L'accident de Chloe
Chapitre 4
Le temps semble arrêté : aucune d’entre elle ne fait le moindre mouvement pendant de longues secondes. Seuls leurs visages ont changé de de couleur : celui de Chloé est rouge cramoisi, celui de Marie est blanc comme un linge. Leurs deux cerveaux tournent à toute allure pour trouver quoi faire : que faire lorsqu’on trouve une amie en plein orgasme avec une couche doublement pleine sur les fesses (la couleur jaune de celle-ci, la bosse qu’on devine et une légère odeur ne laissent aucune doute à Marie)?
Que faire lorsqu’on vient de jouir bruyamment dans une situation qui n’est normalement pas de son âge ?
C’est finalement Marie qui rompt le silence en disant d’une voix sourde : « Je vais te changer ». Elle part chercher les lingettes dans l’autre pièce, Chloé reste pétrifiée, puis se rend compte qu’elle a laissé ses mains dans leurs dernières positions, une sur son sein et l’autre sur la bosse de sa couche. Elle les remet immédiatement le long de son corps, comme si rien ne s’était passé. Quand son amie revient, elle n’a d’autre choix que d’ouvrir lentement les cuisses pour qu’elle puisse accéder à sa couche. Marie détache lentement les scratchs et ouvre cette couche. L’odeur l’assaille comme la première fois, elle voit à nouveau cette masse sombre qui a encore une forme oblongue un peu écrasée. Elle ne peut pas ne pas voir qu’à proximité de l’intimité de son amie, le caca est « mouillé » par autre chose que du pipi : la cyprine, le jus intime de Chloé.
Marie utilise les lingettes pour nettoyer du mieux qu’elle peut, en essayant de faire au plus vite. Elle roule la couche en boule, et mécaniquement, sans y penser, sort une nouvelle Tena, la déplie et la met sur les fesses de son amie. Chloé attend qu’elle ait fini pour prendre enfin la parole.
« Marie, je … je suis désolée… Tu n’aurais pas du voir cela »
« Chloé, ce n’est rien… Je… Je vais oublier cela, tu veux bien? Et je n’en parlerai à personne ! »
« … Merci Marie… »
Chloé se dit qu’il faut qu’elles passent vite à un autre sujet. Elle lui demande alors des nouvelles de son collègue relou, dont Marie n’arrête pas de se plaindre depuis quelques jours. Marie répond en riant et la conversation devient tout de suite plus légère. Ouf ! Chloé est soulagée, elle sent que la relation avec Marie peut continuer sur les mêmes bases qu’avant, sans qu’il soit plus jamais fait mention de cette situation intime embarrassante. Après avoir discuté longuement, elle lui a préparé son repas, l’a amené aux toilettes et a fini par lui dire « A demain ! ».
Sur le chemin du retour, Marie repense à ce qui s’est passée. Quand elle a ouvert la porte et qu’elle a entendu les gémissements de son amie, elle n’a pas pu s’empêcher de s’approcher. Elle a très vite compris de quoi il retournait, elle aurait pu revenir sur ses pas, faire claquer la porte pour que Chloé arrête son manège et ne soit pas prise dans l’embarras. Mais non, son côté « voyeur » s’est réveillé, et n’a pas été déçu ! Enfin quand même, c’est strange, comme fantasme, non ? Se toucher à travers une couche pleine ? Puis elle se dit qu’il faut de tout pour faire un monde… En rentrant, elle se dit qu’elle va se renseigner. Elle tombe assez rapidement sur la page Wikipedia consacrée au fétichisme des couches, puis sur une page d’un site qui vend des couches pour adulte qui ne sont pas toutes blanches, mais avec des jolis motifs enfantins ! Tiens tiens… Mais il est tard, alors on verra la suite plus tard.
Chloé, elle, s’apprête à repasser une nuit en couche, mais cette fois-ci, elle se le jure, cela sera « normal ». Enfin, il va quand même falloir faire un petit pipi, elle ne pourra pas tenir sinon. Mais rien de plus, elle ne veut pas revivre la honte suprême de l’après-midi. Elle se jure de ne plus se masturber dans la couche. Elle imagine que lors du change, Marie risque de deviner si elle s’est masturbée ou non, maintenant qu’elle l’a surprise ! Le pipi jaillit enfin, libérant la pression sur sa vessie. Non seulement, c’est un soulagement, mais cette chaleur maintenant familière, cette couche gonflée, c’est très agréable… Mais elle chasse vite toute autre pensée, et se met à lire avant de s’endormir.
Le lendemain, personne ne parle de l’incident de la veille. Le changement de couche se fait de façon assez mécanique, les discussions sont légères, toutes les deux font de gros efforts pour que leurs échanges soient le plus enjoués possible, pour dissiper tout malaise. Chloé refait caca dans les toilettes à la fin de la journée. Lorsqu’elle entend le « plouf » caractéristique, elle ne peut s’empêcher de penser que c’est du gâchis, ce caca aurait été bien plus à sa place contre ses fesses dans une couche.
Le même soir, Marie poursuit ses recherches sur les ABDL et est surprise de voir le nombre d’adeptes de cette pratique ! Elle parcourt un certain nombre de pages Tumblr de femmes qui mêlent lingerie adulte et couche aux motifs enfantins. A la vue répétée de ces images, elle commence à être un peu émoustillée. Si sa sexualité a été hétéro et assez classique au début, elle a eu ensuite deux aventures avec des femmes qui ont lui laissé un gout de grande douceur. Elle s’est acheté depuis quelques sex toys et joue parfois avec en se remémorant ces rencontres passées ou en cherchant du porno soft.
Elle reste scotchée de longues minutes sur une photo. Il s’agit d’une femme vue de 3/4 dos, qui regarde la caméra par dessus son épaule. Elle a un air, disons innocent et vulnérable, elle a les joues rouges de honte, sa main gauche tâte le bas de son énorme couche rose à motifs de princesses. Marie se demande ce qui peut être sous cette main : une couche gonflée de pipi ? Ou une masse sombre ? Ou les deux ?? « La coquine ! » se dit Marie. Elle revoit alors la main de Chloé qui tatait la bosse sans équivoque de sa couche, et qui la pressait entre ses fesses, en ayant visiblement oublié toute honte. Cette transition, de fille honteuse à fille qui jouit du plaisir de cette transgression, excite en diable Marie, qui sent comme quelque chose fondre en elle. Elle remue lentement les cuisses l’une contre l’autre et sent l’humidité caractéristique de son excitation poindre en elle. Le regard de la fille sur l’écran lui semble maintenant un peu moins honteux, mais plutôt mutin. Elle semble dire, comme Chloé, la veille : « Oui, je suis une coquine ! J’ai fait dans ma couche ! Et ça m’excite ! » Maintenant Marie se touche franchement, elle a chaud, la respiration lourde, elle regarde avec avidité la coquine en couche, ferme les yeux pour revoir Chloé et entendre ses gémissements. Elle accélère ses mouvements, sent qu’elle va atteindre le climax sans même avoir besoin de ses jouets, une main frottant son intimité, l’autre son sein. Elle jouit rapidement, en s’imaginant qu’elle est synchronisée avec l’orgasme de Chloé de la veille.
En reprenant ses esprits, elle est sûre d’une chose : elle veut que Chloé reprenne son pied dans une couche! Et tant qu’à faire, autant que ça soit dans une jolie couche. Alors elle retourne sur ce site de vente de couches pour ABDL, et elle prend trois paquets de ces couches à motifs avec princesses ! Et puis, tiens une tétine aussi ! Elle se déconnecte, satisfaite de son plan.
Les trois jours suivants, tout se passe plutôt normalement. Aucune des deux ne reparle de l’incident, les couches que Chloé utilisent sont « normalement » mouillées. La seule chose qui semble un peu anormale à Chloé est le temps que Marie passe à son change. Parfois, au moment de nettoyer son intimité, elle passe la lingette un peu plus lentement sur son clitoris. Un frisson pourrait naitre si elle s’attardait plus, mais elle passe à autre chose, comme si elle voulait être sûre de ne rien déclencher chez Chloé.
Le stock de couches commence à baisser sérieusement. Quand Chloé lui fait remarquer, Marie dit qu’elle va s’en occuper. Chloé a cru avoir vu un léger sourire en coin quand Marie disait cela, mais c’était très fugace.
Le lendemain, Marie arrive en souriant dans la chambre de Chloé : « J’ai une surprise pour toi! » Elle sort alors de son sac deux paquets rectangulaires imposants où il est écrit Princess Pink. Le paquet est transparent et laisse voir une série de couches épaisses blanches à motifs roses. Le côté du paquet ne laisse aucun doute, les motifs représentent des princesses et des licornes ! Chloé est estomaquée, elle ne s’attendait pas à ça ! Marie prend la parole sans attendre qu’elle reprenne ses esprits. Elle explique avec un grand sourire qu’elle s’est bien renseignée. Elle a vu que nombre de personnes ont le même fantasme que Chloé :
« Beaucoup de monde kiffe le même truc que toi en fait : se faire plaisir dans sa couche. Alors voilà… Si toi aussi, tu veux en profiter, autant que cela soit dans de jolies couches ! »
Chloé est très surprise, mais elle hoche la tête sans rien dire. Elle n’imaginait pas un instant que d’autres personnes avaient ce même attrait pour les couches qu’elle s’est découvert. Ni qu’il existait des couches pour adultes à motifs. Elles sont très belles d’ailleurs constate-t-elle quand Marie en sort une du paquet. Marie enlève les scratches de la Tena de la nuit qui est bien gonflée. Elle la roule en boule, nettoie Chloé avec une lingette, puis commence à déployer une Rearz Princess. Chloé n’ose pas lui dire que d’habitude, Marie la laisse aller aux toilettes le matin, elle ne lui met la couche que quand elle part en début d’après-midi. Chloé a trop envie de tester cette couche ! Elle sent de suite la douceur rassurante de la couche, et l’épaisseur est plus réconfortante. Elle ne peut se retenir de passer sa main sur l’avant et l’arrière de sa couche, sous les yeux amusés de Marie. Le plastique est très doux, et a un bruit caractéristique qui lui plait bien.
« Elles sont vraiment… très belles ! Et si douces… Merci Marie ! » dit-elle en souriant.
Marie part télétravailler dans la pièce à côté, laissant Chloé à l’écoute de ses sensations. Elle se trouve vraiment mignonne dans cette tenue, elle fait plusieurs selfies pour pouvoir admirer cette couche splendide sous différents angles. Elle se dit qu’il faut vite tester d’autres sensations, mais elle n’a pas grand chose en stock… Elle attrape la bouteille d’eau à son chevet et la vide consciencieusement. Quelques minutes plus tard, l’envie est là. Elle entend vite le petit « shhh » caractéristique et sent la chaleur qui envahit sa couche, la fait gonfler et la rend incroyablement confortable. Il ne s’agit d’ailleurs pas que de confort mais d’une excitation naissante. Mais Marie est dans la pièce à côté, et même si elle l’a déjà surprise et qu’elle lui a donné une sorte de bénédiction en lui achetant ces couches, Chloé ne peut pas s’imaginer se masturber alors qu’une mince cloison la sépare de son amie. Cette après-midi, lorsqu’elle sera seule, elle pourra se laisser aller tranquille! Elle reprend une photo et constate que le fond autour des princesses n’est plus aussi blanc qu’avant !
En fin de matinée, Marie vient voir Chloé pour papoter. Elle se doute que Chloé a fait pipi, mais ne lui propose de la changer pour autant. Elle sait que ces couches ont une très bonne absorption, et puis elle se dit que Chloé doit kiffer cette sensation. Elle emmène Chloé déjeuner, toujours avec sa couche entre les jambes. Celle-ci ne dit rien, un peu honteuse de demander à Marie de la changer, mais aussi un peu excitée par la situation. Sauf que la bouteille d’eau bue toute à l’heure fait encore son effet, elle sent une envie de plus en plus pressante lui titiller le bas du ventre. Elle n’a encore jamais fait dans sa couche devant Marie, en fait, elle n’a pas fait pipi devant quelqu’un depuis sa petite enfance !
Marie, elle, a bien senti que son amie est en train de lutter, elle fait mine de n’avoir rien vu. Alors qu’elle a le dos tourné pour couper des endives, elle entend un changement dans la respiration de son amie et un petit chuintement léger. Elle ne veut surtout pas montrer qu’elle entend, alors elle continue de couper lentement ses endives. Lorsqu’elle se retourne doucement, elle voit Chloé le visage cramoisie qui retire précipitamment sa main d’entre ses jambes.
Chloé se sent pleinement soulagée, si elle n’a pu s’empêcher de rougir, elle trouve également très agréable la couche devenue énorme entre ses cuisses, et chaude. Elles déjeunent tranquillement sans mentionner la chose, mais les deux femmes pensent régulièrement à la situation avec excitation.
A la fin du repas, Marie ramène Chloé dans sa chambre et lui demande enfin si elle veut être changée. Chloé rougit à nouveau, et se met à bafouiller…
« Heu… Tu sais... Je sais pas si c’est nécessaire… Elles sont tellement grosses ses couches qu’elles peuvent retenir plusieurs pipis, non ? Et là, je n’ai en fait qu’un petit…. »
« Menteuse ! Tu as certainement fait un gros pipi vu le temps qu’il a duré » pense Marie, mais elle n’en dit rien. Elle se contente d’acquiescer et de dire « Ok, alors je te la changerai quand je reviens en fin d’après-midi ». Chloé se doute bien que son amie n’est pas dupe, mais l’envie de jouer avec cette couche si épaisse est trop forte.
Marie lui souhaite un bon après-midi, prend ses affaires et s’en va. Lorsqu’elle entend la porte claquer, Chloé attend un peu puis laisse sa main lentement commencer à faire le tour de cette énorme couche gonflée. Elle n’imaginait pas qu’elle puisse être aussi épaisse. Le plastique est doux, chaud, elle en explore méthodiquement chaque centimètre carré. L’odeur est légère, on dirait un léger parfum de noisettes.
De l’autre côté de la porte, Marie est restée sur le palier sans un bruit, et regarde sa montre, le coeur battant. Dès que Chloé lui a annoncé garder sa couche pleine de pipi, elle a su qu’elle allait se faire plaisir, et Marie ne veut rien louper de cela. Elle n’a jamais fait cela de sa vie, mais il faut qu’elle le fasse. Et puis, elle n’a pas de réunion cette après-midi, elle devait de toute façon faire du télétravail, elle n’est pas à quelques minutes près. Quand 5 minutes sont passées, elle glisse avec d’infinies précautions la clé dans la serrure et pousse lentement la porte. Elle la referme sans un bruit, s’approche à pas de loup de la porte de la chambre qu’elle a laissé légèrement entr’ouverte en partant. Comme la première fois où elle a surpris Chloé, elle entend une respiration marquée et un bruit de plastique qu’on froisse venir de la chambre. La première fois elle était rentrée dans la chambre sans se douter ce qu’il attendait. Là, elle reste sans bouger près de la porte, brulant d’envie d’en voir plus, mais terrifiée à l’idée de se faire griller. Elle a alors une idée diabolique : elle sort son téléphone, allume la vidéo et glisse lentement son bras par l’entrebâillement de la porte. Elle voit de biais l’image de son amie se former, elle essaie d’ajuster autant que possible son cadrage.
Le son change lentement : les frottements contre le plastique se mettent à suivre un rythme régulier, accompagnée par sa respiration. Puis, elle entend un chuchotement d’abord ténu, puis de plus en plus fort. « Elle a fait pipi dans sa couche-euh… Oui… Un gros pipi… Pipi dans sa couche-euh… ». L’excitation de Marie est à sa comble, la chaleur caractéristique se répand dans son bas-ventre, elle sent sa culotte se mouiller inexorablement. Elle a le plus grand mal à rester silencieuse et immobile, elle essaie de se concentrer sur le cadrage du film mémorable qu’elle est en train de faire. Chloé a encore accéléré le rythme et le volume sonore, Marie se mord les lèvres en essayant de maitriser son souffle. Chloé jouit enfin dans un cri libérateur. Marie entend un petit bruit de plastique, puis plus qu’une respiration apaisée. Elle ramène alors doucement son bras vers elle, éteint l’enregistrement. Elle entreprend son voyage silencieux vers la porte d’entrée. Chloé est trop occupée à reprendre ses esprits et son souffle pour prêter attention à ce qui se passe dans le couloir.
Une fois dans la rue, elle marche rapidement, se sentant à la fois extrêmement honteuse et incroyablement excitée. Elle presse le pas, grimpe les escaliers quatre à quatre et ouvre la porte de son logement. Elle a une envie irrésistible de regarder la vidéo, mais il y a aussi un petit besoin à satisfaire rapidement avant ! Elle se dirige vers les toilettes quand son pied butte contre quelque chose : le 3ème paquet de Rearz Princess qu’elle n’a pu prendre ce matin. Une pensée folle lui traverse alors la tête…