Nadège se réveille dans son lit, accorde une attention particulière au nettoyage de ses pieds comme demandé la veille par une assistante médicale et part à son premier examen, guidée par une hôtesse.

L’examen des pieds et minutieux, chaque ongle est inspecté, de même pour ses jambes qui sont complimentées pour leur tonus, et arrive l’heure de passer au rendez-vous d’étude de la digestion. La docteure en médecine est une femme grande, chevelure coiffée en carré long brun et lisse et au vissage bienveillant mais strict. Le rendez vous se déroule autour d’un bureau ou le médecin prend des notes au fur et à mesure des questions et des réponses. Se pose finalement la question du transit et Nadège reconnait subir souvent des épisodes de constipation passagères, traitées par des tisanes, mais elle affirme se sentir très bien en ce moment. La médecin note avec sérieux la réponse et passe à la suite. Au bout de trois quart d’heure, elle lui signifie la fin de leur entretien et l’invite à attendre sur une chaise au coin de la pièce. Nadège s’attend à voir arriver une hôtesse pour l’emmener à un quelconque examen mais c'est la docteure qui revient, accompagnée d’un jeune infirmier tenant son calepin et un stylo. La femme lui annonce qu’il est l’heure de son examen des voies de la digestion. Etonnée par cette appelation, Nadège se lève et les suit dans le couloir pour arriver dans une salle blanche entourée de placards et d’un évier, au milieu de laquelle est ancré un fauteuil d’examen. Il s’agit d’une table d’auscultation flexible et courte, dotée de deux extensions au tiers supérieur de sa longueur, destinées à placer les bras du patient. On invite Nadège à ne garder que ses sous vêtements et à prendre position sur la table. Contrariée de devoir se déshabiller, elle s’exécute tout de même en se rappelant qu'elle n’est pas là pour subir un examen gynécologique, Sonia lui a promis, elle n’aura donc pas à enlever sa culotte. Une fois allongée, l’infirmier place ses bras sur les extensions du fauteuil est les fixe à l’aide d’une languette scratchée. Il explique à sa patiente que c’est primordial pour qu’elle ait une position précise sans effort lors de l’examen.

Intimidée par l’immobilisation, Nadège se prépare à l’examen qui commence par une palpation du haut ventre. La médecin palpe son corps petit à petit et lance des mots à son infirmier. Arrivée au niveau du nombril, elle redemande à sa patiente la date de ses dernières selles. Gênée, Nadège admet qu’elle n’a pas pu aller au toilette depuis quelques jours. La palpation continue et la médecin souffle à son infirmier " constipation, assez sévère, à traiter". Nadège ne sait plus quoi penser de cette femme qui ne lui communique pas ses conclusions. Après une pause de quelques minutes, la docteure lui annonce froidement "nous allons examiner votre anus maintenant". Glacée, Nadège veut se lever mais elle est retenue par les scrach à ses poignets. Elle commence alors à négocier avec le médecin, lui affirmant que c’est n’est pas nécessaire, malheureusement pour elle, c’est un passage obligatoire du programme, au même titre que l’examen des pieds qu’elle a eu le matin même par exemple.

L’infirmier s’avance alors et la prévient qu’il va la mettre dans la position d’examen. Nadège ferme les yeux de honte et tend tout son corps pour empêcher le jeune homme de faire son travail. Malgré ses efforts, il n’a aucun mal à baisser sa culotte sur ses chevilles, laissant apparaitre son pubis. Nadège est mortifiée, ne prévoyant pas d’examen intime, elle n’est pas épilée et ses poils longs et bruns s’offrent à la vue de ces médecins. La médecin arrive alors à son niveau et lui soulève doucement les chevilles tout en écartant ses jambes. Nadège qui n’a toujours pas réouvert les yeux sent ses genoux posés contre sa poitrine et maintenus par l’infirmier. La docteur dirige alors son regard vers l’anus serré de sa patiente à présent pleinement dégagé : "mais madame, vous souffrez d’hémorroïdes", avant de s’adresser à son assistant : "s’il te plait, prend un cliché, je veux que nous puissions comparer à l’issue de son séjour". Il s’exécute. Nadège est dans une bulle, gênée, yeux fermés, elle essaye d’oublier la situation malgré les bruits de pots qui s’ouvrent et le tiroir qui claque. Elle ne les rouvre que quand on lui annonce qu’on va mesurer sa temperature. La docteure pose une main gantée sur son genoux gauche et approche de son autre main un thermomètre lubrifié que Nadège aperçoit à peine avant de sentir la pression sur son anus. Sans attendre, le thermomètre est inséré fermement. Le silence gêné qui s’ensuit dure 3 minutes avant qu’on annonce "37.6, tout va bien, on passe à l’examen digital, Madame, vous allez sentir mon doigt, seulement le rectum". Rouge de honte, la patiente acquiesce tandis que l’examen commence. Après une palpation attentive des hémorroïdes, le doigt s’introduit, froid et désagréable. Le médecin tate énergétiquement les parois rectales, n’hésitant pas à remonter profondément pour évaluer la constipation. Nadège qui n’a jamais reçu d’examen de cette partie si intime et tabou est horrifiée de la situation et de la vue qu’elle offre. Elle ne pense pas que la situation puisse s’empirer, mais l’infirmier qui s’était brièvement absenté annonce : "la caméra est prête, je vous ai préparé la seringue de gel ici". Nadège frisonne à l’entente du mot seringue avant de se révolter "ah non, vous arrêtez de prendre mon intimité en vidéo ! Je ne peux pas le tolérer !", ce à quoi lui répond le médecin :" nous allons imager vos sphincters pour évaluer votre état de constipation, on va insérer cette petite sonde par l’anus, vous pourrez suivre les images avec nour sur cet écran. Et pour le confort je vais vous injecter un gel avec cette seringue, ce n’est pas douloureux". Sans temps mort, elle extrait ses doigts et plonge l’embout de la seringue dans l’anus de sa patiente et presse le piston. Nadège sent le liquide gras et visqueux, légèrement piquant investir son corps.

La médecin détache les scratchs des bras de sa patiente et lui demande de se positionner à quatre pattes, celle-ci s’exécute, tentant de retenir le gel en elle. Cette position lui offre l’avantage de ne plus voir les deux regards braqués sur son postérieur mais elle n’a pas le temps de se remettre dans sa bulle qu’elle sent la pression de la sonde, beaucoup plus large que le thermomètre ou le doigt. Elle gémit légèrement, implorant doucement "non, s’il vous plait" mais le médecin animée par son devoir professionelle écarte d’une main sa fesse avant d’installer le cylindre dans la cavité lubrifiée. L’examen se finit en silence et Nadège est invitée à se réhabiller. Soulagée, elle s’assoit au petit bureau que lui montre le médecin et regarde le vide sans un mot pendant que les 2 soignants discutent sans elle. Finalement, la médecin lui dit qu’elle peut se rendre au réfectoire, et qu’une hôtesse viendra la chercher à 14h pour qu’on lui administre les traitements nécessaire. Nadège n’a plus la force de protester et sort remplie d’un stress et d’une honte terrible, l’anus encore graissé coulant légèrement dans son sous-vêtement pour se diriger vers la cantine, où elle va devoir annoncer à son amie qu’elle n’aura pas le droit de la rejoindre cet après midi.