Ca pique, saphique, c'est chic
Chapitre IV - Massage sublim-inal
J’avais pris mes quartiers auprès de ma malade préférée….Et au cours d’une petite balade, je m’interrogeai en mon for intérieur : Pourquoi avais je cette attirance pour cette fille au point de rester à son chevet ?
Par attrait pour l’humanité, le même qui m’avait fait embrasser...la profession d’avocate ? Parce que je manquais de sexe et que j’avais, en cette matière une dalle de Somalien ? Ou simplement parce que Méganne me faisait tourner la tête plus sûrement que Linda Blair dans « L’Exorciste » ?
Je ne savais pas….Mais je pencherais pour un mélange des trois. J’ai toujours cultivé l’amour de l’humain...sous ses multiples formes ! J’avais rencontré Méganne il y a une semaine oui...mais quelque chose m’attirait. Je ne savais pas quoi. Mais c’était fort !
Je tourne la clef dans le pêne, chargée d’un sac de médicaments. Le médecin de famille de Méganne avait bien confirmé la varicelle et avait prescrit des crèmes apaisantes. Amélie était également obligée de porter des moufles pour éviter de se gratter. Je ne vous cache pas que son visage mi étonné mi déconfit restera dans ma mémoire comme un des meilleurs fous rires de ma vie !
Je passe la porte. Ma Méganne est assise à la table de la salle à manger, un café à la main dans sa main « mouflée ». Cela me tire un sourire...et mes yeux pétillent à la vue de ma boutonneuse chérie.
Elle avait mis sa nuisette crème au sale, et – hélas – ne se promenait pas dans le plus simple appareil. Non là elle était en jogging rouge vif et tee shirt publicitaire verts.
- Et ben on voit que tu sors pas aujourd’hui ! Rouge et vert...Manque plus que la guirlande dorée et tu ferais un super sapin de Noël !
Ma remarque amusée et railleuse lui tire un sourire complice
- Mais je vous emmerde Maître Vendling ! Et cordialement !
- Ah m’emmerde pas trop Méganne ! C’est moi qui te cherche tes médicaments je te rappelle ! Tu voudrais pas outrager le monde avec ta tronche actuellement non ?
Elle rit
- Une fois ces boutons partis, je risque d’outrager autre chose !
Je passe une langue gourmande sur mes lèvres.
- J’ai hâte ! J’ai hâte ! Mais en attendant….
Je sors du sachet de papier le tube de crème.
- Un petit massage s’impose ! Allez on y va !
Se pendant à mon cou, elle me vole un baiser et nous allons, mutines, vers la chambre. Méganne plonge, d’un geste agile, en travers du matelas, me permettant de la détailler d’un regard gourmand.
Ses pieds d’abord : je m’y jette a genoux et lentement, ôte ses chaussettes en laine épaisse. Ses talons, couverts de boutons, étaient cependant doux, de courbes régulières. Elle avait les pieds charnus, légèrement chauds, sans aucune trace de cornes ou de callosités.
. Je dévisse alors le tube de crème mais quelque chose me dérange.
- Je veux pouvoir te masser partout Méganne….Absolument partout….
- Mehhh
LE ton mi boudeur, mi amusé de Méganne me faisait sourire
Elle me sourit...et d’un geste léger, je vois son jogging vif descendre le long de ses jambes.
Ensuite je remonte vers ses jambes. Malgré sa température, ses muscles demeuraient toniques et ses cuisses étaient douces….Elle devaient bien claquer au moins 300 balles en épilation par mois...mais ça valait le coup ! Malgré les petites tâches rouges qui les maculaient, elles avait gardé leur aspect soyeux et je ne pouvais m’empêcher de les embrasser !
- Hé ! Tu es sensée me passer la crème ! Ca calme pas mes démengeaisons tes baisers….si doux soient ils !
- Oui tu a raison…..
Je mets alors une noisette de crème sur le bout de mes doigts et je commence a lui masser les pieds. Dès le contact de mes doigts avec ses pieds, je sens une chaleur m’enflammer le ventre….Chaleur d’un incendie que la cyprine venait rafraîchir mais ne surtout pas éteindre….
Je vois ses orteils se contracter . D’un geste doux et ferme, je les décontracte en faisant pivoter doucement orteil par orteil.
- Tu me chatouilles ! Lâche t-elle dans un rire.
Elle essaye de m’échapper, rétractant ses jambes. Ce mouvement faisait bouger ses fesses qui s’agitaient comme des vagues dans un verre d’eau. La vue de ces deux globes bien emplis et constellées de boutons attiraient ma bouche….Mais je suis plus joueuse : j’enduis mes mains de crème apaisante et entreprend de lui administrer de petites tapes.
- Hééé !
- Bah, tu ne veux pas obéir alors je suis obligée de te donner la fessée ! Laisses toi faire !
- Mais tu me chatouilles !
- Allez ! Faut mettre la crème ! Sur le ventre !
Je l’entends ronchonner, d’un ronchonnement que, complètement intoxiquée par mes hormones, je viens a trouver des plus charmants.
Mais mon attention se trouve attirée par ses fesses...et son intimité. Tout en continuant a masser ses cuisses avec la crème, je ne peux m’empêcher d’être hypnotisée par son abricot. Quelques boutons s’y trouvaient sur le bord des grandes lèvres….Alors en bonne aide soignante, je vais masser la partie intéressée. Ma vision se trouble, tant la chaleur de l’excitation me submerge.
Et ni une ni deux, j’enfonce sans crier gare mes doigts et me mets à masser doucement, lentement son clitoris.
Toute enivrée d’excitation j’entends a peine le cri de Méganne se moduler, passant de la surprise à l’excitation. Il faut dire aussi que ma malade préférée entreprit de mordre l’oreiller pour ne pas faire profiter l’immeuble de ses performances vocales. Le son étouffé de son cri me fait encore plus brûler et tout en masturbant Méganne, je me mets a embrasser ses pieds. Ses talons, ses plantes de pieds, rien n’échappe à mes lèvres gourmandes tandis que je remontre ses cuisses pour atteindre son intimité ou ma langue s’infiltre, allant flatter son bouton de plaisir à la place de mes doigts.
Reprenant mon souffle, j’admire le corps voluptueusement nu et offert de mon amante. Ses pauvres boutons rouges et son visage pâle, sa respiration palpitante, tout cela me faisait fondre !
Méganne se retourne et retire son t-shit.Ses seins, couverts de boutons, étaient dressés, offerts à mes lèvres. Mais je sus reprendre mon sérieux. Je regarnis mes mains de crème et continue de la masser, en commençant par ses seins et en glissant doucement sur son ventre. Je masse bien autour de son nombril tout en plongeant mon regard dans ses yeux. Auparavant éteints, ils pétillaient désormais.
- Ah elle est efficace cette crème ! dit elle dans un rire