi un autre effet.

-Aucun problème, répondit-elle. Tu veux qu'on fasse ça maintenant ? Plus tard ?

Face à moi, elle me fixait de ses yeux perçants, m'obligeant à baisser le regard.

-Euh, un prochain jour, quand j'en aurai acheté, fis-je précipitamment.

-Ok, tiens-moi au courant dans ce cas !

Puis elle se leva pour regagner son bureau. Et voilà, je m'étais défilé... J'étais prêt quelques minutes avant, mais la voir ainsi en train de parler de ça et en train de me fixer m'avait vite fait rebrousser chemin, et je m'étais bêtement engouffré dans une sortie pour échapper au traitement.