Curiosités malvenues
Le fils de la vicomtesse
François, fils cadet du vicomte de X, attendait dans sa chambre. Il tentait de se donner une contenance en lisant un livre, mais était si nerveux qu’il n’arrivait pas à se concentrer. C’est que Jeanne devait bientôt arriver pour lui « donner sa médecine », comme toutes les semaines, ou presque, depuis son enfance. La vicomtesse sa mère en avait jadis donné la consigne, comme d’ailleurs pour elle-même et pour les autres enfants ; seul le jour en variait. François, à 18 ans, aurait bien sûr pu refuser de continuer à « prendre sa médecine » ; mais la force de l’habitude et le manque de volonté à vouloir supporter les éventuels reproches de sa mère s’il venait à se détourner de ses options médicinales l’avaient fait continuer d’accepter ces embarrassantes séances. Et puis, il y avait eu la semaine dernière…
On frappa. C’était Jeanne, porteuse, comme d’habitude, d’un sac en bandoulière, et de deux pots tenus par une anse. Jeanne salua et proposa à monsieur de prendre sa médecine. Comme d’habitude, elle demanda s’il était dernièrement « allé à la chaise ». François répondit qu’il y était allé ce matin. Comme il s’y attendait (c’était toujours le même rituel, sauf s’il disait qu’il était allé vraiment récemment ; et encore, quand il était enfant, elle allait vérifier…), Jeanne lui proposa de prendre d’abord une purge (enfant, c’était plus qu’une proposition…).
François se prépara : tournant le dos à Jeanne, par décence, il enleva ses hauts-de-chausses puis vit s’installer sur le côté, fesses nues tendues, sur la serviette de toile que Jeanne avait tirée de son sac et posée sur le lit. Puis Jeanne sortit le clystère, menaçant cylindre d’étain à piston muni d’une poignée et, à l’autre bout, d’une canule dont la destination ne faisait aucun doute, et un petit pot de graisse. Elle puisa de l’au avec la seringue, puis oignit de graisse la canule. Écartant les fesses de François, elle dirigea le bout de la canule vers son anus. « Poussez, Monsieur François, s’il vous plaît. » François avait l’habitude de cette demande ; son sphincter s’ouvrit et la canule, bien lubrifiée, rentra sans difficulté. Jeanne lui administra l’eau.
Ainsi, le rituel de la purge n’avait pas changé depuis des années : Jeanne lui vidait le boyau avant de le remplir avec la médecine, s’assurant ainsi que celle-ci ait la place d’être bien reçue. La purge n’était parfois guère agréable, mais il fallait faire avec. Et, bien sûr, elle n’avait rien de digne… encore maintenant Jeanne le laissait aller à la chaise seul, mais quand il était enfant il se vidait devant elle !
« Pensez-vous Monsieur en reprendre une seconde, ou déjà là vous sentez que vous devez aller ?
— Mets-en moi une seconde. »
Jeanne remit une dose d’eau à François. Celui-ci se leva alors et se dirigea vers le cabinet de toilette afin d’aller à sa chaise percée. Jeanne écouta la bruyante expulsion, puis demanda si Monsieur avait besoin de quelque chose (enfant, elle le torchait…). Il répondit que non et revint, une main devant son sexe, puis reprit la position afin de prendre sa « médecine », une bénéfique et odorante infusion de plantes — bénéfique du moins dans l’esprit de sa mère. Jeanne prépara la seringue et lui administra la tisane.
« Est-ce que Monsieur a besoin d’un peu d’aide pour passer le temps ?
— Jeanne ?! Que veux-tu dire ?
— Monsieur, vous savez comme moi ce que vous faisiez la semaine dernière lorsque vous pensiez que j’étais loin… »
Suivant une habitude prise dans l’enfance de François, Jeanne restait après l’administration de la « médecine », pendant que celle-ci agissait dans les boyaux. C’était un moment d’affection. Enfant, François racontait à la bonne Jeanne ce qui le troublait, et Jeanne lui répondait. Ils avaient gardé l’habitude jusqu’à l’âge adulte. C’était un moment où François pouvait, dans une certaine mesure, se confier… Mais la semaine dernière, Jeanne avait dû s’éclipser : elle s’était souvenu qu’elle avait oublié de s’occuper d’une demande de la vicomtesse… Toute troublée, elle avait mal fermé la porte et en revenant avait vu par l’entrebâillement que François se « touchait ». L’esprit lui était heureusement revenu à temps et elle s’était écartée de l’entrebâillement avant de toquer.
« Ne pensez-vous pas que ce serait plus agréable si c’était moi qui vous le faisais ? »
Jeanne tendit la main par-dessus la hanche de François et se saisit avec précaution de la verge du jeune homme, guettant un refus. Elle se mit alors à jouer avec la peau, avec l’organe. Son autre main se posa sur les fesses, qu’elle se mit à caresser. Sous cette double stimulation, l’organe prit vite une rigidité de bonne augure. Le doigt de Jeanne passa entre les fesses. Toujours à voix basse, Jeanne poursuivit :
« Monsieur François, vous aimez quand je vous donne votre médecine par là ? »
François ne répondit pas, tout en continuant de se laisser faire. Que pouvait-il dire ? Oui, il aimait et redoutait de recevoir la médecine. C’était un moment d’attention et de honte. Il aimait sentir les doigts de Jeanne lui écarter les fesses. Il aimait la sentir derrière lui pendant le temps de rétention…
« Et quand je vous purge ? Oh je crois que la purge est moins agréable, mais il faut la faire pour chasser le bren avant la médecine… »
Son doigt s’écarta de l’orifice encore graisseux qu’elle avait violé par la seringue, et elle se remit à caresser le fessier du jeune homme tout en jouant de l’autre main avec sa verge. Elle ne le masturbait pas franchement, préférant soulever sa verge durcie, la faire retomber, passer son doigt sur la peau… C’est que Jeanne ne désirait pas que François déchargeât à ce moment, le ventre encore plein de tisane. Jeanne avait, comme de coutume, placé un sablier pour mesurer le temps de rétention, et quand il se fut écoulé elle invita François à aller à la chaise.
« Monsieur, appelez-moi si vous le désirez pour que je vous aide à faire votre toilette. »
Des bruits d’expulsion plus tard, François l’appela. Jeanne prépara le bidet. François connaissait depuis l’enfance l’usage de ce meuble : consigne de la vicomtesse, avoir le cul et le vit propres… Cela faisait des années qu’il faisait cela seul, mais visiblement Jeanne était encline à reprendre une pratique qu’elle avait abandonnée depuis longtemps. Il prit place sur la cuvette et Jeanne, sans plus de façon que s’il avait eu 5 ans, lui lava la verge (en tirant bien la peau), les bourses et l’entrefesse.
« Voilà. Si Monsieur veut bien que je le sèche… »
Quand François, dont la verge avait repris de la vigueur, fut séché, Jeanne lui fit une proposition :
« Monsieur voudrait-il que je poursuive ce que j’avais entamé ? »
François acquiesça timidement. Jeanne le fit s’installer sur le dos sur sa serviette. Elle lui passa la main sous les fesses et le tripota. La verge se mit à durcir. Elle se dit, in petto, qu’il aimait décidément les caresses du fessier… certainement plus que quand elle lui avait donné la fessée ou le fouet sur l’ordre de la vicomtesse, ce qui remontait tout de même à un certain temps.
Elle lui prit la verge, la décalotta franchement et se mit à lui sucer le gland. Puis elle se remit à le tripoter.
« Cela vous plaît-il, Monsieur François ?
— Oui… »
Jeanne alterna encore un moment entre succion et manipulation, puis sa main accéléra et le jeune homme déchargea sur ses doigts. Elle l’essuya.
« Vous en voudrez aussi la semaine prochaine, Monsieur François ? » dit-elle en rangeant les affaires. « Oui, Jeanne… » Jeanne repartit avec son matériel. Lorsqu’elle revint un peu plus tard pour échanger le seau de la chaise percée pour un seau vide, elle échangea un regard de complicité avec François.
François se sentait comme dans un rêve. Il ne se serait jamais attendu à cela. Il n’avait jamais pu approcher de trop près les filles, qu’elles soient de la noblesse ou du peuple :il était timide, et par ailleurs sa mère n’aurait pas vu d’un bon œil des relations qui auraient mené au déshonneur une jeune femme de qualité ; quant à engrosser une servante, elle avait trop vu les dégâts de cela dans sa famille. Les prostituées ? Sa mère avait pris soin de bien lui faire lire d’horribles descriptions des maladies qu’on pouvait attraper avec elles. Ainsi, les filles étaient encore une terra incognita pour lui. Il les regardait, aimait leur sourire, leur voix, la courbe de leur sein ou de leur fesse sous les vêtements, mais n’en savait pas plus que les vantardises de certains de ses amis. Qui plus est, il ne s’était jamais posé la question des femmes mûres, et encore moins celle de Jeanne, qu’il connaissait depuis l’enfance et qui était veuve depuis quelques années.
La semaine suivante, François avait encore plus de mal à se concentrer sur son livre. Jour après jour, il s’était senti embarrassé en croisant Jeanne, qui pourtant lui montrait toutes les marques du respect dû à sa situation sociale et ne faisait aucune allusion à ce qui s’était passé entre eux. Il s’était touché en repensant à cette scène. Mais là, là, allait venir le moment de la « médecine »…
Jeanne arriva à son accoutumé et ne fit aucune allusion à ce qui s’était passé quand elle lui donna la purge. En revanche, quand elle lui eut administré la tisane, elle passa une main sur ses fesses. Après lui avoir bien caressé la croupe, elle lui passa une main devant et, comme la semaine précédente, joua légèrement avec la verge, sans pour autant provoquer une éjaculation trop prématurée. Elle lui passa même la main sous les bourses, comme pour les éprouver.
Comme la semaine précédente, elle le lava après expulsion de la purge. Cette fois-ci, elle ne demanda pas s’il était disposé à poursuivre : sa verge bien droite au lever du bidet trahissait ses sentiments. Elle le mena au lit en lui caressant les fesses et lui demanda s’il voulait bien s’installer sur le dos, mais en écartant et levant les genoux.
François était un peu surpris, mais, n’ayant reçu de Jeanne, depuis huit jours (ne parlons pas des fessées d’antan), que des caresses fort agréables, se mit dans la position requise. Jeanne lui caressa doucement les bourses, puis la verge, lui suça un peu son gland. Puis il eut la surprise de la voir rechercher le pot de graisse qu’elle avait utilisé pour la canule. Il ouvrit de grands yeux quand il la vit s’en enduire le doigt — il se doutait bien où elle comptait le lui mettre. Il ne fut donc pas surpris de sentir le bout du doigt sur son orifice, et d’entendre l’invitation à « pousser ». Le doigt graissé rentra sans difficulté… François était habitué à subir des intromissions, même si le doigt était plus épais et rugueux que la canule. Jeanne lui regardait le visage, au cas où il montrerait de l’inconfort.
« Monsieur se sent bien ?
— Oui, Jeanne. »
Son doigt prit un angle et poussa quelque part dans son ventre, qui lui donna une sensation à mi-chemin entre le plaisir et l’envie d’uriner…
« Monsieur me sent bien ?
— Oui. »
Jeanne reprit sa masturbation, agrémenté de succion, mais aussi de petits mouvements de son doigt dans le derrière du jeune homme, qui ne fut pas long à s’épancher, cette fois sur les lèvres de Jeanne. Celle-ci, sans désemparer, lui fit une petite toilette, y compris en essuyant bien la graisse de l’entrefesse, puis, comme à son habitude, débarrassa son matériel et le seau d’aisance.
François était encore tout ébahi de s’être laissé faire une chose pareille. S’il avait entendu, par d’autres jeunes gens, parler de l’acte buccal, il n’avait jamais entendu parler de cette intromission honteuse qu’il avait subie. Le mélange de honte, de plaisir, et de fierté qu’il ressentait le troublait profondément.
Quant à Jeanne, elle avait un petit sourire en repartant. Elle avait remarqué depuis un certain temps déjà les signes de l’excitation du jeune homme quand elle venait lui donner la médecine. Elle connaissait, il est vrai, les réactions de feu son mari à qui elle prodiguait aussi des traitements. C’est sur celui-ci qu’elle avait perfectionné son art de la masturbation, de la succion, et du doigt dans le fondement — toutes activités qui ne risquait pas de l’engrosser. Elle se demandait si elle devrait initier François à manier lui aussi l’art du doigt et de la langue… cela lui serait utile quand il serait marié ! En revanche, comme elle était encore en âge de procréer, il n’aurait pas droit à l’acte conjugal par excellence, le coït… ou peut-être pendant ses menstrues ?