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Vues: 952 Created: 2021.02.28 Mis à jour: 2021.02.28

Sabrina

Sabrina - Episode 6

Je choisis finalement de revenir à la charge le lendemain, me promettant cette fois intérieurement de ne pas me défiler comme la veille. Je voulais faire ça en fin de journée, quand il n'y aurait plus trop de monde, et que je pourrais filer directement depuis les toilettes sans repasser par le bureau.

Pour me forcer à aller jusqu'au bout, j'avais été voir Sabrina à son bureau en début d'après-midi, peu après le repas.

-Tiens, fis-je en tendant ma main fermée sur son bureau après avoir vérifié qu'il n'y avait personne qui pouvait regarder ici.

J'y déposais un emballage contenant un de ces doliprane en suppositoire que j'avais acheté sur internet. Sabrina le récupéra aussitôt dans sa main, qu'elle plongea dans son sac à côté d'elle.

-Tu veux faire ça quand ? Demanda-t-elle.

-Tout à l'heure, répondis-je, avant la fermeture.

-Ok, répondit-elle simplement.

Je la laissai à son bureau, soulagé d'avoir pu faire ce que j'avais prévu. Là aussi, comme pour la première fois avec elle, je ne fus pas très productif le reste de l'après-midi, pensant plus à ce qui m'attendait plutôt qu'à traiter mes dossiers à l'ordinateur.

Un petit rappel que j'avais mis sur mon téléphone me sortit de mes pensées. Il était déjà presque l'heure de la fermeture, autrement dit l'heure d'aller recevoir mon traitement. Je pris à nouveau mon courage à deux mains, et partis en direction du deuxième, en passant devant le bureau de Sabrina qui leva les yeux vers moi à mon passage.

En arrivant aux toilettes, je vis que j'avais reçu un texto de sa part. Elle disait : "Dis-moi quand tu seras prêt, et j'arrive". Je compris alors à quel point j'avais pu la rendre mal à l'aise la première fois qu'elle était venue ici, et que j'avais débarqué aussitôt pour la rejoindre, sans lui laisser le temps de se préparer. J'étais content que de son côté, elle ait pensé à me laisser ce temps-là. J'en profitai pour aller dans une cabine m'appliquer un peu de gel lubrifiant sur l'anus, en guise de préparation. Je me demandai si elle faisait la même chose quand elle venait ici.

Je pris mon téléphone et lui répondis simplement un "Prêt" avant de l'attendre dans la même position qu'elle m'attendait d'habitude, face au miroir. Ce fut une des attentes les plus longues de ma vie, pendant laquelle je repensais sans cesse à ce qui m'attendais quand elle allait franchir cette porte.

Elle finit par arriver, sans que je puisse dire combien de temps s'était écoulé. Elle avait une voix chantante, mi-joyeuse mi-moqueuse.

-A mon tour de te mettre un suppo ! Fit-elle en arrivant.

Elle semblait vouloir se moquer de ma situation, et cela eut finalement pour effet de me détendre un peu.

Elle vint derrière moi, et tandis que je restai immobile, ses mains m'enlacèrent au niveau de ma taille. Ses doigts trouvèrent la braguette de mon jeans qu'elle ouvrit sans difficulté. Elle tira ensuite mon pantalon vers le bas, et répéta le même geste avec mon caleçon.

-Maintenant, laisse-moi voir ton trou'd balle, fit-elle.

Un frisson me parcourut en sentant ses doigts me toucher, puis m'écarter les fesses. Le contact avec l'air frais de la pièce m'indiqua que mon anus était probablement bien visible. Sabrina, elle, ne perdit pas de temps. Le suppositoire blanc franchit mon petit trou et son doigt le maintint en position.

A ce moment-là, je n'arrivais plus à me concentrer sur ce qui se passait. J'avais l'impression que mes pensées passaient à toute vitesse d'un sujet à l'autre, comme si mon esprit voulait s'échapper de ce moment gênant. Je me rappelai juste vaguement entendre Sabrina me dire quelque chose, puis compter jusqu'à trois. Et puis son doigt s'introduisit dans mon derrière d'un mouvement ferme et assez lent, me ramenant brusquement à la réalité. Instinctivement, je crispai mon anus, mais elle avait déjà mis le médicament et glissait à présent son doigt hors de mon rectum.

-C'est fait ! M'annonça-t-elle en se relevant. J'espère que ce doliprane va faire chuter un peu ta fièvre !

Elle rinça ses mains à l'eau du robinet, puis prit ses affaires et me laissa seul, me laissant également le soin de me rhabiller moi-même.

Je restai ainsi sans dire un mot face au miroir après qu'elle soit partie, repensant à ce qui venait de se passer. Finalement, ce n'était pas si terrible que je l'avais imaginé.

Comments

clyso Il ya 4 ans  
dudu Il ya 4 ans