Clara et Pierre
Miss Constipée
Clara et Pierre s'étaient rencontrés sur un site de discussion fétichiste. Ils s'étaient rendu compte qu'ils habitaient non loin l'un de l'autre. Après quelques hésitations, Clara lui avait fixé rendez-vous dans un café. L'idée était de faire connaissance, et ensuite et plus si affinités. Et affinités il y eut…
Maintenant qu'ils étaient dans un lieu plus discret, ils pouvaient parler de choses un peu plus personnelles et impolies.
« Alors c'est donc toi la miss constipée. »
Clara regarda ses pieds.
« Oui.
— Et là, tu l'es beaucoup ?
— Je ne suis pas allée à la selle depuis cinq jours.
— Tiens, je croyais qu'au bout de trois jours, tu te faisais un Microlax ou un Normacol. »
Clara prit une inspiration avant de répondre.
« Je voulais que cela soit toi qui… qui me débouche.
— Hé bien allons-y. Allons dans ta chambre, tu vas poser le bas. »
Clara enleva son jean et sa culotte, montrant un postérieur un peu grassouillet et une touffe de poils pubiens noirs.
« Sur le dos et relève to T-shirt. »
Pierre palpa méthodiquement l'abdomen de Clara, lui demandant si les pressions causaient de l'inconfort. Clairement, elle était encombrée et avait des gaz.
« Maintenant sur le côté pour la température. »
Il n'y avait aucune ambiguïté sur l'orifice par lequel la température serait prise. Clara s'allongea comme demandé et Pierre prépara un thermomètre en verre, dont il trempa l'extrémité dans un pot de Vaseline avant d'écarter les fesses de Clara et de la lui insérer doucement dans le rectum. Cela rappela à Clara des sensations d'enfance.
« Donc tu as délibérément laissé courir ta constipation ?
— Oui.
— Et tu te sens bien pleine maintenant ?
— Oui.
— As-tu mal au ventre ?
— Un peu.
— Et qu'attends-tu de moi ?
— Que tu me donnes un lavement.
— Une bonne purge ?
— Oui, une bonne purge.
— Tu sais que ce n'est pas très digne ?
— Je m'en doute.
— Et tu sais que ce n'est pas bon de rester constipée aussi longtemps.
— Oui. »
Le petit échange se poursuivi, puis Pierre retira le thermomètre, resté trois minutes. Clara était un peu surprise — elle avait l'habitude des thermomètres électroniques, dont la mesure est rapide, et n'ayant pas vu l'instrument, se demandait pourquoi il était resté si longtemps. Elle se retourna.
« Je crois que c'est la première fois que je vois un thermomètre médical en verre pour de vrai.
— Je n'ai connu que cela enfant. »
Pierre était de vingt ans son aîné.
« Mais remets-toi en position. »
Que comptait-il lui faire ? Lui donner un suppositoire ? Elle entendit des bruits de plastique ou de caoutchouc… des gants sans doute. Elle sentit ses fesses être écartées, et un doigt sur son anus.
« Pousse comme pour faire caca. »
Clara, un peu embarrassée qu'on évoque l'infantile « caca », obéit, et le doigt ganté et lubrifié de Pierre lui pénétra l'anus. Elle le sentit bouger dans son rectum.
« Effectivement, tu es encombrée. Ce ne sera bientôt plus le cas. Allons à la salle de bains. »
Pierre prit un sac dans ses affaires et en sortit le matériel une fois dans la salle de bains : une sorte de bouillotte munie d'un tuyau, avec une petite canule droite au bout du tuyau. Pierre régla la température de l'eau en l'éprouvant avec son poignet, puis commença à remplir la poche. Clara regardait d'un air à la fois plein de curiosité et d'appréhension.
« C'est la première fois que tu en vois un ?
— Oui enfin la première fois pour de vrai, j'en avais vu en photo sur le site. »
La poche avait maintenant pris un galbe prononcé et Clara se dit que ça faisait tout de même bien gros, deux litres. Pierre s'assura que l'eau coulait du tuyau, pour en chasser l'air, puis accrocha la poche à une tringle à serviettes. Il sourit en voyant le regard de Clara fixé sur l'appareil.
« Attends, puisque ça t'intéresse, je vais tout te montrer. Là, tu as une sorte de pince, un clamp, qui permet d'interrompre le flux. Là, au lieu de brancher le tuyau, tu peux mettre un bouchon normal et t'en servir comme bouillotte. Attends que je regarde… ah oui, je l'ai rangé avec. »
Pierre sortit un sachet plastique avec du petit matériel dedans.
« Voilà le bouchon… avec la canule vaginale.
— La canule vaginale ?
— Oui, on peut s'en servir pour donner des douches vaginales… par exemple pour faire partir le sang menstruel ou nettoyer le sperme. J'ai lu qu'il faut mettre un peu de vinaigre dans l'eau. »
Clara observait la canule, plus longue et plus épaisse que la canule rectale, et d'une forme différente. Tandis que la canule rectale se terminait par un trou circulaire, celle-ci se terminait en forme de croix arrondie, avec des petits trous sur les côtés.
« Tu… tu veux me donner aussi une douche vaginale ?
— Pour le moment, c'est de l'autre trou dont il s'agit. Tu vas t'agenouiller… à moitié prosternée, les fesses en l'air. »
Clara obéit, tandis que Pierre enduisit la canule de vaseline. Il se mit à genoux derrière elle. Quel spectacle devait-elle offrir, songea Clara : l'anus encore poisseux de Vaseline, et sa vulve en dessous ! Grâce à la double lubrification, quand elle obéit à l'ordre de « pousser » et reçut la canule, celle-ci rentra sans difficulté. Elle entendit un petit craquement puis sentit l'eau arriver. La quasi-simultanéité de ces sensations lui fit penser que le craquement, ç'avait été l'ouverture de la pince-robinet.
Clara avait beaucoup appréhendé le lavement et, au début, elle se dit qu'en fait ce n'était pas grand-chose. Elle sentait à peine la canule, elle sentait l'eau chaude, mais pas trop, couler lentement dans son rectum, elle sentait la main de Pierre sur ses fesses, tenant la canule en place. Au bout d'un moment, cependant, elle ressentit un inconfort. L'eau devait avoir du mal à passer, en raison des matières et des gaz accumulés.
« Pierre, ça coince.
— J'arrête l'eau un peu. »
Pierre fit une pause, pendant laquelle il lui passa l'autre main, celle qui ne tenait pas la canule, sous le ventre pour la masser, puis reprit. Clara put prendre un peu plus d'eau, mais « cala_» à nouveau. Pierre ne voulut pas la faire souffrir inutilement et se contenta de poursuivre le massage encore un temps.
« Je crois que tu peux aller sur les toilettes. Je vais t'aider à te relever. »
Clara serrait les fesses de peur d'une fuite. En plus les toilettes n'étaient pas dans la salle de bains ! Elle voulut fermer la porte en rentrant, mais Pierre l'arrêta de la main.
« Mais Pierre, je ne peux pas… enfin… pas devant toi.
— Tu ne peux pas ? Oh à mon avis avec l'eau ça aura ramolli le bouchon, ça passera…
— C'est pas ça… C'est devant toi que je ne peux pas.
— Que tu ne veux pas, plutôt ?
— Ne joue pas sur les mots… Ferme la porte !
— Non.
— S'il te plaît…
— Non. Tu t'es laissé aller, puis en plus tu as volontairement attendu pour que ce soit moi. Tu vas faire caca comme une gamine de quatre ans constipée qu'on a enfin débouchée. »
Clara resta encore un moment à regarder Pierre puis, le foudroyant du regard, s'assit sur les WC. On entendit un jet d'eau, puis des « plop » indiquant que des matières plus solides, certes ramollies, étaient expulsées. Clara était penchée sur les toilettes, ce qui lui évitait de rencontrer le regard de Pierre. Quand ce fut la fin, elle s'essuya.
« Ne tire pas la chasse. »
Décidément, il lui ferait tout ! Elle dut lui permettre de jauger la quantité de matière expulsée avant de la renvoyer dans les canalisations. Il dévissa le tuyau et remplit à nouveau la poche.
« Non mais pas un autre ! C'est bon, j'ai… j'ai fait caca !
— Oui, mais il doit y avoir encore pas mal de choses coincées. Tu n'es pas purgée. Allez, en position ! »
Le second lavement fut plus facile à prendre que le premier. Pierre, qui lui massait le ventre, dut interrompre le flux à un moment, mais il put reprendre ensuite. La poche était au trois quarts vides quand Clara dit qu'elle n'en pouvait plus. Pierre n'insista pas.
Cette fois-ci Clara ne réclama pas d'être seule pour expulser son lavement. Elle s'essuya sans croiser le regard de Pierre, puis se leva. Après quelque pas, elle eut à nouveau envie. On entendit encore une fois une expulsion liquide.
Le contenu de la cuvette était encore fort brun, et Pierre déclara qu'il lui faudrait un troisième lavement. Cette fois-ci, cependant, il la fit allonger sur le dos et lui demanda de se tenir les genoux sur la poitrine, un peu écartés. Cette position exhibait ses orifices intimes. La canule vaselinée reprit le chemin auquel elle était maintenant habituée. Pierre lui fit poser les pieds à plat sur le sol ; elle était genoux en l'air, la canule coincée entre ses fesses et le tapis de sol.
Les intestins de Clara ingurgitèrent les deux litres d'eau, à la grande surprise de leur propriétaire. Certes, elle se sentait pleine et inconfortable, mais ne ressentait plus les crampes qu'elle avait ressenties auparavant. Elle put retenir son lavement plusieurs minutes avant de l'expulser. Cette fois-ci, instruite par son expérience précédente, elle savait qu'il fallait s'attendre à une expulsion en plusieurs fois.
« Maintenant entre sous la douche… Tourne-moi le dos. Écarte les jambes, penche-toi un peu en avant… »
Pierre lui savonna l'entrefesse, le rinça, et l'essuya. Heureusement, elle n'avait pas à regarder dans sa direction ; elle se sentait revenue à l'étape fillette. Elle ne s'attendait cependant pas à ce qui allait suivre, et ouvrit de grands yeux quand elle vit une couche taille adulte déballée sur le lit.
« Mais enfin…
— Tu as besoin de faire une sieste après tout ça, et il vaudrait mieux éviter qu'un pet foireux ne salisse tes draps. »
Ce ne fut pas un moment glorieux pour Clara de devoir remonter ses genoux pour faciliter l'installation de la couche. Pierre, qui avait l'expérience des couches de bébés, ferma les scratch, et éprouva le bon degré de serrage, ni trop ni trop peu, quoique tout de même plus que moins. De façon plus surprenante, il gribouilla quelque chose dessus avec un feutre fin.
« Comme cela, tu ne pourras pas l'enlever en cachette. Et tu ne pourras pas non plus te toucher. Tu m'appelleras à ton réveil, pas avant une heure à compter de maintenant. »
S'était-il rendu compte d'une certaine turgescence ou humidité de ses chairs intimes ? Elle regarda ailleurs tandis qu'il la borda pour sa sieste. Elle se tourna et retourna et finit par s'endormir.
Quand elle se réveilla, elle sentit qu'elle avait eu une petite fuite. L'enlèvement de la couche fut un grand moment d'embarras, quand Pierre la torcha avec la couche puis l'essuya avec une lingette pour bébé.