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Vues: 145 Created: Il ya 4 mois Mis à jour: Il ya 4 mois

L'accident de Chloe

Chapitre 2

La fin du trajet lui semble interminable : elle a extrêmement chaud, à cause de la chaleur qu'elle ressent autour d'elle, entre ses jambes en particulier, mais aussi à cause de la honte d'être dans une couche sale à 28 ans. Elle essaie de penser à autre chose, mais chaque mouvement de l'ambulance lui rappelle la masse collante présente à côté de ses fesses. Pour se rafraichir, elle demande à boire à un brancardier.

Arrivée à proximité de Paris, l'ambulance est prise à nouveau dans des ralentissements. Par intermittence, Chloé sent encore ses matières, plus froides maintenant, se presser contre elles, mais elle n'y prête plus attention, car une autre chose occupe son esprit : une autre envie, celle de faire pipi! Elle essaie de serrer ses jambes l'une contre l'autre, mais c'est difficile, à la fois à cause de ses platres et de ce qu'elle a entre les jambes.

Elle est fatiguée d'avoir à lutter à nouveau. Et puis, elle se dit qu'elle connait déjà la sensation de se faire pipi dessus. Et enfin, elle ne peut pas nier qu'elles déjà fait quelque chose de beaucoup plus sale dans sa couche, elle va de toute façon avoir honte au moment du change, rajouter un petit quelque chose ne changera pas grand chose!

Ce dernier argument la fait lâcher les vannes. La sensation est différente de la nuit dernière : la vague de chaleur descend à nouveau vers ses fesses, mais se répand différemment, en suivant les parties distendues de la couche. Les endroits où elle sentait des matières froides se réchauffent, sa couche devient plus lourde mais aussi plus souple, plus confortable. La honte ne la quitte pas, mais elle se sent mieux : soulagée et en sécurité. Elle sent qu'il ne peut plus rien se passer de grave.

Elle repasse ses mains sous sa chemise de nuit : la couche est gonflée et chaude. Si elle presse un peu plus fort, sous les épaisseurs, elle sent par endroit le relief de son caca. Au fur et à mesure que ses mains font le tour de sa couche, elle commence à se sentir bien et même… un peu émoustillée par la situation! Elle reprend conscience quand l'ambulance s'arrête brutalement : elle est dans sa rue, devant chez elle! Elle a juste le temps de retirer ses mains de sa chemise de nuit, que déjà les portes s'ouvrent et les ambulanciers entrent. Elle rougit fortement, mais les ambulanciers ne disent rien, conscient de l'embarras de Chloé. Ils montent lentement le brancard à travers l'escalier, le visage de Chloé reste cramoisi. Elle a peur de croiser un voisin, et que celui ci voit immédiatement quelle bêtise elle a fait. Arrivée à son étage, elle peut souffler, ils n'ont croisé personne!

Marie, qui a été prévenue du retour de Chloé, vient leur ouvrir. Elle embrasse Chloé sur la joue, en souriant, et lui demande si elle a fait bon voyage. Chloé, mal à l'aise, bredouille un "oui" d'une petite voix. On l'emmène dans sa chambre où son grand lit a été remplacé par un lit médicalisé plus petit, mais avec une poignée suspendue pour qu'elle puisse se lever. Les brancardiers l'installent avec douceur sur ce lit, puis prennent congé d'elle. Marie les raccompagne à la porte, puis revient dans la chambre. Elle approche une chaise du lit et regarde intensément Chloé. Celle-ci devient encore plus rouge. Marie prend la parole :

"Chloé, je sais que cette situation est pénible pour toi. Je veux dire, que je sois chez toi à jouer les infirmières…

Mais je me sens une grande responsabilité envers toi. Je te suis rentrée dedans parce que je ne maitrisais pas ma vitesse, parce que j'ai voulu épater la galerie. Et par ma bêtise, tu as été sérieusement blessée et je m'en veux à mort. Alors laisse-moi m'occuper de toi pour quelques semaines… Cela n'enlèvera rien à ma culpabilité, mais c'est important pour moi!

- Marie…. Tu n'es pas obligée!

- Non, mais c'est ce que je veux! Je veux payer ma dette, en t'aidant à te laver, en préparant tes repas et même en t'aidant à aller aux toilettes!

- Justement…

- Oh, je sais! J'imagine qu'ils t'ont laissé une protection pour le trajet! Ne t'inquiète pas, j'ai tout prévu! "

Elle se lève précipitamment et revient avec un paquet de lingettes pour bébé.

" Tu vois, j'ai tout prévu! Je sais que c'est embarrassant, pour toi comme pour moi, mais deux choses : un, je te promets d'être la plus délicate possible, et de deux, c'est quelque chose qui restera entre nous.

- Mais Marie…

- Mais non, ne dit rien! Allez, je vais te changer, ça doit être insupportable de mariner là-dedans"

Chloé, mortifiée, n'ose plus rien dire. Elle laisse Marie lui glisser une serviette sous le dos, relever délicatement sa chemise de nuit et écarter tant bien que mal ses jambes. Marie est évidemment surprise par la taille de la couche, qui semble très gonflée, mais ne dit rien pour ne pas vexer son amie.

Elle détache les attaches d'un côté puis de l'autre, et commence à tirer le devant de la couche vers le bas. Une odeur pestilentielle l'assaille immédiatement : elle comprend de suit, mais il est trop tard pour reculer. Elle continue de déplier la couche, dévoilant l'ampleur du drame : A partir d'un certain endroit, tout l'espace entre les élastiques est occupé par un caca en boule, qui a pris par endroit les formes de Chloé. En dévoilant ceci, Marie n'a pu s'empêcher de faire un "aaaah" sourd de dégout. Chloé fond instantanément en larmes, en se mettant les mains sur les yeux.

Après quelques instants de surprise, Marie réalise la détresse de son amie et remonte à la tête du lit pour prendre Chloé entre ses bras.

"Ma pauvre Chloé, comme ça doit être désagréable! Je suis désolée de ma réaction, tu sais… je ne m'y attendais pas du tout et c'est une sacrée surprise, tu vois! Mais quand je pense à ce que tu ressens, j'ai honte de moi-même, ça doit être très difficile pour toi! Mais ça aurait pu arriver à n'importe qui dans ta situation… Et puis, je te le répète, tout ça restera entre nous… Pour toujours!"

Les sanglots de Chloé se sont espacés, les paroles de Marie lui font du bien. Elle ne sent pas jugée par ce qu'elle a fait, qui n'est en fait qu'un accident. Elle reprend son souffle et dit avec un petite voix :

"Merci Marie… ça va mieux…. mais euh… Tu pourrais me changer maintenant?"

D'avoir les jambes écartées, l'intimité à l'air et au milieu une masse noirâtre qui sent fortement n'est pas très agréable.

Marie se reprend ses esprits et décide de se concentrer à sa tâche. Avec des lingettes, elle nettoie l'entrejambe de Chloé avec des gestes rapides. Elle jette les lingettes au milieu de la couche, puis la retire délicatement. Elle la plie et rattache les adhésifs. Au moment de saisir la couche en boule, elle la trouve lourde. Elle pense alors à ce qu'elle a fait : elle nettoyé une fille sale sans trouver ça particulièrement dégoutant, et là elle tient dans sa main sa couche encore chaude de ce qu'elle a fait dedans… Finalement, elle se dit que ce n'est pas si terrible cette situation, c'est même presque agréable. D'autant qu'elle voit au visage de Chloé qu'elle est soulagée.

Elle l'amène à la douche : elle enrobe de sacs plastiques les platres de Chloé et lui demande de se tenir à des poignées ventouses qu'elle a prévu pour ca. Elle s'occupe de passer le jet sur Chloé et de la savonner. Chloé se laisse faire docilement, elle est tellement heureuse de ne plus avoir cette couche sale autour d'elle qu'elle ne pense même à l'embarras que lui aurait causé cette situation en temps normal.

Une fois séchée, Marie l'amène aux toilettes où elle peut se soulager enfin en toute tranquillité. Marie l'aide également à manger puis à se préparer pour la nuit.

Elle lui explique qu'elle va partir pour la nuit, mais qu'elle reviendra le lendemain pour la matinée. Son employeur a accepté qu'elle fasse du télétravail tous les mains du moment qu'elle peut répondre au téléphone et qu'elle soit présente l'après-midi au bureau. Ainsi, elle ne laisse Chloé seule que la nuit et l'après-midi.

Chloé s'endort enfin dans son lit, après cette journée éprouvante. Elle est contente de retrouver ses draps, mais aussi une petite culotte et pas une couche entre ses jambes! De plus, Marie a l'air très prévenante et délicate, cela va bien se passer.

Quand elle se réveille le lendemain, il est 6h30 à son réveil. Elle a dormi du sommeil du juste, mais quelque chose de désagréable l'a réveillée :une envie de pipi. Elle se souvient que Marie lui a dit qu'elle serait là vers 7h30. Une heure à attendre! C'est impossible!

Elle se décide à aller coute que coute aux toilettes. Elle essaie d'atteindre la poignée au dessus de son lit, mais celle-ci est hors d'atteinte. Elle ne peut s'aider de ses jambes et chaque tentative est très fatiguante. Elle sent son envie grandir d'instant en instant quand elle fait des efforts intenses. Soudain, alors qu'elle s'élance encore vers la poignée, elle sent un jet de pipi traverser sa culotte et l'imbiber.

Elle est surprise de la chose, mais ressent en même temps un immense soulagement. Sans qu'elle pense à rien, le jet est vite suivi d'un autre flux qui inonde totalement sa culotte, sa chemise de nuit, son lit et commence même à humecter ses platres! L'intense soulagement passé, elle se rend compte de la situation. Sa petite culotte poisseuse lui colle à la peau et tout le lit est extrêmement désagréable. Passé quelques instants, elle se rend compte que tout devient froid et ne reste pas chaud comme dans la couche. Elle marine ainsi jusqu'à ce que Marie arrive. Elle a murement réfléchi, et quand Marie entre dans la chambre, elle la regarde et lui dit fermement :

"Marie, je veux que tu m'achètes des couches!"