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Les études de Marie-Jeanne

Digitus interruptus

Marie-Jeanne avait certes pu se laisser aller au plaisir sur les genoux d'Yvonne Granlean, mais elle avait maintenant deux problèmes intimes à son esprit. Le premier était, encore, qu'elle ne savait pas comment concilier son désir pour Agnès avec celui pour Yvonne Granlean. Bien sûr, elle n'avait jamais promis fidélité à cette dernière, mais quand même, n'était-ce pas implicite lorsqu'on établit une relation intime ? Et par rapport à Agnès, est-ce que cela avait du sens de jouer à la petite ingénue qui hésite à manipuler le sexe d'une amie alors qu'on a des rapports lesbiens presque quotidiens depuis un an ?

Et parlons de ces rapports. S'il y a une normalité dans le rapport lesbien, Marie-Jeanne raisonnait, il s'agit certainement de caresses sur le corps et le sexe, la pénétration des doigts dans le vagin, le léchage (peut-être un peu plus aventureux ?) du sexe, peut-être un objet phallique dans le vagin pour simuler le coït ? Mais pas un objet dans l'anus, comme elle avait reçu il y a un certain temps, et pas la fessée, comme elle avait reçu la veille.

Parlons-en, de cette fessée. Une position infantilisante, puis l'usage de cet instrument (la brosse à cheveux large, en bois) dont elle n'avait jamais soupçonné cette utilisation alternative. Et ensuite, les caresses intimes tandis que le postérieur meurtri irradiait encore, et un orgasme à la fois libérateur et embarrassant… Serait-elle masochiste ? Pourtant, elle ne se reconnaissait pas dans ce qu'elle avait lu chez Sade, beaucoup trop violent. Est-ce qu'on peut être une jeune femme équilibrée et avoir aimé être fessée comme une gamine capricieuse avant d'être masturbée ?

Heureusement il y avait le travail universitaire, et parfois la garde d'enfants. Elle pouvait éviter de trop se poser de questions. Elle passait du bon temps au lit avec sa logeuse.

Mais elle ne pouvait éviter de recroiser Agnès. Celle-ci finit par s'enquérir :

« Tu m'évites ?

— Non, enfin, c'est juste que je suis très occupée…

— Tu voudrais passer à ma chambre ? J'aimerais ton avis sur mon mémoire… »

L'invitation était cousue de fil blanc. Il fallait se décider en une fraction de seconde.

« D'accord. »

Agnès logeait dans un foyer pour étudiantes catholiques, appartenant à une congrégation de sœurs. Elle n'aurait pas pu inviter un jeune homme dans sa chambre, mais il n'y avait aucune difficulté à admettre une jeune femme. Il fallait toutefois faire preuve d'un peu de discrétion !

Agnès commença par lancer la conversation sur les matières universitaires. Puis sa main s'aventura sur le genou de Marie-Jeanne. Celle-ci la laissa faire. La main remonta vers la cuisse. Marie-Jeanne posa sa main sur la cuisse d'Agnès. Elles faisaient tout ceci alors que leur conversation continuait de porter sur le travail universitaire…

Agnès, n'y tenant plus, embrassa Marie-Jeanne sur la bouche. Leurs mains s'aventuèrent sur leurs seins, leurs fesses…

Marie-Jeanne se départit de sa prudence. Elle entraîna Agnès sur le lit, lui troussa la jupe, et se saisit de sa culotte, qu'elle lui retira avec un peu de difficulté. Lui tenant les cuisses ouvertes, elle lui embrassa le sexe, puis se mit à la lécher. Agnès avait un goût un peu âpre, celui d'une femme dont la douche remontait un peu. Cette fois-ci, Marie-Jeanne la pénétra franchement du doigt. Quand bien même Agnès était vierge, elle avait le trou plus relâché qu'elle…

On frappa à la porte. Agnès, se redressant comme sous l'effet d'une décharge électrique, alla ouvrir. Il s'agissait d'une des sœurs, qui venait distribuer des annonces pour des activités religieuses. Agnès prit les documents tout en faisant des réponses assez décousues.

« Peut-être votre amie est-elle également intéressée ?

— Ah oui euh bien sûr merci ma sœur, je vais regarder. »

Une petite discussion s'ensuivit, la sœur ne semblant pas se rendre compte qu'elle était de trop, les deux jeunes femmes tentant de sembler intéressées, tout en priant pour qu'elles aient été suffisamment discrètes pour que les sons s'échappant de la chambre ne les aient pas trahi.

Puis la sœur prit congé.

C'est alors que Marie-Jeanne se rendit compte que la culotte d'Agnès était restée tout ce temps par terre, en évidence. Elle la désigna à Agnès, qui ouvrit de grands yeux.

L'ambiance était perdue, le sentiment de risque d'être pris trop grand. Les deux jeunes femmes terminèrent le travail qu'elles avaient commencé, puis Marie-Jeanne prit congé.

La prochaine fois qu'Agnès croisa la sœur, celle-ci lui fit une observation générale sur les vertus de l'ordre, du rangement et de la propreté.

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clyso Il ya 1 mois  
clyso Il ya 1 mois