Clara et Pierre

La correction

La fin de la sieste avait été provoquée par une envie pipi, sans doute provoquée par l'absorption de l'eau du lavement par le côlon. Une fois les fesses essuyées, Clara se hâta vers les toilettes. Elle dut uriner porte ouverte — cela lui paraissait facile en comparaison de ce qui avait précédé.

« Bien. Maintenant que nous avons réglé les symptômes pénibles, il faut se préoccuper des causes, et parmi ces causes, il y a ta négligence. Tu te reposes trop sur les laxatifs rectaux, tu ne vas pas à la selle régulièrement… Je crois que ton médecin t'a dit de prendre du Lansoyl mais tu ne le prends pas ?

— Ça ne fait aucun effet.

— Ça facilite les choses. Et as-tu demandé à consulter un spécialiste ?

— Non.

— Alors que tu traînes ce problème depuis des décennies ? »

Clara, les yeux ailleurs, ne répondit pas.

« Et pour le gynéco, c'est pareil ? Rapports non protégés, mais jamais d'examen gynéco ?

— Euh non pas de rapports non protégés ! Je prends la pilule !

— Je parlais contre les IST, pas contre les grossesses. Des rapports sans préservatifs.

— Oui, ça m'arrive. Pas pour des coups d'un soir, non… Mais j'avais une relation plus durable l'an dernier.

— Et tu as fait des dépistages IST ? »

Clara ne savait plus où se mettre.

« Il y a trois ans, je crois.

— Mouais. Tout cela n'est pas très responsable.

— Non, il faut l'admettre.

— Et donc que mérites-tu ?

— Euh… Une punition ?

— Une correction. Et laquelle ?

— Te connaissant… la fessée ?

— Exactement. »

Pierre s'assit sur le lit de Clara. Il avait hésité entre ce meuble et une chaise, mais, manquant d'expérience sur le sujet, s'était dit qu'il serait difficile de garder une femme adulte en travers de ses genoux sur une chaise et qu'il serait bête que la première fessée de Clara soit ratée.

« Maintenant, tu vas t'installer en travers de mes genoux. Je suis sûr que tu vois la position. »

En effet, Clara voyait bien la position. Depuis des années, travaillée par ses fantasmes, avait regardé des photographies, des vidéos et même des extraits de bandes dessinées où figuraient des jeunes femmes fessées. C'était cependant fort différent d'être soi-même le sujet de la scène ; et même pire, car elle pouvait se représenter le spectacle qu'elle et son postérieur donneraient. Le vin était tiré, il fallait le boire — elle prit position.

Pierre se mit à lui claquer les fesses, modérément fort et assez lentement, en alternant les côtés, tout en lui tenant un discours de raison sur la nécessité de régler ses problèmes de boyaux (le lavement n'étant qu'un pis-aller), de prendre soin de ses organes génitaux, de vérifier qu'elle n'avait pas et ne risquait pas de transmettre des maladies vénériennes… toutes choses fort vraies, elle l'admettait. Sa procrastination méritait châtiment…

Son postérieur commençait à chauffer quand Pierre lui dit de se relever. Elle pensait sa correction terminée quand Pierre lui demanda de ramener la brosse à cheveux qu'il avait laissée posée sur la chaise dans son séjour et qu'elle n'avait pas remarquée. Elle appréhendait l'action de cet instrument sur ses fesses déjà endolories.

Clara passa la brosse à Pierre et se remit en position. La sensation était différente avec la brosse. Les coups claquaient plus, et cela s'entendait. Son postérieur ne tarda pas à la picoter. Elle comprenait les récits qu'elle avait lus de celles et ceux ayant reçu la fessée enfant : les claquements, l'embarras, voire l'humiliation, et maintenant le fessier qui brûlait. Elle s'apprêtait à crier pitié quand Pierre s'arrêta.

« Lève-toi et va te regarder dans ton miroir là-bas… Que vois-tu ?

— Des fesses rouges.

— Sont-ce les fesses d'une femme responsable ou d'une gamine irresponsable et qui a été punie ?

— Celles d'une gamine irresponsable qui a été punie.

— Bien. Enfile une culotte et je vais te faire un câlin. »

Pierre la traitait comme une enfant au bord des pleurs ! Après le câlin, il prit congé.

Clara était en culotte et T-shirt. Quand elle entendit la porte se fermer, elle hésita, puis se mit au lit, sur le côté, et baissa sa culotte. Elle porta la main à son sexe et se mit à se masturber. N'y tenant plus, elle se mit sur le dos et le contact de son postérieur endolori avec le lit augmenta sa honte et son excitation. Elle enfonça un doigt dans son sexe pour en éprouver la lubrification. Elle se demanda quand Pierre reviendrait. Elle ne fut pas longue à jouir, éprouvant tout à la fois un inconfort fessier, une honte et un sentiment de victoire. Elle l'avait enfin fait !