Vues: 70 Created: Il ya 2 mois Mis à jour: Il ya 2 mois

Romain et Fleurian

Chapitre 1

Depuis tout petit, j'ai toujours été attiré par les accidents dans la culotte de mes copains. D'abord ça a été les flaques de pipi sous les chaises d'école de mes petits camarades, puis c'était surtout lorsque j'étais en colonie de vacances, où je me régalais de voir les ronds jaunes des pipis au lits de la nuit, pudiquement caché par la couverture et le drap, qui étaient resté tirés et non pas rabattus pour "aérer" le lit, mais aussi, les cacas dans la culotte des petits (et des moins petits, qui avaient mon âge), au retour des balades un peu longues.

Là, j'étais aux anges, je ne sais pas trop décrire ce que je ressentais à les regarder marcher comme ça, dans leur slip bien rempli, et la bosse caractéristique aux fesses. Probablement quelque chose entre l'horreur de ce qu'ils avaient fait et la fascination qu'ils l'aient fait quand même, surtout quand je soupçonnais que l'accident n'était peut-être pas aussi irrémédiable que ça ! Du type : l'enfant qui se laisse délibérément aller dans la culotte parce qu'il n'a pas de papier pour s'essuyer ! ... Certains ne semblaient pas plus gênés que ça par ce qu'ils avaient fait et je ne comprenais pas. Arrivés à la colonie, ils récupéraient rapidement des affaires propres et allaient tout de suite se laver, j'aurais bien aimé être là aussi pour les voir à ce moment-là, voir leur culotte toute sale collée aux fesses, mais ça ne s'est jamais fait.

Bien qu'amusé et attiré par tout ça, enfant, il ne m'est jamais rien arrivé de tel, je crois que j'en aurait sans doute été mort d'horreur et de honte, et c'est probablement ce sentiment démesuré et paradoxalement cette fascination mêlée qui, au moment de ma puberté, vers 11 ans, a tout fait basculé...

D'abord insidieusement, j'ai commencé à regretter de ne plus avoir de souvenir de pipis au lit, et, alors que j'avais déjà dépassé l'âge auquel ça ne doit plus arriver, une nuit où j'étais super énervé et ou je n’arrivais pas à dormir à force de penser à tout ça, après des heures d'hésitation, j'ai fini par faire pipi dans mon lit, comme ça, juste pour voir comment ça fait, juste par jeu et, malgré l'horreur de la situation, les fesses trempées, la culotte de pyjama toute mouillée, j'avais adoré ça, et le plaisir que j'en avais éprouvé était plus fort que l'appréhension de la réaction de ma mère le lendemain matin... mais je ne l'ai pas fait souvent : pas discret, trop gênant le lendemain matin, impossible à cacher à une maman !

J'avais 12 ans quand un événement inattendu dont j'ai été le témoin privilégié est arrivé. Cet événement m'a énormément marqué. À l'époque, j'étais tout le temps avec un super copain. Comme moi, il était relativement timide. On était souvent ensemble, d'autant plus qu'il habitait la même rue que moi et qu'on se connaissait depuis la maternelle.

Un jour, donc, à la fin d'une journée, je me souviens c'était vers la fin de l'année scolaire, on prenait le bus pour aller du collège à chez nous. Il y avait une quinzaine de kilomètres et, ce jour-là, sur la route, il y avait eu un accident et toute la circulation était bloquée. J'étais assis à côté de Fleurian (c'était son nom) et on avait rien d'autre à faire que d'attendre. À un moment, Fleurian me dit qu'il aimerait bien que ça se dépêche, parce qu'il avait une super envie de chier, parce qu'il avait pas eu le temps d'y aller avant, à cause l'interro de cette salope de prof de math.

Et le bus continuait à ne presque pas avancer. Je le voyais qui commençait à ne pas être bien et à devenir tout pâle. Et là j'ai commencé à me dire, bien que ce soit mon meilleur copain, que j'adorerais le voir faire dans sa culotte, peut-être pas dans le bus, là au milieu de tout le monde, parce que ce serait trop la honte pour lui et pour moi son meilleur copain, mais après, quand on serait plus que tous les deux, sur la route de la maison...

Le bus continuait à avancer, mètre par mètre, et je voyais Fleurian qui de temps en temps crispait tous ses muscles en fermant les yeux très fort. Moi, de minute en minute, je devenais de plus en plus énervé à l'idée de ce qui pourrait peut-être arriver. Je n’osais pas y croire. Finalement, on est arrivé à la hauteur de l'accident, avec les exclamations de tout le monde, à l'exception de Fleurian qui restait crispé et contracté de partout et semblait très mal. Finalement, on est arrivé à notre arrêt : ouf pour lui ! Dans une minute, on ne serait plus que tous les deux et les autres seront déjà loin... Fleurian s'est levé… ça se voyait : il était très mal. On a pris le chemin de chez nous. Pour rentrer, on prenait le petit square et Fleurian m'a dit qu'il s'arrêtait d'office au WC qui étaient là. Il marchait tout doucement par rapport à d'habitude et ne parlait pas. Moi, je me disais : dommage... au moment où on y arrivait, j'aurais trop aimé... les WC étaient une espèce de petite bâtisse toute taguée. Arrivé à sa hauteur, il y avait une petite affiche collée sur la porte. Fleurian ne l'avait pas vu. Il m'a jeté son sac à 30 mètres et a couru en me disant de le prendre pour lui... À ce moment-là, je me suis dit : dommage !

Il s'est arrêté devant la porte. Sur la petite affiche, il y avait écrit : « Suite à (je sais plus quoi) ... les WC sont condamnés... »

Et là, j'ai vu le Fleurian le plus malheureux et le plus désespéré de la terre… et j'allais devenir le Romain le plus heureux. Je voulais lui dire que ce n'était pas grave, si des fois il n’avait pas le temps d'arriver jusqu’à chez lui et que je ne dirais rien à personne… Je m'apprêtais à le lui dire, mais il a tourné la tête vers moi et j'ai vu une larme couler sur son visage. D'un coup, ça n’a pas senti terrible autour de lui et, comme j'étais un peu derrière lui, j'ai vu que le bermuda de Fleurian se gonflait un peu au niveau des fesses. Je n’y croyais pas… c'était pourtant vrai : Fleurian était bel et bien, pour de vrai, en train de faire caca dans sa culotte devant moi… et il n’y avait que moi pour le voir. Ça sentait le caca autour de lui... Fleurian tentait encore de se retenir, sans doute pour limiter les dégâts… Mais, à un moment, jugeant que ça ne servait plus à rien, il a écarté un peu les jambes et a fini de satisfaire son besoin dans la culotte, sans plus du tout chercher à se retenir, en se disant que ça ne servait plus à rien, que c'était trop tard et que, sale pour sale, autant aller jusqu'au bout maintenant... Et là, je n'y croyais pas... il m'a regardé avec un regard tout triste et m'a dit :

- J'ai fait caca dans ma culotte… j'ai pas fait exprès… j'pouvais plus me retenir… dis, tu le diras à personne, hein ?

Il avait cette expression de bébé : j'avais adoré.

Il n'y avait plus rien à faire : Fleurian avait fait caca-culotte comme un petit garçon et moi j'étais subjugué par ce que je venais de voir : là, mon meilleur copain qui venait de faire caca dans son slip devant moi et je n'en avais pas perdu une miette.

Fleurian a dit en mettant sa main sur le bas de ses fesses pour juger des dégâts :

- Merde ! Qu'est-ce que je vais me faire engueuler par ma mère quand elle va le voir !

Moi, j'étais dans un état second. Je crois que si j'en avais eu envie, j'aurais pu le faire aussi à ce moment-là. Mais heureusement, ce n'était pas le cas.

Alors, je lui ai dit que ma mère ne rentrait que ce soir, après son travail et que s'il le voulait, il pouvait aller se laver chez moi avant de rentrer chez lui. Ma proposition lui a redonné le sourire.

Il m'a fait jurer que je ne le dirais à personne : évidemment que je lui ai promis...

Je lui ai rendu son sac, il la mit au dos, et on est reparti. Comme j'en mourais d'envie, je lui ai demandé comment ça faisait et il a dit :

- C’est drôle… j’en ai plein mon slip… et ça colle un peu.

Au début, il ne voulait pas écraser ce qu'il avait dans son slip. Mais ces efforts le rendant suspect envers les gens que l'on croisait, au bout de quelques mètres, il a continué normalement.

Il ne faisait aucun effort particulier pour ne pas trop écraser son caca dans la culotte. Je le regardais avec fascination en ne cessant de me dire que Fleurian avait fait dans la culotte et que là, il était en train de marcher dans son slip rempli.

On est arrivé à la maison, il n'y avait personne, je lui ai dit :

- Attends, reste en bas. Je t'ouvre. T'auras qu'à te laver dans la douche qui est dans le garage.

Moi, j'étais trop excité, je voulais assister à tout, et j'allais être servi.

Fleurian a posé son sac, il a doucement ôté le bouton du bermuda, défait la fermeture-éclair et, sans se gêner pour moi qui le regardait, il l'a laissé tomber à ses pieds.

Là, j'ai vu son slip blanc tout rempli : il ne s'était pas loupé. J'étais là, à le regarder… Je me doutais que ça devait le gêner, mais je n'arrivais pas à détacher mes yeux de lui.

Il m'a demandé si je pouvais lui prêter un short, parce que sa culotte avait débordé, et j'ai couru lui en chercher un, et quand je suis arrivé il était dans la douche, en train de retirer un slip irrécupérable. Il avait les fesses toutes sales. Il a mis le slip dans le sac en plastique que je lui ai tendu, a tiré le rideau et s'est lavé.

Un peu plus tard, il est rentré chez lui, dans mon short, sa culotte jetée dans la benne du voisin. Il pouvait rentrer : il n’y avait plus de risque.

Les jours qui suivirent, Fleurian était très renfermé. C'est à peine s'il osait me parler et j'en souffrais aussi, surtout qu'à cette époque, je n'avais vraiment pas beaucoup de copains et que les filles me faisaient globalement peur (ça s'est arrangé après). Je ne savais pourquoi je n’arrivais pas à lui dire comment j'avais adoré le voir faire dans sa culotte. On était très liés, mais je n'osais pas lui parler de ça. En plus, de l'avoir vu comme ça, c'était devenu une réelle obsession pour moi : je devais moi aussi le faire. Il le fallait. En plus, Fleurian me reparlerait comme avant, parce qu'il verrait que moi aussi....

Presque une semaine après, un mercredi, je m'étais retenu d'aller au WC toute la matinée. En fin d'après-midi, on avait été ensemble au manège sur la fête foraine qui était installée sur la place de notre ville. Fleurian ne faisait pas d'allusion à son accident de la semaine précédente, mais ce n'était toujours pas ça…

Après avoir fait quelques tours de manège, j'ai dit à Fleurian que je voulais rentrer, parce que j'avais envie… sans plus de détails. Fleurian n'a rien rajouté et on est parti. En chemin, j'avais réellement envie, mais peut-être pas au point d'avoir un accident. Je voulais le faire, mais je ne savais pas où ni quand… ni même si j'oserais. Et puis on est passé près d'un terrain vague où je savais qu'il y avait un endroit par lequel on pouvait entrer. C'était un endroit où, dans le temps, il y avait eu un atelier. Il restait encore des traces de l'activité et j'aimais bien y jouer, même si l'accès en était totalement interdit. J'adorais cet endroit : il y avait des vieux bus et même un vieux camion-grue, un peu comme celui des Dinky Toys. Je pense qu'à cet endroit, on devait réparer des véhicules.

J'ai entraîné Fleurian. On y avait déjà été plusieurs fois ensemble, même si on n’avait pas le droit. J'avais maintenant vraiment une grosse envie, c'était plus pour rire. On est monté ensemble dans le vieux camion-grue : c'était notre préféré. Il a commencé à jouer au conducteur et moi… j'avais trop envie pour avoir la tête à jouer. Alors, je suis descendu et j'ai dit à Fleurian qu'il fallait absolument que j'y aille… Je suis entré dans une petite baraque derrière le vieux camion, comme un zombie, la tête vide : j’avais pris la décision de faire ce qui me semblait la plus grosse bêtise de ma vie. Tout à l'écoute de ce qui allait se passer, après d'interminables minutes d'hésitations rythmées par les battements de mon cœur, au bord de la nausée tellement j'avais peur de ce que j'allais faire, les yeux dans le vide, un peu malgré moi, j'ai arrêté de me retenir...

Tout de suite, j'ai découvert ce que Fleurian avait vécu la semaine d'avant : d'abord le formidable bonheur de ne plus se retenir, accompagné du fait de se sentir léger tout d'un coup et de sentir tout de suite quelque chose descendre de mon ventre ; le moment de panique en sentant que ça forçait le passage et que ça allait arriver alors que j'avais pas baissé la culotte ; puis quelque chose de chaud a commencé à remplir ma raie en se faufilant un peu partout dans le peu d'espace entre le slip et mes fesses… ça faisait tout chaud et je sentais que ça prenait de plus en plus de volume dans ma culotte... c'était trop tard pour revenir en arrière, je faisais moi aussi caca-culotte. À un moment, ça s'est arrêté, mais j'avais encore terriblement mal au ventre et j'ai poussé dans mon slip… après un fugitif instant de bonheur, j'en avait plein les fesses... je sentais bien tout ce que j'avais maintenant dans la culotte. Comme j'avais un peu prévu le coup, j'avais un vieux slip qui me serrait un peu. Tout s'était écrasé et je le sentais bien : j'en avais devant et derrière. Ça faisait drôle. Je restais là, sans bouger, déconnecté de tout, en me rappelant les cacas dans la culotte de mes copains et en me disant que maintenant moi aussi je savais ce que ça faisait.

Je me revoyais, hagard, en poussant tout à l'heure dans ma culotte. Je me suis aperçu que j'avais aussi fait un peu pipi : il y avait un petit rond devant, mais ça se voyait pas trop.

Fleurian, qui devait me chercher, avait fini par me trouver et revenait vers moi me demandant pourquoi je ne lui répondais pas. En arrivant vers moi, il a dit :

- Ouah ça pue ! T'as marché dans une merde de chien ou quoi ?

Je ne répondais pas.

Alors, il m'a regardé avec un air interrogatif que je lui connaissais bien et m’a dit :

- T’as chié dans ton froc ?

Je devais le regarder avec un air de chien battu...

Il a touché, comme il l'avait fait pour lui, le fond de mon pantalon.

- Pourquoi t'as fait ça ?

- J'avais trop envie.

Sans lui en dire plus, nous sommes redevenus les meilleurs copains du monde, et nous le sommes encore à ce jour...

Sur le chemin du retour, j'avais peur qu'on me voit, mais ça s’est bien passé.

Je sais comment Fleurian a vécu tout ça, parce qu'il a fini par me le raconter, à force que j'insiste. Un jour, j'ai réussi à le convaincre : on l’a refait ensemble. Plusieurs fois, durant notre adolescence, on s'est livré à cette petite manie, ensemble ou individuellement. Puis on a grandi et aujourd'hui, bien que j'en aurais sûrement encore des fois envie, coincé dans les obligations familiales d'une vie bien remplie, il n'en est plus question.

Je ne vois plus Fleurian depuis des années.