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Vues: 205 Created: Il ya 7 mois Mis à jour: Il ya 7 mois

Curiosités malvenues

Jacques, exception aux USA

Jacques, après des études en France, était parti à Manhattan pour son doctorat — à Manhattan, Kansas, à l'Université d'état du Kansas. Arrivant célibataire, il était allé dans des soirées et avait fini par rencontrer Beth (prénom complet Bethany), avec laquelle il s'était soumis aux rituels du « dating ».

Il y avait certes Beth, mais aussi la bande de copains et surtout de copines de Beth. Jacques avait eu droit aux clichés habituels sur les Français. Il était censé être expert en vins… Jacques ne s'y connaissait pas plus que ça : en France il achetait son vin au supermarché, et encore assez rarement et pas cher, comme il convient à un étudiant assez désargenté ; quant à ses parents, ils avaient leurs habitudes (le blanc d'Alsace, le rouge de Bourgogne). Autant dire qu'il n'était pas armé pour naviguer les vins américains, sud-américains, australiens et leurs dénominations. Côté cuisine, il devait encore s'habituer aux supermarchés locaux, leur manque de produits frais, la terminologie différente… et puis, il n'avait jamais eu trop l'occasion de bien cuisiner en France en vivant dans des logements étudiants. Bref, il n'était pas forcément à la hauteur des espérances des « locaux ». Ah, et, non, Jacques n'est pas la version française de Jack !

Un autre cliché auquel il avait fait face était que les Français étaient libérés sexuellement et même délurés. L'Amérique était encore sous le choc de l'affaire Clinton, certains, voire certaines, avaient un sourire en coin en prononçant le mot « cigare »… Les gens lui disaient d'un air entendu « mais bien entendu en France cela serait acceptable », et il avait les pires difficultés pour faire entendre qu'en France, non, il n'est pas acceptable pour un dirigeant de se faire « tailler une pipe » par sa stagiaire, mais qu'en même temps on n'en aurait pas fait une affaire d'État, parce qu'on a d'autres problèmes plus urgents et que de toute façon ceux de l'autre bord politique font pareil. Bien sûr, on lui avait fait traduire le refrain de la chanson Lady Marmalade, « voulez-vous coucher avec moi, ce soir ».

Et donc, dans une soirée un peu arrosée, Beth et ses copines Joan et Annie se sont mises à parler sexualité, et le sujet en est venu de la comparaison entre Français et Américains. Beth dit que non, Jacques ne faisait rien de spécial au lit, même si ce qu'il faisait était fort satisfaisant. Mais, dit-elle, Jacques avait une particularité… Ses deux amies la regardèrent avec attention. Jacques leva les sourcils en se demandant ce que Beth allait bien pouvoir dire.

« Jacques n'est pas circoncis ! Il m'a dit qu'en France il n'y a que les juifs et les musulmans qui font opérer systématiquement leurs garçons, ou sinon des raisos médicales. »

Joan et Annie ouvrirent de grands yeux. Même si elles savaient que les garçons naissaient avec un prépuce et qu'on le leur coupait pendant les premiers jours de vie, elles n'y avaient jamais prêté attention : pour elle c'était la normalité, automatique.

« Je n'ai jamais vu de pénis non circoncis.

— Moi non plus », renchérit Annie.

— Je n'en avais pas non plus vu avant de le rencontrer. »

Jacques ne savait déjà plus où se mettre, mais sa situation devait empirer d'une façon qu'il n'aurait jamais prévue : Beth se tourna vers lui et lui dit, d'un air un peu moqueur.

« Mais dis moi, Jacques, lorsque nous jouions au squash nous avions dit que le perdant aurait un gage, tu as perdu et tu n'as pas encore eu ton gage. Et si ton gage c'était de montrer ta verge à Annie et Joan ?

— Tu veux que… que… je leur montre mon pénis ?

— Exactement. »

Jacques regarda les trois jeunes femmes. Joan retenait un grand sourire, Annie avait l'air un peu désapprobateur mais intéressé, et Beth la regardait de son air mi moqueur mi amoureuse. Il prit une inspiration, défit son pantalon et baissa son slip. Annie et Joan regardaient, fort intéressées, même si Annie posait sa main sur sa bouche d'un air choqué.

« Satisfaites ? Je peux me renculotter ?

— En fait, mon chou, je pense qu'Annie et Joan aimeraient regarder de plus près. Peux-tu t'allonger, s'il te plaît ? »

Jacques fit un peu la tête, mais s'allongea. Beth fit sur lui une petite démonstration.

« Voyez, si on tire sur la peau, on découvre le gland… et si on tire dans l'autre sens, on le recouvre.

— C'est à la fois mignon et un peu… euh… enfin j'allais dire dégoûtant mais je ne voudrais pas te vexer, Jacques » dit Joan. Quant à Annie, elle s'interrogeait

« Mais si l'on coupe les garçons chez nous, c'est par hygiène, non ? Ce n'est pas un peu… sale, comme ça ?

— Ben, Jacques est un grand garçon, il se lave le zizi, suffit de tirer la peau avant de savonner. »

Annie hocha la tête : tout était si simple.

« Et puis si je veux m'amuser avec lui c'est moi qui le lui lave. »

Annie ouvrit de grands yeux, Jacques aurait voulu être ailleurs.

Pendant cette discussion, Beth avait continué de manipuler légèrement le prépuce de Jacques, et, phénomène physiologique peu surprenant chez un jeune homme de son âge, sa verge s'était dressée.

« Tiens, mon chou, tu es tout dur ? C'est de te montrer à Joan et Annie qui te fait cet effet ? »

La tension était palpable. Beth se saisit franchement de sa verge et commença un mouvement d'aller et retour.

« Tu… tu vas le branler ? » demanda Annie.

« Pourquoi pas ? Il est tout énervé. Ça lui fera du bien. En plus j'ai mes règles… »

Beth poursuivit. Joan, qui se pinçait un peu les lèvres, demanda. « Moi aussi je peux toucher ? ». Beth rit un peu et lui dit « d'accord, un petit peu ». Joan manipula à son tour le prépuce. « Je suppose que c'est à mon tour », dit Annie, avant de jouer à son tour avec la peau.

Beth reprit sa masturbation. Annie, qui continuait de se pincer les lèvres, se lança.

« Beth, tu sais, je n'ai jamais réussi à poursuivre une branlette jusqu'au bout avec mes ex copains… ils me demandaient d'arrêter, ce n'était pas bien, c'était inconfortable. Puis-je essayer avec Jacques ?

— Pourquoi pas… tu es d'accord, Jacques ? »

Jacques n'en menait pas large. Il avait envie d'être masturbé jusqu'à éjaculation, mais cela lui semblait bizarre si c'était Annie et non Beth. Mais Beth était d'accord.

« D'accord. »

Annie reprit la manipulation, en observant bien le visage de Jacques. Elle dut bien s'y prendre, car bientôt le sperme s'écoula sur sa main. Beth lui passa un morceau d'essuie-tout.

« Il semble », constata Annie, « que c'est plus facile sur les mecs intacts. ». Les deux autres femmes hochèrent de la tête ; quant à Jacques, il était complètement dépassé par les évènements.