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Les tribulations de François

Une journée fiévreuse

François s’éveilla dans sa chambre baignée par la lumière douce du matin. La veille, une fièvre tenace l’avait cloué au lit, vestige d’une grippe qui refusait de lâcher prise. Sa mère, Claire, lui avait administré un suppositoire de paracétamol avant la nuit, et la fièvre avait enfin consenti à baisser, lui offrant quelques heures de sommeil paisible. Pourtant, ce matin-là, une chaleur familière remontait insidieusement dans son corps. Allongé sous ses draps bleu pâle, il sentait son front moite et son cœur battre un peu trop fort. La grippe n’avait pas dit son dernier mot.

Claire, toujours matinale, passa la tête par l’entrebâillement de la porte. Ses cheveux châtains, soigneusement attachés en un chignon pratique, trahissaient son empressement à rejoindre son travail à la mairie. Elle portait un tailleur gris élégant, mais son regard débordait de tendresse maternelle.

« Chéri, tu as bien dormi ? » demanda-t-elle en s’approchant pour poser un baiser léger sur le front de François. Sa main effleura sa joue, vérifiant discrètement s’il était encore brûlant.

« Oui, maman, » répondit François d’une voix un peu rauque, marquée par la fatigue. Il hésita un instant avant d’ajouter, « mais je sens que la fièvre revient. »

Claire fronça les sourcils, un mélange d’inquiétude et de pragmatisme dans les yeux. « Ne t’en fais pas, mon grand. Mme Martin va venir s’occuper de toi aujourd’hui. Je dois filer au travail. Bonne journée, mon chéri ! » lança-t-elle avec un sourire encourageant avant de quitter la pièce, ses talons claquant doucement sur le parquet du couloir.

Mme Martin, la voisine d’à côté, était une figure bien connue dans le quartier. À trente-deux ans, elle rayonnait d’une beauté naturelle qui ne laissait personne indifférent, et François, malgré sa fièvre, n’échappait pas à cet effet. Ses cheveux blonds, souvent lâchés en cascade sur ses épaules, encadraient un visage aux grands yeux bruns pétillants d’une malice discrète. Mais ce qui attirait irrésistiblement le regard de François, c’était sa silhouette généreuse, et plus particulièrement sa poitrine, qu’elle mettait en valeur avec des décolletés savamment choisis. L’été précédent, il s’était surpris à l’observer, caché derrière les rideaux de sa chambre, alors qu’elle bronzait seins nus dans son jardin, allongée sur une chaise longue, un livre à la main.

La porte de la chambre s’ouvrit soudain, tirant François de ses pensées. Mme Martin entra, fidèle à son style. Elle portait un chemisier blanc ajusté, dont les premiers boutons semblaient lutter pour contenir sa poitrine, et un jean moulant qui soulignait ses courbes. Un sourire amical éclaira son visage lorsqu’elle croisa le regard de François.

« Mets-toi en position, mon grand garçon, » dit-elle d’un ton léger, presque chantant. « Je vais prendre ta température. »

François, un peu intimidé, se coucha sur le ventre et baissa maladroitement son pyjama, pensant que c’était la bonne position. Mme Martin, qui s’était absentée un instant pour récupérer le thermomètre dans la salle de bain, revint et pouffa doucement en le voyant.

« Non, François, pas comme ça, » dit-elle avec une pointe d’amusement. « Enlève complètement ton pantalon et mets-toi sur le dos. »

François rougit mais obtempéra sans un mot, retirant son pyjama et s’allongeant sur le dos, les joues en feu. Mme Martin, avec une aisance presque professionnelle, l’aida à remonter ses jambes pour faciliter l’accès. Elle trempa le thermomètre dans un pot de vaseline posé sur la table de chevet, ses gestes précis trahissant une certaine habitude.

« Et hop ! » lança-t-elle en lui faisant un clin d’œil complice. « Je parie que tu n’as rien senti. »

« En effet, » marmonna François, gêné par la situation mais incapable de détacher son regard de Mme Martin, dont la poitrine se trouvait à seulement quelques centimètres de son visage. Une chaleur nouvelle, bien différente de la fièvre, monta en lui. Il sentit son corps réagir malgré lui, et son embarras s’accentua.

Mme Martin, perspicace, remarqua son trouble. Elle posa une main rassurante sur son bras et lui adressa un sourire bienveillant. « Ne t’en fais pas, c’est tout à fait normal, » dit-elle doucement. « L’anus est une zone érogène, tu sais, chez les hommes comme chez les femmes. Pas de quoi être gêné. »

François esquissa un sourire timide, rassuré par son ton décontracté. « Oui, je comprends, » murmura-t-il, ses joues toujours rosées.

Elle lui rendit son sourire, puis l’embrassa doucement sur la joue, sa main effleurant affectueusement sa fesse dans un geste à la fois maternel et taquin. « Tu es très mignon, tu sais, » ajouta-t-elle avec une pointe de malice avant de se redresser pour lire le thermomètre.

« 39,5, mon lapin, c’est trop, » déclara-t-elle en fronçant les sourcils, son ton redevenant sérieux. « Tu sais où sont les suppositoires que le médecin t’a prescrits ? »

« Dans le frigo, je pense, » répondit François d’une petite voix, encore un peu déstabilisé par la situation.

Mme Martin hocha la tête et quitta la pièce pour aller chercher le médicament dans la cuisine. Pendant ce temps, François tenta de reprendre ses esprits, son cœur battant toujours un peu trop vite. Lorsqu’elle revint, elle tenait une boîte de suppositoires et un verre d’eau, au cas où il en aurait besoin plus tard.

« Mets un oreiller sous tes fesses, » conseilla-t-elle en posant la boîte sur la table de chevet. « Ça facilitera les choses. »

François s’exécuta, glissant un oreiller sous lui pour surélever son bassin. Mme Martin sortit un suppositoire de son emballage, ses gestes toujours aussi assurés. « Ne te crispe pas, d’accord ? » dit-elle avec un sourire encourageant. « J’ai l’habitude avec mon fils. Il ne s’est jamais plaint, tu verras, c’est rapide. »

D’un mouvement fluide, elle appliqua un peu de vaseline sur le suppositoire et l’introduisit avec précaution, le poussant délicatement avec son index. François retint son souffle, mais elle avait raison : ce n’était ni douloureux ni désagréable. Elle retira son doigt avec la même douceur, puis tapota gentiment sa cuisse.

« Et voilà, mon chéri. Repose-toi maintenant, » dit-elle en se levant. « Je repasse dans une heure pour voir si tu vas mieux. »

Elle lui adressa un dernier sourire, ramassa le thermomètre et quitta la pièce, laissant François seul avec ses pensées. Allongé sur son lit, il ferma les yeux, tentant de calmer les battements de son cœur. La fièvre, la grippe, Mme Martin… tout se mélangeait dans son esprit. Une chose était sûre : cette journée resterait gravée dans sa mémoire, pour des raisons qui n’avaient pas grand-chose à voir avec sa maladie.