Evlease


Vues: 28769 Created: 2007.10.12 Mis à jour: 2007.10.12

Nursery Business

Chapitre 1

Je m'appelle Marie, j'ai 20 ans et je suis étudiante en droit à Paris. Je suis actuellement en vacances à Chamonix pour une semaine de ski en compagnie de deux amis, Marc et Nicolas. Nous logeons dans un bel hôtel du centre ville, décidés à rompre avec nos habitudes de studios exigus habituels malgré l'effort financier que nous avons du consentir.

Le deuxième jour, nous prenons la beine de l'aiguille du midi afin de faire la vallée blanche. Il est déjà plus de 11H00 et le gros des skieurs s'est déjà élancé lorsque nous montons dans la cabine du second tronçon. Une seule autre personne se trouve également dans la cabine avec nous trois. Il s'agit d'une jeune fille de notre âge assez jolie qui, étonnamment, monte seule pour cette longue descente à ski.

Tout à coup, à la moitié du trajet environ, la cabine s'immobilise sans raisons.

Dans un premier temps, nous ne nous inquiétons pas, habitués à ce genre de petits incidents fréquents sur les remontées mécaniques. Au bout d'un quart d'heure nous comprenons que la panne est sérieuse car la cabine est toujours immobilisée. Nous entamons la discussion avec cette jeune femme qui se prénomme Julie et nous découvrons qu'elle loge dans le même hôtel que nous.

Le temps passant, Marc décide d'appeler la station grâce à son portable et le technicien qu'il a au bout du fil lui explique que la panne est sérieuse et qu'il faudra plusieurs heures avant de pouvoir faire repartir la cabine. Il nous demande si nous avons de l'eau et de quoi manger jusque-là. Prévoyant, nous avions pris un pique-nique copieux et Julie dispose également de vivres, il ne nous reste plus qu'à être patients. Nous discutons maintenant à bâtons rompus pour faire passer le temps, puis vers 12h30 nous déjeunons dans la cabine.

L'après-midi s'écoule et nous réalisons qu'en l'absence de toilettes nous ne pouvons nous soulager. Marc et Nicolas contournent la difficulté en urinant dans la bouteille d'eau que nous avons bue, mais Julie et moi n'avons pas beaucoup de solution. Celle-ci ne semble pas incommodée mais pour ma part, la pression sur ma vessie commence à devenir assez douloureuse. Heureusement, une heure plus tard, un coup de fil sur le portable de Marc nous indique que la réparation touche à sa fin et qu'ils vont pouvoir redescendre la cabine. La nuit tombante, il est trop tard pour envisager une descente à ski. Le soulagement est général et dès la cabine redescendue je me précipite à l'extérieur en direction des toilettes.

Je retrouve Marc, Nicolas et Julie qui m'attendent pour redescendre le deuxième tronçon qui mène à la station. Je suis tout de même surprise que Julie, ayant bu comme nous lors du déjeuner, n'éprouve pas le besoin d'aller aux toilettes. Dans la descente vers la station je l'observe attentivement. C'est une belle fille d'1m70 environ, brune aux cheveux longs, visage fin. Elle porte une combinaison rouge et curieusement malgré une silhouette assez fine elle a des fesses généreuses et un petit peu de ventre me semble-t-il. Nous avons appris lors de nos discussions qu'elle est venue à Chamonix en compagnie d'une de ses meilleures amies, mais que celle-ci a du écourter son séjour très rapidement pour se rendre au chevet de sa grand-mère très malade. Ceci explique qu'elle skie seule, ce qui nous avait un peu étonné.

Arrivés à l'hôtel, nous lui proposons de se joindre à nous pour le dîner et si elle le souhaitait de skier avec nous le reste de la semaine. Elle accepte avec plaisir notre double proposition et nous regagnons nos chambres pour se changer.

A 20h00, nous descendons au restaurant de l'hôtel. Je m'installe avec Marc et Nicolas. Quelques minutes plus tard, Julie nous rejoint, élégamment habillée d'un pantalon très coloré et d'un pull à col roulé. Je la détaille lorsqu'elle se dirige vers la table et je lui trouve une silhouette plus élancée que tout à l'heure dans la cabine. Il me semble difficile que seule la combinaison de ski puisse la changer à se point. Il y a quand même un point qui me perturbe, c'est qu'elle ait pu se retenir d'aller aux toilettes si longtemps et qu'elle ait attendu manifestement que nous ayons rejoint l'hôtel. Je ne lui fais aucune remarque, nous sommes à table et cela ne se fait pas. Le repas est fort bon et Julie est vraiment très agréable. Elle poursuit des études de stylisme à Paris nous explique-t-elle et je vois bien que Marc et Nicolas sont sous le charme.

Après le dîner, nous remontons dans nos chambres, celle de Julie est au même étage que la mienne. Poussée par la curiosité, dans le couloir, je fini par lui demander comment elle fait pour se passer de toilettes durant toute la journée.

A ma question elle sourie et me dit qu'elle à un secret mais qu'elle veut bien me le dévoiler. Elle m'invite pour cela dans sa chambre. Ouvrant le placard, elle en retire une épaisse culotte que j'identifie comme des Pull-Ups pour adultes. Elle porte donc cette protection ce qui explique la légère différence de silhouette que j'ai remarquée. Devant ma mine surprise elle m'explique :

- "Je souffre d'une vessie assez petite et j'ai toujours eu horreur de fréquenter les toilettes publiques. J'ai donc trouvé cette solution pour pouvoir m'en passer. Bien sûr il faut porter des vêtements adaptés pour que cela reste discret, c'est le cas avec une combinaison de ski ou une jupe longue et ample." Je suis vraiment étonnée et j'observe maintenant de près cette couche en forme de culotte, qui semble assez absorbante tout en étant relativement fine. Des élastiques sont positionnés aux jambes et sur la taille pour bien la maintenir en position. Julie, voyant mon intérêt me fait du coup cette proposition surprenante :

- "Si tu le souhaites, je t'en passe une pour que tu puisses l'essayer demain.

Tu verras que c'est infiniment plus confortable que d'utiliser les rares toilettes sur les pistes qui ne sont pas toujours très propres de surcroît." Je me laisse rapidement convaincre et je regagne ma chambre avec cette couche.

Le lendemain matin, j'enfile la couche comme j'enfilerai une culotte. Le contact de la garniture de la couche est doux et elle ne me gêne quasiment pas dans mes mouvements. J'enfile ma combinaison de ski et je m'observe dans la glace de ma chambre. La couche souligne un peu la courbe de mes fesses, mais il faut vraiment avoir l'œil pour distinguer une différence. Je rejoins Julie, Marc et Nicolas qui m'attendent déjà au pied de l'hôtel, les skis à la main. Nous passons une très bonne journée.

En milieu d'après-midi, après le repas, j'ai envie de faire pipi. Sur les conseils de Julie, je profite d'être sur le télésiège pour uriner dans ma couche, le plus lentement possible pour que ma couche absorbe bien toute l'urine. J'ai cependant une appréhension et je me demande si la couche ne va pas fuire. Je suis rapidement rassurée, la couche ayant parfaitement absorbé et je n'ai à peine une sensation d'humidité à l'entrejambe.

En fin d'après-midi, nous regagnons l'hôtel et après s'être changée, Julie m'invite dans sa chambre pour recueillir mes impressions.

- "C'est vraiment très bien, lui dis-je, et très discret. C'est un vrai sentiment de liberté que de se passer d'aller aux toilettes où il est toujours malaisé de se déshabiller et où on se gèle les fesses." - "J'ai encore mieux," me fait-elle.

Elle ouvre son placard et en sort un change complet identique à ceux de bébés mais de taille adulte.

- "Je porte aussi des couches le soir ce qui m'évite d'avoir à me relever en pleine nuit." Elle se dirige ensuite vers sa valise pendant qu'intriguée j'observe la couche- culotte. Julie revient avec un vêtement en fine éponge que j'identifie comme une grenouillère.

- "Avec une grenouillère et une couche, c'est le pied d'enfer, il faut absolument que tu essais." Je suis un peu surprise par la tournure des évènements, autant la couche de jour m'a séduite, autant le fait de porter cette couche épaisse toute la nuit, vêtue d'une grenouillère qui plus est me semble un peu ridicule. Julie insiste et me dit que cela me rappellera l'heureux temps ou ma maman me langeait et que c'est très doux et très confortable. Je fini par accepter un essai et Julie m'indique qu'elle me rejoindra dans ma chambre avec tout le nécessaire dans une heure.

A l'heure dite, Julie frappe à la porte de ma chambre. Elle porte un sac de voyage où se trouvent la couche et la grenouillère. Je lui indique que je saurai me débrouiller pour mettre la couche et enfiler la grenouillère, mais Julie insiste pour m'aider :

- "Car il faut que la couche soit bien ajustée et boutonner la grenouillère dans le dos n'est pas aisé lorsque l'on n'a pas l'habitude." me dit-elle.

Je regrette maintenant d'avoir accepté car je vais devoir me déshabiller devant elle et cela me gêne. Je n'ai cependant plus le choix et je commence à me déshabiller pendant que Julie vide le sac de son contenu. Une fois nue, Julie me demande de m'allonger sur le lit. Elle s'approche maintenant avec la couche, me demande de lever les jambes et elle me glisse la couche sous les fesses. Je m'aperçois qu'elle a ajouté une couche droite pour augmenter l'épaisseur de la couche. Julie m'explique qu'elle a pris cette précaution ne sachant pas si je fais pipi abondamment ou faiblement. Elle rabat maintenant la couche et tire sur chaque côté pour ajuster au plus serré les adhésifs.

La couche mise, elle commence à me vêtir de la grenouillère. Elle commence par les jambes qui se terminent par des chaussons, puis elle me demande de m'asseoir dans le lit pour enfiler les manches. Julie me fait allonger sur le ventre pour pouvoir me boutonner la grenouillère dans le dos et sur les fesses. Julie peste un peu car elle doit forcer sur chaque bouton car les boutonnières semblent assez étroites. Elle m'explique que c'est elle qui a fabriqué ses grenouillères en reprenant les patrons des modèles enfants. Le tissu éponge ayant légèrement rétrécie au lavage, les boutonnières sont maintenant un peu justes. Le dernier bouton mis en place, je peux maintenant me remettre sur le dos et je découvre les sensations d'être ainsi en couche dans une grenouillère. La couche entre mes jambes est épaisse mais douce, elle m'oblige à avoir les jambes un peu écartées.

- "Je vais te laisser, me dit Julie, je viendrai demain matin pour voir si tout c'est bien passé." Je me lève pour la raccompagner jusqu'à la porte et je réalise qu'il n'est pas facile de marcher avec cette couche sur les fesses et je marche un peu en canard accompagnée du bruit caractéristique de plastique froissé que font les couches culottes. Je me sens vraiment ridicule. Julie m'embrasse et me souhaite une bonne nuit.

De retour vers mon lit, je décide de ne pas poursuivre cette expérience car autant la protection de jour me semble utile, autant porter cette grosse couche et cette grenouillère toute la nuit me semble humiliant. Je porte donc les mains dans le dos pour commencer à déboutonner la grenouillère. Je m'attaque au premier bouton que mes doigts rencontrent mais je découvre que je n'arrive pas à le refaire passer par la boutonnière trop étroite. Je m'allonge sur mon lit pour être plus à l'aise, mais peine perdue, les mains dans le dos je n'ai pas la même facilité qu'a eu Julie pour mettre les boutons. J'ai beau tirer sur les bras et les jambes pour essayer de détendre le tissu et d'avoir un peu plus d'aisance, je n'arrive pas à défaire le moindre bouton. Je renonce finalement et me retrouve épuisée, allongée sur le dos. Je porte la main droite sur la bosse formée par cette couche que je ne peux pas enlever, prisonnière de cette maudite grenouillère. Je réfléchis à la situation et j'hésite un moment à appeler Julie pour qu'elle m'enlève la grenouillère, mais je renonce finalement. Je vais me recoucher et trouve assez rapidement le sommeil.

Au milieu de la nuit, je suis réveillée par l'envie de faire pipi et n'ayant d'autres solutions, je mouille abondamment ma couche avant de me rendormir.

Le lendemain matin, Julie frappe à ma porte de bon matin et c'est avec soulagement que je vais lui ouvrir la porte. Ma couche est maintenant alourdie par l'abondant pipi de la nuit. Julie me dit bonjour et remarque vite la position plus basse de la couche. Elle porte sa main vers mon entrejambe et soupesant la couche au travers de la grenouillère, elle me dit :

- "Je vois que la couche a été bien utile cette nuit. Viens Marie, je vais te retirer ta couche."

Elle m'entraîne vers le lit et m'allonge sur le ventre. Elle déboutonne la grenouillère que je n'ai pas pu enlever hier soir, puis la retire. Elle défait maintenant les adhésifs de la couche et l'ouvre. Avant de la retirer complètement, elle prend une lingette pour nettoyer mon entrejambe. Je frémis au contact de ses doigts sur mon sexe au travers de la lingette, puis elle retire complètement la couche mouillée qu'elle met dans un sac plastique à destination de la poubelle. Julie me demande ensuite comment s'est passée la nuit. Je lui réponds que ce n'est pas si agréable que cela et contrairement à la couche de jour, je trouve la couche-culotte trop épaisse et pas assez discrète. Julie semble déçue mais ne dit rien. Je la laisse pour prendre une douche pendant qu'elle pose sur mon lit une couche de jour à mon intention. Elle me donne rendez-vous dans le hall de l'hôtel pour le début de la journée de ski.

Après la douche j'enfile avec plaisir la couche car j'apprécie à mon tour le fait de pouvoir me passer de toilettes dans la journée. Le soir venu, Julie m'invite à réessayer l'expérience de passer la nuit en couche, mais je décline sa proposition. Elle me propose cependant de prendre un verre dans sa chambre "pour, dit-elle, fêter ma conversion à la couche en journée à défaut de la couche nocturne." J'accepte avec plaisir et après avoir bu ensemble une coupe de champagne, Julie me confie une nouvelle couche pour la journée du lendemain avant que je ne regagne ma chambre.

Le lendemain matin je suis tirée de mon sommeil par le réveil de ma chambre avec un mal de tête carabiné. Je mets quelques instant pour émerger de mon sommeil et, reprenant mes esprits, je découvre stupéfaite que je suis habillée d'une grenouillère du même type que celle que Julie m'a fait essayer mais d'une couleur différente. Mue par un réflexe, je porte mes mains à mon entrejambe et je constate que je porte également une épaisse couche culotte sous la grenouillère. Je m'étais pourtant endormie simplement vêtue de ma chemise de nuit, comme à l'accoutumée, et je me demande bien comment je peux me retrouver dans cet état ce matin. Mes mains cherchent avidement les boutons de la grenouillère dans mon dos, mais les boutonnières de cette grenouillère sont tout aussi étroites que celles de la précédente et je n'arrive pas à défaire les boutons. Je me précipite sur mon téléphone et appelle Julie dans sa chambre mais elle ne répond pas.

Je ne sais que faire dans cette situation et je me demande si c'est une mauvaise blague de Julie, je suis dans tous les cas coincée dans ma chambre, car impossible de sortir dans cette tenue, ni d'appeler à l'aide Marc ou Nicolas.

Quelques minutes passent et j'entends une clef introduite dans la serrure de la porte de ma chambre. Je me remets précipitamment dans mon lit et tire la couette à moi pour dissimuler mon état. C'est Julie qui entre dans la chambre.

- "Comment se porte bébé Marie ce matin ?" Je suis interloquée par cette question et le ton employé par Julie et, me levant du lit je lui demande comment et pourquoi elle m'a remis une couche et une grenouillère.

- "C'est très simple me dit-elle, un somnifère dans le champagne d'hier et je suis allée prendre le double des clefs de ta chambre discrètement à la réception de l'hôtel." - "Mais enfin, je t'ai bien dit que je ne souhaitais pas remettre de couches la nuit." Julie répond d'un ton très sec que je ne lui connaissais pas :

- "Tu n'as pas le choix, c'est moi dorénavant qui te dirais ce que tu dois porter ou non, et tu as intérêt à m'obéir." Je suis décontenancé par la tournure que prennent les évènements et je ne reconnais pas la sympathique Julie que je connaissais depuis deux jours. Je réalise cependant que je dépends d'elle pour retirer la grenouillère et c'est ce qui m'importe le plus dans un premier temps. Reprenant le même geste que la veille, elle tâte mon entrejambe avec la main pour voir si ma couche est mouillée.

- "Tu vois que dorénavant tu dois porter des couches la nuit, me fait-elle." Je réalise à l'instant que j'ai effectivement mouillé ma couche durant la nuit.

Julie m'ordonne de m'allonger sur le lit et docile je m'exécute. Elle enlève les boutons sur mes fesses mais à ma grande surprise, ne déboutonne pas les autres boutons qui courent le long de mon dos. Me mettant sur le dos, elle retire une jambe après l'autre la grenouillère. Elle a ainsi accès à la couche sans pour autant me libérer de la grenouillère. Je me relève et proteste énergiquement, mais elle me menace de me laisser planter là si je ne la laisse pas faire.

Consciente de la situation, je me rallonge sur le lit pendant que Julie défait la couche mouillée, me passe à nouveau une lingette puis me glisse une nouvelle couche propre sous les fesses. Elle l'ajuste de façon toujours aussi serrée et me remet la partie basse de la grenouillère. Me voici revenue au point de départ sans savoir ce que cette fille à comme projet me concernant. La suite devait me révéler bien des surprises.

- "Je pense que tu as besoin de te reposer mon bébé, tu as mauvaise mine. Il vaut mieux que tu gardes la chambre aujourd'hui. Je vais prévenir Marc et Nicolas que tu ne te joindras pas à nous aujourd'hui et je repasserai prendre de tes nouvelles ce soir. Pour ce midi tu n'as qu'à commander un plateau repas à la réception." Je suis abasourdie par ces propos mais je ne peux rien faire et, me laissant à mes réflexions, Julie quitte la chambre.

Je dispose de temps pour réfléchir à la situation et je suis bien décidée à me libérer coûte que coûte de cette grenouillère et de cette couche. Les ciseaux de ma trousse de toilette devraient venir à bout du tissu éponge ou au moins des coutures de la grenouillère. Je me lève et vais jusqu'à la salle de bain, mais impossible de trouver mes ciseaux, ni même ma lime à ongle, encore moins mon rasoir que j'utilise pour m'épiler. Julie a fouillé mes affaires et retirer tout ce qui m'aurait permis de me libérer. Je m'allonge sur le lit et essaie tout de même de défaire les boutons, mais je n'ai pas plus de succès que la première fois. La journée se passe et je n'ose même pas me faire monter un plateau repas.

Je me demande bien pourquoi Julie me faire subir tout cela mais toutes mes questions sont sans réponses.

La fin d'après-midi approche et à nouveau j'entends la porte de la chambre s'ouvrir et Julie apparaître.

- "Tu as passé une bonne journée mon bébé ?" Je suis horripilée par la façon qu'elle a de me parler mais je ne réponds pas.

- "La réception m'a dit que tu n'avais rien commandé pour déjeuner, tu dois avoir faim. Je t'ai préparé un biberon pour ton goûter." A ces mots elle sort effectivement de son sac un biberon rempli de lait.

- "Tu ne comptes pas me faire boire ce truc ?!" lui dis-je.

- "C'est cela où j'appelle Marc et Nicolas pour qu'ils prennent de tes nouvelles."

Julie s'assoit sur le lit, m'attire contre elle et me met la tétine du biberon dans la bouche. Je suis obligée de boire le contenu du biberon et je suis de plus en plus inquiète par la tournure que prennent les évènements mais que faire ?

Julie ajoute :

- "Il faut bien que maman profite un peu de son bébé avant de repartir demain matin." Enfin une bonne nouvelle, j'avais effectivement oublié que Julie devait repartir 48 heures avant nous. Le biberon fini, elle me laisse seule dans la chambre, pour me dit-elle donner des nouvelles rassurantes à Marc et Nicolas et leur indiquer qu'après une bonne nuite de sommeil je serai d'aplomb demain pour skier à nouveau avec eux.

Après le dîner, que Julie a pris avec Marc et Nicolas, elle me remonte un plateau repas que je dévore. Puis à nouveau, elle me change la couche et je m'endors rapidement. Le lendemain matin, je suis réveillée non pas par mon réveil, mais par le téléphone. Je constate que je porte plus ni grenouillère, ni couche, mais simplement ma chemise de nuit habituelle. Au téléphone, c'est Nicolas qui vient aux nouvelles et qui me demande si je viens skier avec eux.

Je réponds par l'affirmative, le temps de me préparer. Je suis tout aussi surprise d'être en chemise de nuit que je ne l'étais hier de me retrouver en couche et grenouillère. En sortant de ma chambre, je me dirige vers celle de Julie mais que constate qu'elle l'a quitté et que la femme de ménage est en train de faire la chambre. Je rejoins les garçons en bas, heureux de me revoir sur pied et je leur demande où est Julie. Marc m'indique qu'elle est partie il y a une heure et qu'elle n'a pas voulu me réveiller, mais qu'elle me salue. Je n'ose pas lui dire ce que je pense de cette folle, mais je suis soulagée de la savoir partie. Il me reste deux jours pour profiter pleinement de la montagne après ces évènements totalement irréels.