Infinite
Réveil ce matin dans un état d'exaltation érotique indescriptible, causé par la solitude ponctuelle dont je ne profite d'ordinaire pas, et peut-être aussi par un rêve libidineux de la fin de la nuit. Chez moi les rêves les plus sensibles, chauds, ardents, dans une ambiance de complicité et de tendresse.
Ce que je vous raconte là ensuite n'est que la réalité.
Au lieu de me soulager à la faveur de la douche, moment que j'adore, une fois tout propre encore moite je me suis surpris à préparer une véritable exhibition. J'ai passé un simple pull over à mailles fines de couleur noire sur ma peau nue, et je me suis glissé dans un slip couleur chair ( mais où et quand avais-je bien pu acheter çà, moi qui ne porte que du blanc-blanc ou du noir-noir ?)
Et saisissant mon bocal de thermomètres médicaux et le tube de lubifiant je suis venu m'asseoir devant l'écran de l'ordi .
J'ai affiché un site de chat où, sans ouvrir de compte et en restant anonyme, on peut voir défiler des hommes (et plus rarement des femmes) de tous âges. Parfois habillé(e)s, parfois nu(e)s. Souvent une seule partie de la personne mais pas toujours le sexe . Si vous êtes intéressé, vous avez la possibilité de vous adresser à l'internaute en face. Qui - soit s'en va, soit vous répond.
Il faut dire que ce matin mon pull de laine et le petit morceau de slip visible dessous ont arrêté beaucoup de visiteurs . Il y avait très peu de visiteuses. Mais comme j'avais envie d'être avec quelqu'un, femme ou homme ou homme et femme, comme j'avais besoin de partager cette chaude pulsion érotique et fétichiste "méd" j'étais prêt à me montrer et à voir, j'en avais un brûlant besoin....
Au hasard, suite
Pendant de longues minutes j'ai vu défiler quelques visages masculins jeunes adultes ou seniors, des abdomens immenses sous lesquels une main agite un petit zizi, de grosses bites dures (des demi-baguettes) , une bouche féminine gourmande en train d'engloutir un pénis tout luisant de bave, un très bel homme imberbe, harmonieux, allongé sur un canapé, il jouait à faire rouler ses testicules dans sa paume , du bout des doigts. Ma caméra n'était pas ouverte mais il savait que quelqu’un le regardait, il s'était attardé.
Je l'ai remercié et félicité en lui disant que je le caressais des yeux. Je lui ai demandé de bien vouloir se tourner si c'était son souhait. Il m'a montré un dos et des fesses du même statuaire grec, assurément. Je me sentais de plus en plus chaud, avec cette pesanteur dans le bas ventre, mais je n'ai pas eu le temps de lui proposer de jouer au docteur avec moi, il avait appuyé sur la commande "Suivant" pour passer à autre chose. L'image suivante, de mauvaise qualité, me montrait un stylo enfoncé dans un anus et juste en dessus une brosse à cheveux planté dans un vagin. Côté manche. Là encore l'image disparut au profit de diverses visions plus ou moins fugitives venues de nombreux pays.C'est fou ce que les gens peuvent faire au même moment en dépit des fuseaux horaires.
Lorsque apparût un entre jambe masculin "normal" (pas la bête démesurée!) caressé par la belle main de son propriétaire.
Dans la fenêtre réservée aux dialogues son "bonjour" s"inscrivit , vite suivi du mien.
Je n'ouvris ma cam qu'à ce moment là. Il me dit que ce qu'il voyait de moi lui plaisait et lui donnait des idées. Je relevais légèrement mon pull pour montrer le renflement de mon slip couleur chair. Il me demanda de le baisser. De plus en plus brûlant et le souffle court je ne le fis pas tout de suite. Je me tournais, il devina mes petites fesses sous le coton. Dans le bocal je pris mon plus beau thermomètre en verre, me retournais face à lui en le secouant, lentement, pour lui laisser le temps de voir de quel objet il s'agissait. Et là seulement de deux doigts de la main gauche je fis descendre la ceinture de mon Sloggi. Je sentais ma verge gonfler je la saisis un instant comme pour dire bonjour à mon voyeur . Je posais mon pied gauche sur le tabouret à côté, j'allais me cambrer pour relever les fesses en me penchant et glisser le thermomètre dans mon petit orifice...Je le devinais les yeux écarquillés , je voyais sa main maintenant branler son sexe avec conviction, énergiquement, lorsqu'il m'afficha ces mots :
"T'as pas quelque chose de plus gros ? Tu veux pas de mon gros thermomètre? "
Décidément nos fétiches médicaux sont bien mal compris....
Comments
fifoun Il ya 6 ans
Super expérience, merci de nous l'avoir fait partager.