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Vues: 181 Created: Il ya 4 mois Mis à jour: Il ya 4 mois

L'accident de Chloe

Chapitre 1

"Attention, Chloé!"

Chloé relève la tête mais ne voit rien. Elle ne voit pas Marie qui est déjà hors de son champ de vision, elle comprend juste que quelque chose ne va pas. Elle ne voit rien mais sent une douleur fulgurante dans les jambes. La douleur est telle qu'après milisecondes où elle se voit basculer, elle s'évanouit.

Elle reprend conscience dans un endroit bruyant, où tout vibre : elle voit un homme avec un casque qui semble régler une perfusion. Elle voudrait se lever pour lui demander pourquoi elle est là, mais elle sent qu'elle ne peut pas bouger, elle est sanglée. Elle voudrait parler mais elle est soudain envahie par une torpeur profonde.

Elle émerge dans une chambre blanche, très ensoleillée. Elle se sent encore tout engourdie mais prend petit à petit conscience de l'état où elle est. Elle est allongée sur le dos, sa jambe gauche est immobilisée dans un platre jusqu'au genou, sa jambe droite est elle totalement prise par un autre platre bleu. Entre ses jambes, elle sent quelque chose d'épais. Elle prend conscience qu'elle a aussi très très envie de faire un petit besoin… Elle cherche des yeux et finit par trouver un bouton sur lequel elle appuie.

Au bout de deux minutes, une infirmière arrive:

"Bonjour Mademoiselle, comment vous sentez-vous?

-euh… bien.

-Vous vous demandez ce que vous faites ici? Et bien une de vos amis vous est rentrée dedans en snowboard. Rassurez-vous, elle va bien, mais sa planche vous a causé un sacré choc! Vous avez eu une fracture du fémur droit et une double fracture tibia-péroné sur la jambe gauche. Heureusement, les deux fractures n'ont pas nécessité d'opération, mais vous allez devoir rester 8 semaines avec ces platres…

- ah… euh… ok.

- Le médecin viendra vous expliquer tout cela tout à l'heure. Vous n'avez besoin de rien?

-euh… si… c'est que j'aurais besoin de … comment dire…. allez au petit coin?

-Je vous avais mis un change complet pour cela, ne sachant pas combien de temps vous resteriez inconsciente. Mais maintenant que vous êtes réveillée, je vais appeler une aide soignante, nous allons vous aider à vous mettre en place au petit coin… "

Pendant que l'infirmière va chercher de l'aide, les mots font leur chemin dans son cerveau : elle comprend tout à coup ce que veut dire "change complet" et fait le lien avec l'épaisseur qu'elle sent entre les jambes : elle a une couche, et elle allait bientôt faire pipi dedans! Cette pensée la saisit de honte : une fille de 28 ans qui ferait dans sa couche? Beurk!

L'infirmière revient accompagnée et la transporte dans les toilettes.. Les deux femmes lui proposent de l'aider, mais Chloé refuse, arguant qu'elle va se débrouiller, il faut bien qu'elle s'entraine pour après sa sortie d'hôpital. L'infirmière et sa collègue sortent alors, en promettant de revenir dans 5 minutes. Chloé se retrouve seule, un peu démunie, avec sa chemise de nuit, le change complet blanc , sa jambe droite tendue devant elle et sa jambe gauche qui fait un angle droit imparfait et repose au sol. Et surtout, une furieuse envie de faire pipi!

En s'aidant des poignées et de ses fragiles appuis au sol, elle réussit à faire glisser le change au sol. Il était temps! A peine se rassoit-elle qu'un puissant jet de pipi sort et tombe dans les toilettes dans un bruit de cascade. Elle se laisse aller en savourant cet instant. Elle doit à nouveau se contorsionner pour s'essuyer. En se rasseyant sur les toilettes, elle se dit que tant d'efforts pour un simple pipi, la vie quotidienne ne va pas être simple, pendant 8 semaines! D'ailleurs, ne vaudrait-il mieux pas mutualiser les efforts et faire tous ses besoins en même temps? Elle n'a pas le temps de pousser plus loin son plan, elle entend les voix de l'infirmière et de l'aide soignante, dans l'entrée de sa chambre. Elle n'a aucune envie qu'elles la voient ainsi, elle remonte prestement le change complet sur son intimité.

Une demie heure plus tard, le médecin lui rend visite. Il lui explique qu'elle a eu de la chance dans son malheur : non seulement elle n'a pas du être opérée, mais elle va pouvoir rentrer chez elle dès le lendemain. En plus, elle a une amie formidable : Marie, qui se sent responsable, a assuré qu'elle viendrait s'occuper d'elle pendant ses 8 semaines. ça tombe bien, car si la mutuelle de Chloé prend bien en charge le rapatriement chez elle, les frais d'hospitalisation à domicile ne sont que partiellement remboursés. Chloé est un peu surprise que Marie soit si prévenante, alors qu'elle ne la connait pas si bien que ça. Elle fait partie du groupe d'amis avec lequel elle est partie au ski, mais durant tout le séjour, elles n'ont pas été particulièrement proches.

Elle passe le reste de la journée à se reposer et à recevoir ses amis qui se sont inquiétés d'elle. Ils sont tous là, sauf Marie, qui est rentrée à Paris, pour se préparer à accueillir Chloé. Elle les rassure sur son état, essaie de plaisanter, même si elle ne peut pas s'empêcher qu'elle est en couche devant ses amis, la honte! Heureusement, ils ne peuvent rien voir tant qu'elle est sous les draps!

En fin de journée, elle rappelle l'infirmière et l'aide soignante pour retourner aux toilettes. Une fois de plus, les deux femmes la laisse 5 minutes, sauf que cette fois-ci, l'infirmière lui a dit qu'elle lui apporterait un nouveau change. Chloé a protesté, mais l'infirmière lui a dit que c'était préférable. Les 5 minutes passent très vite, le temps d'enlever la couche, de faire son petit besoin, de s'essuyer, les deux femmes sont déjà là. Chloé cache tant bien que mal son intimité sous sa chemise de nuit. Elle est transportée sur son lit, et on relève sa chemise de nuit. Elle est extrêmement mal à l'aise, mais en quelques secondes, l'aide soignante la lange avec des gestes précis et doux. Finalement, cette situation embarrassante n'a duré que quelques secondes, et ce n'était pas si terrible!

Elle se réveille brutalement avec une terrible envie! Il est 4h30 du matin, elle a dormi de façon agitée, mais là, elle est bien réveillée, il faut qu'elle aille aux toilettes immédiatement! Elle appuie sur la sonnette et attend. Au bout de deux minutes, elle n'entend toujours aucun bruit de pas dans le couloir, elle sonne à nouveau. Elle fait de petits mouvements pour essayer de calmer son envie. La pression devient de plus en plus insoutenable. Tout un coup, elle a un flash : et si elle faisait dans sa couche? Cette idée subite lui fait d'un seul coup lâcher les vannes : un torrent de pipi jaillit dans sa couche et descend vers les fesses, car elle est allongée sur le dos. Chloé ne pense plus à rien, si ce n'est à l'immense soulagement qui l'envahit. En fait, une sensation de bien-être commence à poindre : ses fesses sont au chaud, enveloppées par quelque chose de très doux. Et la couche gonflée, lourde exerce une pression sur son intimité qui n'est pas pour lui déplaire. Elle a fermé les yeux, prête à se rendormir, l'esprit apaisé, quand elle entend un raclement de gorge.

Elle ouvre brutalement les yeux et voit une aide soignante qui la regarde avec impatience.

"Heu… Désolée de vous avoir appelée, c'était une fausse alerte!

- Quoi? Vous m'avez appelé pour rien?

- Non non! C'est juste que je voulais aller aux toilettes, mais finalement c'est rien, c'est passé!"

L'aide soignante déteste être dérangée en pleine nuit, surtout pour si peu. Elle sait très bien ce que Chloé a fait, et pour la ridiculiser et la dissuader de l'appeler à nouveau, elle soulève brusquement le drap.

"Ah bon, c'est passé? Laissez-moi voir!"

Chloé ne peut s'empêcher de rougir : la sensation de bien-être qui l'envahissait il y a quelques instants encore a laissé la place à une honte sans précédent. Elle est là, une femme de 28 ans avec une couche pisseuse entre les jambes. Ses jambes sont légèrement écartées à cause des platres, sa chemise de nuit est remontée un peu durant la nuit, dévoilant la couche quasiment dans son intégralité. Elle a l'impression que si quelqu'un rentrait dans la pièce, son regard ne pourrait qu'être attiré par cette énorme couche! Car elle lui ensemble énorme maintenant, surtout d'un point qui va de l'entrejambe aux fesses. Elle ressent distinctement toute cette partie enveloppée dans quelque chose de chaud et poisseux, cela lui semble tout à fait répugnant. Ajouté à cela, une odeur âcre de pipi lui est montée au nez lorsque l'aide soignante a retiré le drap.

Celle-ci savoure son triomphe quelques instants puis lui dit :

"Je viendrai vous changer à la fin de mon service, d'ici là, dormez!"

Elle sort laissant la pauvre Chloé dans tous ses états. Les larmes lui montent aux yeux, elle se sent extrêmement honteuse et sale. Elle voudrait arracher cette chose autour de ses fesses. Pourtant, elle ne le fait pas, se disant que l'aide soignante serait encore plus désagréable si elle l'enlevait. Elle essaie de penser à autre chose, de faire abstraction, mais régulièrement une pensée revient comme une sorte de rengaine enfantine "Elle a fait dans sa couche-euh! Elle a fait dans sa couche-euh!".

Elle finit par s'endormir, mais pour être quasiment tout de suite réveillée par l'aide soignante qui vient d'entrer. Il doit être 7 heures du matin, elle vient la changer. Dans un état de demi-sommeil, elle voit la femme retirer le drap, défaire les adhésifs, retirer la couche, la rouler en boule et l'essuyer avec des lingettes. Elle enregistre toutes ses informations mais ne ressent rien de particulier, tout son esprit étant accaparé par la perspective de dormir à nouveau. L'aide soignante l'aide à se lever et la conduit aux toilettes en lui disant de faire ses affaires le temps qu'elle aille chercher un nouveau change.

Toujours dans un état léthargique, elle pousse pour faire un petit pipi, tout en fermant les yeux pour retrouver le sommeil au plus vite. L'aide soignante la réveille à nouveau, la réinstalle dans son lit et la lange sans qu'elle émette la moindre protestation. Elle sombre dans un sommeil profond dont elle est tirée à peine une heure plus tard!

Cette fois-ci, c'est l'ambulancier qui va la transférer à Paris. On l'installe sur un lit roulant dont on relève le dossier et on la fait descendre dehors par les ascenseurs. Dehors, une ambulance de petite taille l'attend, avec un autre ambulancier. On installe son lit dos au chauffeur puis on lui montre qu'elle a une bouteille d'eau à portée de main et que si elle a besoin d'autre chose, elle n'a qu'à appeler les ambulanciers qui sont à porté de voix, dans son dos. Encore ensommeillée, elle se dit qu'il faudra bien leur demander une pause sur le trajet. Non seulement une pause pipi, mais aussi une pause pour l'autre chose… En y réfléchissant, ça fait 48 heures qu'elle n'a pas été à la selle! D'ailleurs elle sent que ses intestins travaillent. Bon, ils feront forcément des pauses pour se relayer, elle leur demandera à ce moment-là. Vaincue par la fatigue de cette nuit agitée, elle s'endort rapidement alors que l'ambulance se met en route.

Elle se réveille brutalement en nage. Elle met quelques secondes à comprendre où elle est, à se souvenir de l'accident, de l'hôpital, de l'ambulance… Elle doit avoir dormi longtemps car la luminosité a changé. La voiture est à l'arrêt, mais le moteur tourne encore. Elle se retourne et demande à un ambulancier où ils sont.

"Nous sommes à un peu plus de 100 km de Paris.

- quoi? j'ai dormi tout ce temps? Et nous ne nous sommes pas arrêtés?

- Ah si, on s'est déjà arrêté deux fois. Mais vous dormiez tellement profondément que vous ne vous en êtes pas rendu compte.

- Ah…. Euh… Et on pourra s'arrêter à nouveau bientôt? Parce que… voyez-vous… enfin…

- Oui, pas de problème madame! Dès qu'on sera sorti de ce bouchon. Enfin c'est un sacré truc, hein, c'est à cause des travaux, ils réduisent les voies et la bande d'arrêt d'urgence. Il va falloir un peu de temps pour en sortir."

Chloé n'aime pas du tout ça. Si elle s'est réveillée en sursaut, c'est que son ventre lui fait mal. Elle retrouve une sensation depuis longtemps oubliée, celle d'avoir une envie terrible de faire caca. Elle retrouve alors les mêmes tentatives pour atténuer l'envie que quand elle était petite fille. Elle respire rapidement, comme une femme qui va accoucher, elle sert fort ses jambes l'une contre l'autre, elle fait des petits mouvements de bassins, elle presse son entrejambe avec ses mains.

Elle en oublie presque les ambulanciers, à quelques centimètres d'elle, qui ont vite compris ce qu'il se passait. Mais ils ne peuvent vraiment rien faire, la voiture est bloquée, et il n'est pas possible de s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence.

Chloé a de plus en plus de mal à lutter, elle émet des petits gémissements, qu'elle espère inaudibles des ambulanciers, mais qui la soulagent à peine. Son visage est contracté par l'effort. Elle presse de plus belle ses deux mains sur son entrejambe, comme pour bloquer l'inévitable. Elle se répète "Je peux me retenir, je peux me retenir… je ne vais quand même pas faire dans ma couche…. Même si c'est fait pour ça!" Comme la veille, cette pensée libère les vannes : elle sent que ça y est, le processus est lancé et rien en l'arrêtera!

Instinctivement Chloé décolle ses fesses du brancard en s'appuyant sur les talons et sur les bords du brancard avec les mains. Dans ce même mouvement, elle sent ses deux fesses s'écarter et très long étron en sortir avec force et rapidité. Son caca a butté contre le fond de la couche et force maintenant le passage vers toutes les directions possibles. Elle sent sa couche changer de forme, une sorte de bosse poindre vers le milieu de son entrejambe. Elle ne pense plus à rien, elle a bloqué sa respiration, fermé les yeux, elle crispe son visage, serre les mains sur les bords du lit. Elle n'a qu'un seul but : pousser, pousser pour enfin atteindre le soulagement.

Enfin, la pression diminue, elle reprend sa respiration, le mouvement s'arrête. Elle sent ses fesses qui sont encore écartées par une masse visqueuse et dure, mais au moins, plus rien ne sort. Sans penser à rien, elle se laisse retomber sur le lit, épuisée par l'effort. Elle sent alors distinctement l'ampleur de ce qu'elle a dans la couche : une partie remonte entre ses fesses vers le bas de son dos tandis que le reste se déplace vers son entrejambe. Cette sensation la surprend, c'est totalement nouveau, mais derrière la curiosité de la chose, il y a quelque chose qui ressemble à de la satisfaction. Elle ne peut s'empêcher de retrouver un autre réflexe de petite fille : elle porte la main à son entrejambe et tate la bosse produite. Elle sent la chaleur de son caca à travers le plastique et s'étonne de voir l'ampleur de la zone touchée. Où qu'elle tate, elle sent qu'il y a de la matière entre la couche et sa peau.

"Il y a une aire dans 2000 mètres, madame, tenez-bon!"

Elle sursaute et retire brutalement sa main. Sans qu'elle s'en rende compte, la voiture roule à nouveau à une vitesse normale et les ambulanciers ne se doutant pas de ce qui vient de se produire, essaient de l'encourager.

Elle est à nouveau submergée par la honte et ne sait absolument pas quoi répondre. Elle s'est faite caca dessus et pas qu'un petit même! La même rengaine revient "Elle a fait caca dans sa couche-euh! Elle a fait caca dans sa couche-euh!". Elle a l'impression que les deux hommes ne peuvent pas ne pas entendre cette rengaine.

L'ambulancier qui a parlé se retourne, curieux de n'avoir aucune réponse. Il voit que Chloé lui tourne la tête, et surtout qu'elle est plus calme que tout à l'heure, au moins extérieurement! Il comprend alors ce qui vient de se passer et ne peut s'empêcher de ressentir de la compassion pour la jeune femme. Il regarde son collègue embarrassé, puis se retourne à nouveau :

"Hmmm… On va s'arrêter pour …. euh… que vous puissiez vous changer….

- Ah non, surtout pas! Le plus vite possible à Paris!"

Chloé a parlé très vite, plus fort qu'elle ne voulait, mais l'image de toilettes d'une aire d'autoroute avec deux brancardiers qui l'aident à enlever une couche sale lui est apparue. Tout, mais pas ça!

Elle réfléchit que si ce n'est pas les brancardiers qui la change, ça sera Marie, à Paris. La pensée la glace d'emblée, mais lui semble moins détestable que l'aire et les ambulanciers.