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un club clystérophile

Le club clystérophile

En France, pendant les belles années 1990 l’internet n’existait pas encore, mais un précurseur est apparu sous la forme du MINITEL. C’était un très petit écran et un petit clavier, reliés à la ligne du téléphone. On pouvait déjà échanger des messages avec plusieurs correspondants.

C’est dans l’année 1995 que j’ai créé, sur Minitel, un «CLUB CLYSTEROPHILE». Très rapidement ce club a rassemblé une douzaine d’adhérents, mais malgré la prudence de nos conversations, les autorités ont brutalement fermé ce club sur Minitel après deux mois de fonctionnement. Les autorités n’ont pas répondu à nos demandes d’explication et n’ont même pas daigné indiquer quelle base juridique leur donnait le pouvoir de fermer ce lieu d’échanges par Minitel. Les adhérents ont continué à se rencontrer par petits groupes de 3 ou 4 personnes dans des cafés des Champs-Elysées à Paris, en veillant bien que leur conversation ne soit pas entendue par les autres clients. Dans cette atmosphère de semi-clandestinité, il nous semblait évident que l’Ordre des médecins voulait réserver aux médecins l’exclusivité d’administrer des lavements et pas seulement de les prescrire.

L’un des membres du club clystérophile était médecin, spécialiste gynécologue, que j’appellerai «notre docteur» dans le texte ci-après. Il était qualifié pour le suivi médical des femmes enceintes et à ce titre l’administration de la Protection Maternelle et Infantile lui envoyait les femmes enceintes qui étaient obligées d’obtenir tous les deux mois un certificat d’un gynécologue pour recevoir des allocations. Parmi les règles des bonnes pratiques médicales fixées par l’Ordre des médecins, l’examen gynécologique des femmes enceintes devait obligatoirement s’effectuer sur une patiente dont l’intestin n’était pas plein. C’est donc dans le strict respect des bonnes pratiques médicales que «notre docteur» laissait le choix aux patientes entre deux solutions : prendre un nouveau rendez-vous et revenir l’intestin vide, ou bien accepter un lavement tout de suite. La majorité des patientes préférait le lavement, tout simplement pour éviter un deuxième déplacement. «Notre docteur» aimait administrer des lavements à ses patientes mais aimait aussi entendre les sonores expulsions des lavements, la porte des toilettes était courte et laissait une large ouverture vers le bas.

La plus jeune des femmes membres du club clystérophile (que j’appellerai «Justine» ci-après) avait mentionné ce qu’elle considérait comme un abus médical. Elle n’avait pas encore vingt ans lorsque son médecin généraliste lui avait prescrit une radiographie de l’intestin. A cette époque, la coloscopie n’était pas encore performante et les radiologues procédaient à un lavement baryté injecté par une sonde à double ballonnets. Justine avait remarqué la présence de son médecin prescripteur à coté du radiologue le jour où elle avait subi ce lourd lavement et elle considérait cette présence comme du voyeurisme.

J’avais presque réussi à devenir l’amant de Justine mais elle m’a révélé ses préférences pour le masochisme et elle préférait les fessées bien plus que les lavements. A cette époque je ne voulais pas m’abaisser à des pratiques sado-masochistes que je trouvais indignes (vingt ans après, j’ai évolué et je suis devenu plus compréhensif) et j’ai orienté Justine vers un autre membre du club, Léon, un très bel homme, dominateur et autoritaire.

Mais manque de chance, Léon s’est révélé totalement homosexuel et recherchait exclusivement des jeunes hommes candidats à la soumission.

La plus surprenante des femmes qui ont contacté cet éphémère club clystérophile (que j’appellerai «Anna» ci-après) était exhibitionniste.

J’avais réussi à lui inspirer confiance et elle m’a révélé des actes considérés comme inavouables. Elle avait rencontré des «clients» voyeurs scatophiles et leur donnait rendez-vous dans des lieux déserts (forêt ou cours d’eau boisés). Anna se mettait 2 ou 3 suppositoires glycérinés et pouvait déféquer devant ses «clients» généreux.

Anna me faisait confiance et me recevait chez elle, j’apportais le bock, le tuyau et la canule, je lui administrais près d’un litre d’eau tiède, et je la complimentais sur la vigueur de son rendu du lavement.

A cette époque le bock et les poires en caoutchouc étaient les seuls instruments accessibles en France. C’est une vingtaine d’années plus tard qu’il est devenu possible d’acheter (par correspondance) des seringues métalliques de 140 ml permettant d’administrer de vrais clystères (comme du temps du roi Louis XIV). Et plus tard encore pour trouver des pompes Higgingson (un médecin anglais du 19e siècle). Cette pompe se compose d’une poire en caoutchouc traversée par un mince tuyau muni d’une valve d’entrée et d’une valve de sortie. A mon avis cet instrument est le plus érotique, c’est la main du donneur qui rythme l’allure de l’injection du lavement.

Mon meilleur souvenir du club clystérophile de 1995 c’est la rencontre avec Maelle, une superbe antillaise bien en chair. Pour un clystérophile, toutes les fesses sont émouvantes, mais les fesses de Maelle étaient exceptionnelles par leurs rondeurs généreuses et par la douceur de leur peau noire. Cette beauté avait probablement influencé la mère de Maelle, qui administrait à Maelle un lavement tous les quinze jours, pendant toute son enfance et toute son adolescence. Maelle était restée clystérophile et j’aurais certainement réussi à construire une relation durable avec elle, mais à ce moment ma vie professionnelle m’a obligé à partir travailler loin de la France pendant quelques années, et je savais qu’une belle femme comme Maelle était sollicitée par de nombreux prétendants et qu’elle ne m’attendrait pas.

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clyso Il ya 2 mois