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Les tribulations de François

Une leçon mémorable

Une leçon mémorable pour François

Le soleil perçait à peine à travers les rideaux épais de la chambre de François, un adolescent de dix-huit ans au tempérament parfois rebelle. Ce matin-là, il se réveilla dans un état second, le corps engourdi par une fatigue inhabituelle et l’esprit embrumé. Une douleur lancinante irradiait de ses fesses, souvenir cuisant de la fessée magistrale que sa mère, Claire, lui avait administrée la veille au soir. Cette correction, infligée avec le martinet familial – un instrument qu’il redoutait depuis son enfance – était la conséquence d’une bêtise qu’il regrettait amèrement : avoir fumé en cachette dans le jardin. À cela s’ajoutait un mal de tête tenace, qui pulsait à ses tempes comme un tambour incessant, rendant chaque mouvement pénible.

François se leva avec précaution, grimaçant à chaque pas alors que la douleur dans son postérieur se réveillait. Il enfila un pyjama léger, espérant que le tissu doux atténuerait quelque peu son inconfort, et descendit l’escalier en bois menant à la cuisine. L’odeur du café frais et du produit ménager flottait dans l’air. Claire, sa mère, une femme énergique aux cheveux châtains soigneusement attachés en chignon, était affairée à nettoyer le plan de travail en granite. Ses gestes précis et méthodiques trahissaient une rigueur qui se reflétait dans son approche de l’éducation. En apercevant son fils, elle posa son éponge et croisa les bras, son regard perçant scrutant François.

« Alors, François, cette fessée d’hier t’a-t-elle fait réfléchir à ton attitude ? » demanda-t-elle d’un ton ferme, mais teinté d’une pointe d’inquiétude maternelle. « Parce que je n’hésiterai pas à recommencer si tu continues à faire des bêtises comme fumer en cachette. »

François, les joues empourprées par la honte et la douleur, baissa les yeux vers le carrelage. « Je suis désolé, maman, murmura-t-il. Je te jure que ça n’arrivera plus. » Sa voix tremblait légèrement, partagée entre la sincérité et la crainte d’une nouvelle punition.

Claire haussa un sourcil, visiblement peu convaincue par la promesse de son fils. « On verra bien, François. Tu sais que je ne plaisante pas avec ta santé. » Elle marqua une pause avant d’ajouter, plus doucement : « Tu as encore mal, n’est-ce pas ? »

François hocha la tête, frottant machinalement l’arrière de son pyjama. « Oui, j’ai encore bien mal aux fesses… et aussi un mal de tête depuis ce matin. »

Claire fronça les sourcils, passant instantanément du rôle de mère sévère à celui de soignante attentive. « Mal aux fesses, c’est normal après une fessée au martinet, mon chéri. Mais un mal de tête, ça, ce n’est pas habituel. Va t’installer sur le canapé, je vais m’occuper de toi. »

François obéit sans discuter, reconnaissant de l’attention de sa mère malgré l’embarras. Arrivé dans le salon, il s’allongea à plat ventre sur le canapé en cuir, abaissant son pyjama avec précaution pour exposer ses fesses rougies et marquées par les lanières du martinet. Claire revint avec un tube de crème apaisante à l’arnica. « Ça va te faire du bien », dit-elle en appliquant délicatement la crème fraîche sur la peau irritée de son fils. L’effet fut immédiat : une sensation de fraîcheur soulagea la brûlure, et François laissa échapper un soupir de soulagement.

« Ne bouge pas, ajouta Claire. Je vais aussi prendre ta température pour m’assurer que tout va bien. » Elle se dirigea vers la salle de bain pour récupérer le thermomètre rectal, un outil qu’elle utilisait depuis toujours pour ses enfants, convaincue de sa précision.

François, mal à l’aise, remonta précipitamment son pyjama en son absence. Lorsque Claire revint, un thermomètre et un pot de vaseline à la main, il tenta de négocier : « Maman, tu peux peut-être prendre ma température sous le bras, non ? »

Le visage de Claire se durcit, et elle brandit une main en un geste menaçant. « François, il n’en est pas question. Tu veux une autre fessée pour désobéissance ? » Sa voix était tranchante, et François comprit qu’il n’avait pas intérêt à insister. Résigné, il se repositionna sur le canapé, abaissant à nouveau son pyjama. Claire, visiblement agacée par sa tentative de résistance, trempa le thermomètre dans la vaseline et l’inséra avec une fermeté qui fit tressaillir François. Les cinq minutes d’attente semblèrent interminables, marquées par le silence pesant du salon.

Enfin, Claire retira le thermomètre et lut le résultat. « 38°C, c’est beaucoup pour un matin. Je vais prendre rendez-vous chez le médecin tout de suite », déclara-t-elle, son ton mêlant inquiétude et détermination. François, toujours allongé, sentit une vague d’anxiété l’envahir à l’idée de consulter la doctoresse.

Quelques heures plus tard, François et Claire se trouvaient dans le cabinet de la doctoresse Christine, une femme d’une cinquantaine d’années à l’allure professionnelle mais chaleureuse, avec des lunettes rondes et un sourire bienveillant. Claire expliqua la situation : « François a un peu de fièvre ce matin, 38°C. Et il se plaint d’un mal de tête. »

Christine hocha la tête. « Très bien, nous allons vérifier ça. François, installe-toi sur la table d’examen et baisse ton pantalon, je vais prendre ta température avec un thermomètre rectal. »

François rougit violemment, mortifié à l’idée de dévoiler ses fesses encore marquées devant la doctoresse. Claire intervint calmement : « C’est ce que j’utilise à la maison aussi. » Alors que François s’exécutait à contrecœur, Christine remarqua les marques rouges sur son postérieur. Un sourire amusé éclaira son visage. « On dirait que quelqu’un a reçu une sacrée fessée ! »

Claire, sans se démonter, expliqua : « Oui, François a eu droit au martinet hier pour avoir fumé en cachette. J’espère que ça lui servira de leçon. »

François, humilié, sentit ses joues s’enflammer davantage. Christine, toujours avec une pointe d’humour, ajouta : « Mieux vaut une bonne fessée qu’un cancer du poumon, n’est-ce pas, François ? » Les deux femmes éclatèrent de rire, tandis que François souhaitait disparaître sous la table d’examen.

Christine lubrifia le thermomètre avec soin et l’inséra délicatement, prenant le temps de discuter avec Claire pendant les quelques minutes d’attente. Leur conversation tourna autour de l’éducation des enfants. « Vous savez, confia Christine, je fesse encore mon fils de dix-neuf ans quand il fait des bêtises graves. Ça reste efficace, même à cet âge ! » Claire acquiesça, ravie de trouver une alliée dans ses méthodes éducatives strictes.

Une fois la prise de température terminée, Christine lut le résultat : « 38,4°C. C’est une grippe qui commence, elle circule beaucoup en ce moment. Surveillez sa température régulièrement, Claire, et donnez-lui un suppositoire si elle dépasse 38°C, maximum trois par jour. »

Claire hocha la tête. « Pouvez-vous me faire une ordonnance ? Je n’ai plus de suppositoires pour adultes à la maison. »

« Bien sûr », répondit Christine en griffonnant sur son carnet. Elle tendit l’ordonnance à Claire et adressa un sourire encourageant à François. « Bon rétablissement, jeune homme. Et écoute ta mère, hein ! »

François et Claire quittèrent le cabinet, l’adolescent encore gêné mais soulagé que la visite soit terminée. Dans la voiture, Claire posa une main rassurante sur l’épaule de son fils. « Tu vois, François, je fais ça pour ton bien. Maintenant, repose-toi et prends soin de toi. » François hocha la tête, déterminé à éviter à la fois la grippe et les prochaines fessées.