Curiosités malvenues
D'une fente à l'autre
Jeanne avait emmenagé avec ses parents il y a 1 an dans cette maison. La jeune femme de 18 ans savait qu'elle quitterait celle-ci dans quelques années, une fois mariée. Sa mère cherchait à lui présenter divers partis… Elle passerait ainsi de fille à mère… Mais en attendant, elle pouvait encore apprécier la vie de jeune fille.
Si sa mère cherchait à marier Jeanne, elle n'entendait cependant pas que sa fille « fréquente » des messieurs au-delà d'une cour décente. Non seulement il était hors question qu'elle « fête Pâques avant les Rameaux », comme on disait vulgairement, mais Jeanne avait été tenue à l'écart de toute information précise concernant le côté physique du mariage. Oh, bien sûr, elle avait entendu des choses… Elle avait vu un chien couvrant une chienne, un taureau couvrant une vache… Elle savait que la femme devait écarter les jambes…
Ce jour-là, la famille de Jeanne hébergeait Étienne, le fils d'un ami du père de Jeanne. Ils l'avaient mis dans une chambre d'amis, peu utilisée, située à côté de celle de Jeanne. Jeanne s'était réveillée tôt. L'occupant de la chambre voisine s'était lui aussi réveillé, et était parti aux toilettes. Sans doute allait-il ensuite s'habiller ? C'est alors qu'elle eut une idée.
La cloison entre les deux chambres était en fait largement constituée de deux placards, l'un ouvert sur une des chambres l'autre sur l'autre. Or elle avait remarqué qu'au fond de son placard une fente dans le bois. Cette fente, à hauteur de la taille, n'était pas facilement discernable par l'autre côté (elle avait vérifié lorsqu'elle s'était rendu compte de son existence), vu qu'on rangeait habituellement à sa hauteur une pile de couvertures. Et si…
Prenant de grandes précautions, obscurcissant sa propre chambre en fermant volets et rideaux, elle retira les couvertures et s'installa. Ce n'était pas très confortable, mais on pouvait voir.
Le jeune homme rentra. Elle s'attendait à ce qu'il se déshabillât, mais il n'en fit rien. Il se rallongea sur le lit, et passa sa main dans son bas de pyjama. Il finit par en sortir sa verge, gonflée.
Jeanne regardait, sidérée. Elle aurait juste voulu voir un jeune homme nu se changeant, elle ne s'attendait pas à cela.
Oh, bien sûr Jeanne n'était pas une totale oie blanche. Elle s'était « touchée », elle avait même été fessée par sa mère qui l'avait surprise la main sous sa chemise de nuit — et avait appris à mieux se dissimuler. Elle savait que les garçons se « touchaient » aussi, une amie le lui avait mimé. Mais elle n'avait jamais vu la chose pour de vrai, et bien sûr en ignorait le détail. Elle observait avec attention.
Étienne avait saisi la peau de sa verge et la maniait en aller et retour, la faisant glisser sur son extrémité. Il ne semblait pas pressé. Il passa son autre main sous ses fesses. Jeanne fronça les sourcils — se touchait-il… l'anus ?
Si sa mère avait dit à Jeanne qu'il ne fallait pas se toucher le « devant » à part pour s'essuyer et se laver, l'interdit s'étendait bien sûr au « derrière », réputé sale. Jeanne avait avec celui-ci des relations ambivalentes : enfant, l'application du thermomètre graissé ne lui était pas désagréable, mais elle avait détesté les « quilles de savon » destinées à provoquer une selle malgré la constipation. Elle s'était parfois mis le doigt à l'entrée… et même avait essayé plus profond, en s'aidant de graisse.
Les pensées de Jeanne furent interrompues par une nouveauté dans le spectacle. Étienne avait retiré sa main de ses fesses et s'en servait pour se frotter la verge, tandis que de l'autre main il se soupesait les bourses. Jeanne prit note.
La posture de Jeanne dans le placard était un peu instable et inconfortable, et elle était captivée par le spectable. Un mouvement de rétablissement un peu maladroit fit choir une barre destinée à accrocher des vêtements dans le placard. Le bruit attira l'attention d'Étienne. Jeanne s'affola ; elle fit encore plus de bruit en se retirant du placard.
Étienne, après avoir regardé le placard un moment, sans bouger du lit, se remit à son occupation. Quant à Jeanne, elle n'osa plus s'approcher.
Ce jour là, Jeanne se sentait embarrassée lorsqu'elle croisait Étienne. Elle se demandait si sa nervosité se sentait dans ses réponses, ses attitudes. Elle chercha à l'éviter, mais tomba sur lui dans le jardin, alors qu'elle s'apprêtait à tailler des rosiers. Elle ne pensait toutefois pas qu'il s'était rendu compte de ses observations indiscrètes, d'où ce qu'elle était complètement non préparée à ce dialogue.
« Jeanne, savez-vous ce que j'ai trouvé dans ma cloison ?
— Non, Étienne ? (sa voix trahissait son malaise)
— Un trou dans le bois. Et devinez où il donne ?
— Je… je l'ignore.
— Dans votre placard ! N'est-ce pas follement amusant ?
— Euh, sans doute.
— Vous vous rendez compte ! Quelqu'un pourrait regarder par ce trou et voir ce qui se passe dans la chambre voisine !
— Ce serait… ce serait bien indiscret. »
Le malaise de Jeanne était palpable.
« Vous croyez ? Et n'est ce pas parce que quand on veut voir quelque chose, il faut le demander poliment et non se cacher, n'est-ce pas ? »
Jeanne ne savais plus où se mettre, et acquiesça d'un mouvement de la tête.
« Par exemple, si vous vous vouliez voir quelque chose, seriez-vous prête à le demander ? »
Jeanne ne savait plus quoi dire.
« Je suppose que… ce serait la façon polie.
— Hé bien, que ne passez-vous à l'acte ?
— Que voulez-vous dire ?
— Jeanne, vous savez très bien ce que je veux dire. Si vous voulez vous quelque chose, pourquoi ne le demandez-vous pas poliment ? »
Jeanne pâlit. Pour se donner une contenance, elle poursuivit son activité sur le rosier. Elle sentait cependant qu'Étienne attendait d'elle une réponse. Elle reprit la main.
« Rendez-vous utile, allez chercher la brouette là-bas, vous m'aiderez à transporter les sacs de terreau. »
Étienne s'exécuta, et Jeanne se félicita de sa réplique. Non seulement se servir d'Étienne comme assistant de jardinage transformait la dynamique de leur entretien, mais elle leur donnait une contenance. S'ils avaient continué de simplement discuter et que sa mère les avait vus, nul doute qu'elle en aurait déduit qu'Étienne lui contait fleurette. Peut-être l'envisageait-elle comme parti pour elle ? Autant au moins avoir une contenance.
Tandis qu'Étienne faisait de la manutention, Jeanne lui expliqua sa situation.
« Étienne… Si vous voulez tout savoir. J'ai 18 ans, mes parents veulent me marier. Je… je n'ai jamais vu un homme nu… à part des petits enfants. Comprenez-vous que je me renseigne ?
— Oui.
— Donc oui, Étienne, je vous demande poliment. La prochaine fois que… que vous ferez ce que vous étiez en train de faire ce matin, pourriez-vous me laisser regarder ?
— Si cela vous intéresse, oui.
— Vous me ferez signe ?
— Je n'y manquerai pas. »
Le lendemain matin, Jeanne se leva, un peu intimidée. Étienne allait-il… Elle l'entendit revenir des toilettes, puis entendit son doigt toquer au placard. Son cœur battit fort. Elle se mit à son poste d'observation.
Comme la veille, Étienne sortit sa verge et se mit à la manipuler. Lorsqu'elle fut dure, il se manipula la peau d'avant en arrière, arrière en avant… Le spectacle était captivant, d'autant qu'il s'était placé sur le lit au plus près de l'œilleton d'observation.
Jeanne se posait des questions sur l'organe turgescent qu'elle voyait. Une chose pareille la déchirerait assurément, pensait-elle… elle pouvait à peine entrer un doigt dans son orifice, et ce avec un certain inconfort…
Le spectacle se poursuivait. Étienne n'était pas pressé… Et puis, à un moment, sa respiration se fit plus rauque, il accéléra son mouvement, et un fluide blanc jaillit de sa verge et se répandit sur sa main. Il l'essuya avec un mouchoir, puis fit un petit geste de la tête en direction de la boiserie derrière laquelle était Jeanne.
« Ainsi c'est cela, la fameuse semence. » se dit Jeanne. Voici bien une « leçon de choses » qu'on ne lui aurait jamais montré à l'école… Avait-il eu du plaisir ? Elle se promit de mieux observer son visage la prochaine fois, s'il devait y avoir une prochaine fois.
Le jeune homme et la jeune femme s'évitèrent le reste de la matinée. À déjeuner, Étienne l'entreprit :
« Vous lisiez ce matin, n'est-ce pas ? Je vous ai vu prendre hier un livre d'histoire sur Louis XIV…
— Hum hum. »
Effectivement, elle l'avait croisé la veille dans la bibliothèque familiale. Mais ce n'était pas d'histoire qu'il comptait parler.
« Et cette matinée a-t-elle donc été instructive pour vous ?
— Hum hum.
— Je demandais car, parfois, on est déçu…
— Non pas du tout. Je vais continuer de lire cet ouvrage demain matin ! »
Et le lendemain matin, la scène se reproduisit. Jeanne observa le visage d'Étienne pendant son plaisir. Elle se demanda à quoi elle même ressemblait en pareille circonstance… Elle se touchait surtout dans le noir, quand elle était censée dormir, depuis cette fois où elle avait été surprise par sa mère… mais si elle le faisait à la lumière, à quoi ressemblerait-elle ?
Ils refirent de même le surlendemain. Cette fois, Étienne se mit sur le côté et passa sa main derrière lui, pour se toucher l'anus ? Le soir venu, en se masturbant, Jeanne passa elle aussi un doigt par derrière, et se toucha l'anus. C'était si… inconvenant et en même temps très excitant.
Le lendemain matin, n'y tenant plus, elle passa sa main dans le placard et se toucha en observant la scène. Elle s'enfonça même, certes avec précaution, le doigt dans l'orifice qu'elle était censée réserver à son futur mari. Elle se demanda, encore une fois, si elle serait déchirée par sa verge.
Plus tard dans la journée, croisant Étienne, elle mit à l'exécution une idée qu'elle ruminait depuis qu'elle avait appris les projets de sa mère.
« Vous savez que mon père ne rentrera pas d'ici dimanche. Demain matin, ma mère va chez une de ses amies, et la bonne sera au marché. Ne serait-ce pas le moment idéal pour étudier plus directement les questions qui nous occupent ?
— Sans doute…
— Ne vous fatiguez donc pas trop avant. »
Si Jeanne ignorait beaucoup de choses encore, elle savait qu'elle-même, après s'être touchée jusqu'au plaisir, manquait d'entrain pour recommencer. Elle conjecturait, avec raison, qu'il en était de même des messieurs. Étienne acquiesça.
Le lendemain, Jeanne attendit d'être sûre du départ de sa mère et de la bonne, et alla trouver Étienne quand celui-ci sortit des toilettes.
« Étienne, vous allez sans doute trouver que j'abuse de vos bontés, mais j'aimerais… enfin… Comprenez que parfois on aime voir de près et tenir plutôt que de n'observer que de loin…
— Je comprends.
— Mais je ne voudrais pas m'engager à plus que des observations et manipulations…
— N'ayez crainte, ne vous ai-je assez démontré que je suis un gentleman ?
— Puis-je vous rejoindre dans votre chambre dans une minute ?
— Oui… »
Jeanne, rougissante, arriva chez Étienne une serviette à la main, qu'elle étala sur le lit.
« Je crois qu'il va falloir que vous ôtiez votre pantalon… et votre caleçon. »
Étienne s'exécuta. C'était la première fois qu'elle voyait un homme nu (nu du bas, s'entend) de près. Elle voyait maintenant la verge avec bien plus de précision qu'à travers la fente du placard. Elle se pencha, regarda la texture de la peau…
« Je peux toucher ?
— Je vous en prie. »
Jeanne prit la verge, en sentant la texture de la peau. Elle la souleva pour regarder le dessous, faisant remonter les bourses. Elle regarda celles-ci. Intriguée, elle passa la main dessous et les palpa légèrement — elle était certes très inexpérimentée, mais savait, par différentes allusions, qu'il s'agissait de parties sensibles qu'il convenait de manipuler avec précaution. La peau était douce.
« Allongez-vous bien confortablement. »
Elle reprit la verge qui, sous ses manipulations, commençait à durcir. Suivant l'exemple donné par Étienne, elle bougea sa main en tirant la peau, décalottant le gland violacé. Comme elle avait fait pour les bourses, elle releva la verge pour inspecter le gland sous un autre angle. Tout ceci contribuait à faire grossir l'engin. Étienne, peut-être pour se donner une contenance, dit
« N'ayez crainte, je me suis lavé…
— Merci ! »
La texture du gland était surprenante, tout lisse et un peu luisant. Jeanne repensa à une conversation avec une amie qui lui avait confié à quelles privautés elle s'était livrée avec un garçon, à la demande de celui-ci… Elle n'aurait pas d'autre occasion de le faire d'ici à son mariage, probablement, et peut-être aimerait-elle savoir avant celui-ci s'il s'agissait d'une activité à favoriser ou décourager…
« Étienne, puis-je vous embrasser là ?
— Faites donc… »
Jeanne posa un petit baiser sur le gland exposé. Pas de goût ni d'odeur désagréable, une texture intéressante, elle posa un deuxième baiser. Puis, s'enhardissant, elle commença à sucer la chose. Cela remplissait les lèvres, c'était chaud, c'était doux…
Elle se rendait compte de son excitation, que quelque chose se passait dans sa culotte. Elle se demandait ce que cela ferait de ressentir une verge, cette verge, s'enfoncer dans son ventre. Mais ceci ne saurait se passer là, maintenant, ce serait une folie.
La verge d'Étienne était maintenant bien durcie. Jeanne l'admira, puis la masturba comme elle avait vu Étienne faire… Elle le regardait fièrement et… tendrement dans les yeux. Elle s'enhardit.
« Pardonnez-moi mais je vous avais vu… comment dire, quand vous… vous vous touchiez, que vous vous touchiez… le derrière. Puis-je ? »
Étienne était un peu embarrassé. Ainsi, elle l'avait vu…
« Si vous voulez. Je me suis lavé.
— Alors relevez vos genoux et écartez un peu les jambes. »
Étienne obéit. Jeanne passa la main sous ses bourses, et lui explora la raie des fesses du doigt. C'était amusant de sentir le petit trou fripé, le premier qu'elle explorait à part le sien. De l'autre main, elle continua de le masturber. Elle se pencha pour le sucer un peu à nouveau.
Elle avait un peu prémédité ce geste intime. Elle se demandait si elle devait passer à l'étape suivante… mais après tout elle ne risquerait pas d'avoir d'autres occasions…
Elle retira sa main de l'entrefesse d'Étienne et chercha discrètement le pot qu'elle avait emmené dans sa poche de tablier. Elle dut retirer l'autre main de la verge pour l'ouvrir, attirant le regard étonné du garçon. Faisait-elle erreur, se demanda-t-elle, avait-elle mal interprété les gestes d'Étienne, refuserait-il cette caresse ?
Elle oint son doigt, le montra sans un mot à Étienne, pour qu'il puisse au besoin refuser, et l'introduisit lentement dans l'anus du jeune homme. C'était chaud, cela lui serrait le doigt, c'était excitant. De l'autre main, elle reprit la masturbation. L'anus se contractait parfois, provoquait un spasme de la verge. Étienne gardait les yeux mi-clos…
La position sur le dos, jambes ouvertes que Jeanne avait fait adopter à Étienne lui rappelait celle qu'on lui avait décrite pour la femme dans les ébats amoureux. Cela la troublait : elle pénétrait Étienne un peu comme un homme pénétrerait une femme… Elle le suça un peu à nouveau, puis le reprit en main et accéléra le mouvement.
Un liquide visqueux, chaud, blanchâtre s'écoula de la verge sur sa main, tandis que le sphincter du jeune homme se crispait puis se détendait. Elle ressentit une grande fierté.
Elle s'essuya la main souillée par le sperme et le doigt ressortant de l'anus sur la serviette, puis s'en servit pour nettoyer la verge.
« Étienne, avez-vous aimé ? L'ai-je bien fait ?
— Vous étiez divine. »
Il était temps de faire disparaître les traces de cette action. La serviette fut prestement lavée avant le retour des autres habitants.
La jeune femme et le jeune homme poursuivirent une relation ouvertement amicale, mais en tout bien tout honneur, jusqu'à la fin de son séjour. La mère de Jeanne voyait cela d'un bon œil : Étienne était d'une bonne famille… La relation se poursuivi épistolairement. S'ensuivirent des fiançailles et un beau mariage.
Jeanne s'était demandé ce qu'elle ressentirait avec la verge d'Étienne dans le ventre. La première fois fut un mélange d'inconfort (elle saigna un peu), de plaisir (sans toutefois aller à l'orgasme) et d'un trouble sentiment d'abandon (jambes bien ouverte, plaquée contre le lit, ramonée en cadence…). Étienne et elle avaient convenu qu'il n'éjaculerait pas en elle, afin d'éviter une grossesse prématurée. Il se retira et se mit à la lécher. Elle ne connaissait pas cette caresse, mais en comprit vite les avantages. Jeanne jouit, pour la première fois par autre chose que sa main.
Il fallait penser à Étienne, se dit-elle. Elle se mit à le sucer. Elle sentait dans sa bouche le goût de son vagin, le goût d'une femme qui reçoit son mari. Elle avait prévu un petit pot de graisse… Son doigt fit dans l'anus d'Étienne le geste du coït qu'elle venait de subir. Étienne s'épancha.
« Tu as vraiment une belle verge. Tu me la remettras souvent ? »