Madeleine et Jacques

Le doigt et la langue

Madeleine se réveilla prématurément. Les vibrations du lit d'à côté se transmettaient au sien. Elle n'eut guère besoin de temps pour comprendre ce qui se passait. À voix basse, elle l'interpella

« Jacques ! Petit cochon ! Tu te masturbes tellement fort qu'on sent le lit bouger ! Mais… je t'avais dit de ne pas te toucher !

— Mais Madeleine tu avais dit de ne pas me toucher tout seul, mais là je ne suis pas tout seul ! »

Madeleine soupira ; Jacques ne manquait pas de répartie.

« Petit cochon, tu mérites que je te rougisse les fesses ! Je ne peux pas te donner la fessée dont tu as besoin avec ces murs en papier… mais ne t'inquiète pas j'avais vu venir la difficulté. »

Madeleine alluma, chercha une serviette à la salle de bains ainsi que du papier toilette, et son sac à ustensiles spéciaux. Elle s'assit sur le lit, posa la serviette sur ses cuisses et la pointa. « Enlève ton bas de pyjama et ton slip et viens t'allonger en travers de mes genoux. »

Jacques s'exécuta. L'odeur d'eucalyptus, « l'odeur de suppositoire » qui lui avait parfois tant causé d'embarras enfant, s'intensifia les vêtements ôtés. Madeleine l'avait en plein dans les narines une fois qu'il fut en position.

Elle lui écarta les fesses. Jacques avait encore l'entrefesse gras de Vaseline et de suppositoire. Il devait avoir eu la sensation d'avoir « fait dans sa culotte ». Bien fait, se dit-elle.

Madeleine enfila un gant de crin sur sa main et entreprit de frotter vigoureusement le fessier qui lui était présenté, en évitant toutefois les faces intérieures souillées. Elle n'hésitait pas à déborder sur les cuisses et les hanches.

Jacques n'avait jamais eu une telle sensation de se faire récurer. Sa peau irritée lui dictait de protester ; mais il savait bien qu'il n'aurait pas gain de cause. Madeleine ne cessa que quand son fessier eut pris une belle teinte rose.

« Bien. Voici pour la face postérieure. Maintenant occupons-nous de ton ustensile… Lève-toi. 

— Tu ne vas tout de même pas… enfin, me frotter la verge avec… »

Madeleine eut un petit ricanement.

« Non je ne vais pas te passer le zizi au gant de crin. Je vais juste m'en occuper afin que tu puisses dormir sans te tripoter et sans me réveiller. Maintenant lève-toi et enlève ton slip. »

Jacques s'exécuta. Madeleine étala la serviette sur le lit et lui dit de s'allonger sur le dos, les fesses posées dessus. Une fois Jacques en position, elle se mit à jouer avec sa verge. Ce taquinement, combiné à la chaleur de son fessier passé au crin, le fit durcir. Madeleine admira comment la peau de la verge acheva de se rétracter pour former une surface lisse, sans repli sinon le sillon derrière la couronne du gland.

Elle commença à vouloir procéder à son habitude avec les hommes, à savoir saisir la peau et la faire coulisser de haut en bas et de bas en haut. Cela était malaisé et une petite réaction crispée de Jacques lui fit comprendre que ce n'était pas le bon procédé.

« Je t'ai fait mal ?

— Un petit peu… »

Madeleine eut une inspiration. Elle avait pris, à tout hasard, des préservatifs… Elle en déballa un et l'installa sur la verge, qu'elle se remit à masturber doucement.

« C'est mieux ?

— Oui. »

Madeleine n'était pas pressée de faire éjaculer Jacques ; elle voulait prolonger le jeu, aussi y sa main jouait-elle avait la verge sans trop la stimuler. Puis elle se leva et alla cherchers quelques affaires. Elle passa un gant d'examen, en se faisant bien voir de Jacques.

« Ramène tes genoux sur ta poitrine et écarte tes fesses avec tes mains. »

Madeleine observa le petit trou qui embaumait l'eucalyptus. Elle se met de la Vaseline sur le doigt, graissa l'orifice pourtant déjà gras, intima à Jacques de « pousser » et lui enfonça le doigt profondément dans le rectum. Elle commença par examiner l'intérieur dans différentes directions, puis chercha sa prostate et la trouva.

« Pose tes pieds à plat sur le lit, jambes écartées. »

Toujours le doigt de Madeleine profondément dans le derrière, Jacques se mit dans cette position rappelant celle de l'examen gynécologique.

Madeleine se mit à le masturber d'une main tout, suivant le moment, lui pressant sur la prostate et faisant des petits mouvements de va-et-vient imitant une sodomie.

Jacques ne disait plus rien. Madeleine l'observait. Elle entendit sa respiration devenir plus rauque et accéléra sa masturbation. Le réservoir du préservatif se remplit d'un liquide blanc, tandis qu'elle sentit les spasmes de la verge dans sa main.

« Bien, on dirait que j'ai libéré ta tension. »

Elle retira le doigt du rectum, retira le préservatif, le noua, essuya la verge avec un peu de papier toilette, envisagea d'essuyer l'entrefesse et se ravisa. Elle lui tendit son slip, encore orné de la protection hygiénique.

« Renculotte-toi. »

Jacques s'endormit le cul graisseux, avec encore le souvenir du doigt qui le fouillait.

Madeleine avait mis un réveil. Elle et Jacques se souhaitèrent le bonjour. Elle ne fut pas longue à se mettre à la besogne.

« Température du matin. Mets toi sur le ventre et baisse ton slip. »

Le thermomètre fut vite en place ; il n'y avait même pas besoin de le lubrifier. Elle le planta profondément, puis se rendit à la salle de bains. Jacques l'entendit passer aux toilettes, puis se doucher.

Madeleine revint, retira le thermomètre (« tu peux te renculotter maintenant »), le lit, le nettoya avec de l'alcool et le rangea.

« Bon. Penses-tu que tu as été bien traité cette nuit ?

— Oui Madeleine.

— Bien. Alors, maintenant, ce sera à toi de travailler. »

Madeleine prit un coussin du lit et le posa par terre. Jacques la regardait un peu interloqué. Elle retroussa sa chemise de nuit et enleva sa culotte.

« Tu vas me faire minette. »

Madeleine s'installa sur le lit, jambes écartées. Jacques s'agenouilla. Il y avait quelque chose de religieux dans cet agenouillage, tant le sexe féminin exerçait sur lui fascination et attraction. Celui de Madeleine était fort mignon, entouré de poils châtains. Il lui écarta les grandes lèvres, admira le spectacle des plis rosés, et lui mit une série de baisers sur toute la fente. Puis il se mit à lui lécher le clitoris, allant de temps en temps lui lécher l'entrée du vagin. La compagne de Jacques n'aimait pas le cunnilingus et il se rattrapait…

Madeleine sortait de la douche, et le goût de son sexe était doux. Jacques appréciait le petit goût plus particulier de l'orée de son orifice. Il eut une inspiration.

« Veux-tu que je te mette un doigt ?

— Pas cette fois-ci. Il n'y a que toi qui sera pénétré dans cette chambre… Je veux ta langue. »

Et Madeleine eut la langue de Jacques… et Jacques eut le plaisir d'entendre sa respiration devenir plus rauque, de la sentir s'agiter, puis de repousser sa langue du clitoris devenu trop sensible par l'orgasme.

« Bien. Tu sais faire. Maintenant, va aux toilettes et à la douche ! »

Jacques fila. Quand il revint, Madeleine était rhabillée.

« As-tu fait une selle ?

— Non…

— Mmmh. Bon, allons prendre le petit déjeuner. »

Cela faisait bizarre pour Jacques de passer de la réalisation de ses fantasmes à la salle de petit-déjeuner avec les images muettes de BFMTV en fond.

Ils revinrent à la chambre. Jacques rangea ses affaires, et se dirigea vers les toilettes. Madeleine lui emprunta le pas. Jacques était bien embarrassé, mais s'assit sur la cuvette et commença par uriner… puis se mit à déféquer. Madeleine prit un air satisfait.

« La selle c'est au moins une fois par jour, c'est mieux deux fois. Il faut surveiller ton transit. »

Quand il eut fini, elle le fit se pencher en avant et lui essuya les fesses comme à un enfant de 3 ans.

« Enlève ton pantalon et ton slip. »

Jacques obéit, et fut ramené à la douche pour un savonnage et un rinçage de l'entrefesse. Madeleine lui essuya les fesses avec la serviette.

« Ramène tes affaires dans la chambre. » Jacques obéit.

« Couche toi sur le ventre jambes écartées. » Jacques obéit encore une fois. Il entendit des bruits de plastique, puis sentit Madeleine lui écarter les fesses, un doigt lui graisser l'anus, puis l'odeur et la sensation fraîche d'un suppo à l'eucalyptus sur son anus.

« Pousse ! » La petite torpille partit dans son rectum !

Madeleine lui tendit son slip propre. « Slip aux genoux. » Jacques fit comme elle lui disait, et Madeleine puit lui mettre une protection hygiénique avant de lui remonter son slip.

« Tu peux finir de te rhabiller. »

C'était bientôt le moment de prendre congé. Madeleine souriait à l'idée que Jacques dût aller à sa réunion très officielle avec un suppositoire dans les fesses, qui ne manquerait pas de produire des odeurs caractéristiques… sans parler du protège-slip qui se rappelerait à son souvenir…