Mon second bilan de santé
J'ai imaginé , dans un style un peu romancé , ce qu'aurait pu être un second passage au centre de médecine préventive , à la demande de mes parents , un an après le premier bilan de santé .
Il y avait en moi comme une sorte de mélancolie , je vivais cette soirée comme une veillée d'arme . J'avais eu du mal à finir la petite assiette de haricots verts cuits à l'eau et sans sel ainsi que d'avaler le yaourt nature , sans sucre . J'étais consciente que ces aliments étaient pour moi les seuls autorisés avant de laisser mon appareil digestif au repos pour les 24 heures à venir .
Une fois le repas terminé , je quittais discrètement la table et montais à l'étage j’allais ensuite prendre mon bain avant de m'isoler dans ma chambre . Il n'étais que vingt heure et j'avais déjà revêtue mon pyjama jogging blanc , j’allais m’asseoir sur mon lit et prenais un livre , comme pour exorciser cette mélancolie , je ressentais le besoin de faire le vide , de m'isoler ... On aurait pu croire que j'en voulais à mes parents de me refaire passer ce second bilan de santé , ce n'était pas ma pensée immédiate . Ils avaient pris cette décision en toute conscience , pour mon plus grand bien , pour ma santé et rien que pour cela , je me devais de leur en être reconnaissante .
Laissant tomber ma littérature , je me décidais à préparer mes vêtements pour le lendemain . Je ressortais de l'armoire ma grande jupe écossaise plissée en drap de laine , celle qui m’allait bien , un chemisier bleu ciel , l'un de mes gros pulls en laine , bien doux . La météo annonçait de la pluie encore pour le lendemain , j'avais au dessus de l'armoire le carton contenant mes bottes de cheval neuve , les Aigles que nous avions achetées la semaine d'avant à la sellerie . Face à mon grand miroir , je me décidais à essayer mon ensemble . Je retenais le gros pull marine et passait mes bottes de cheval à pieds nus , j'avais retrouvé un semblant de moral en m'admirant dans ce miroir . Le trench coat était lui pendu dans le vestibule .
J'enlevais tout cela et remettais mon pyjama , maman frappait à la porte de la chambre , elle voulait me parler . Ne le prend surtout pas comme une brimade ou une punition , me disait elle , en parlant de sa décision de m'envoyer de nouveau passer ce bilan de santé . Je devais comprendre que ces examens médicaux étaient faits pour mon plus grand bien et que plus tard je leur en serai reconnaissante . Elle avait bien senti mon mal être durant le repas du soir et inquiétait . Nous avions eu quelques tensions durant l'année écoulée , car lors de mon premier bilan de santé les résultats aux test médico-sportifs n'avaient pas étés très bon , je devais me mettre sérieusement à la pratique d'un sport . La natation avait été choisie à raison de deux séances par semaine .
Je ne lui en voulais pas pour ça , car comme il l'était prescrit , je devais me muscler le dos , cela allait également avec ma pratique de l’équitation . J'avais simplement envie de faire le vide dans ma tête . J’allais me coucher aussitôt en me positionnant sur le dos , alors qu'a l'habitude je me recroquevillais sur le coté . J’imaginais et je me conditionnais pour le lendemain , car je n’aurais pas en dessous de moi ce matelas épais , sur moi ce pyjama douillet , par dessus ces draps bien chauds et sous ma tête cet oreiller moelleux . Non , je serai nue comme un ver allongée sur une table austère et froide .
J'ignore pour quelle raison , je me décidais à retirer le pantalon du pyjama , puis la veste , je sentais monter en moi des pulsions malsaines qui m’emperchaient de trouver le sommeil . Je voyais les aiguilles phosphorescentes du réveil tourner , il était bientôt vingt trois heures . Sans doute étai-je prise de pulsions ou de phobie pré examinatoire , je gardais sans bouger mes petites menottes contre mes cuisses en me disant dans mon inconscient , docteur je suis à vous . Bien entendu , il n'était pas question que je me rende à ce bilan de santé à reculons , j'étais censé être volontaire et en aucun cas je n'aurais souhaité que mes parents soient informés d'une quelconque insoumission ...
J'ai quand même trouvé le sommeil et à cinq heures du matin le réveil s'est mis à sonner , moi qui me levait à sept heures durant les vacances scolaires . Maman arrivait dans ma chambre , debout ma fille disait elle . J'avalais un laxatif , car je voulais déjà me vider les intestins à la maison , puis je passais aux toilettes . Un bain tiède m'attendait , maman me conseillait de bien me relaxer . Une fois propre et sèche , je retournais dans ma chambre pour m'habiller . Maman était surprise de me voir avec mes bottes de cheval neuves à la main . J'argumentai que dehors il pleuvait à seaux et que mes petits petons seraient mieux dans ces beaux étuis que dans des ballerines . Allons bon , disait elle , après tout , tu aime en porter presque toute l'année . Il était déjà six heures trente , je quittais la maison après avoir enfilée mes bottes et passée le trench coat , j'ouvrais le parapluie jusque à l'abris de bus voisin et m'asseyais sur le petit banc . Je profitais de ce temps pour vérifier , dans mon sac à main la présence du carnet de santé et de la convocation , cette dernière était pliée au milieu du précieux " passeport " . En ces vacances de la Toussaint , les rues de la capitales étaient bien calmes , les éboueurs finissaient la tournée , alors que le bus 65 les suivaient . Je montais en enjambant le caniveau empli de feuilles mortes , cela aurait été tentant de sauter dedans avec mes bottes en caoutchouc , cependant je preferrais les garder propres jusqu'à destination .
Il ne faisait pas aussi froid que l'année précédente , ce qui me rassurait un peu quand à la température des locaux , dans le bus , je restai assise , la tête collée au carreau embué par ma respiration . Mes bottes neuves m'apportaient une douce étreinte sur les mollet couverts de fins collants , ainsi que d'agréables caresses . Je repensais alors à la soirée d'hier , lorsque il m'avait pris de drôles d'idées dans mon lit ... Je me levais pour demander l’arrêt , étant plutôt en avance , je choisissait de finir le trajet à pied , en m’arrêtant deux stations avant celui prévu . Le centre de médecine préventive apparaissait au loin , seule son enseigne était éclairée , je regardais ma montre , il était sept heure et quart , de quoi me laisser encore un peu de répit . Je m'asseyais sur un banc , posé dans l'avenue et observait l'arrivée des infirmières et des médecins , par la petite porte dérobée , je ne voyais à cette heure là que des dames , pas de jeunes femmes . En haut de l’escalier de style art déco des années 30 , donnant sur le boulevard , la lumière s'allumait et je distinguais une silhouette agenouillée qui était affairée à déverrouiller la grosse porte vitrée .
Je ne voyais personne entrer , sept heure trente arrivait , je me disais qu'il était temps d'y aller , courage , la fille ... Je me levais et nettoyais mes bottes dans les ruisseaux formée par les balayeurs de rue qui ouvraient les bouches d'eau des caniveaux , j'avais l'impression d’être une gamine jouant à sauter dans les flaques , au moins , mes bottes me protégeaient . Il n'y avait peut être que cent mètres entre le banc et le perron du centre , à chacun de mes pas mes grandes bobottes de cheval , m'apportaient la douce caresse réconfortantes et je sentais la chaleur de mes jambes remonter sous ma jupe . C'était bien là une sensation délicieuse que jamais je n'oublierai .
Je n'étais pas la seule à gravir les quatre ou cinq marches de ce perron aux allures toute stalinienne , d'autres filles et garçons me precedaient et me suivaient , certains accompagnés par leurs parents ... Je comprenais , en entrant dans le hall que j'étais intégrée à une cession de rattrapage ... Il n'y avait qu'un seul guichet d'admission ouvert , je sortais mon carnet de santé , après avoir rangée mon parapluie dans l'un des barils disposés à l'entrée et tirait la convocation . La secrétaire plaçait mon carnet de santé , dans une pochette transparente contenant également mon dossier médical vierge avant de le placer dans une bannette ou se trouvait inscrit un gros numéro , le sept . Il s'agissait du numéro de module dans lequel j'allais être admise .
Discrètement , je retirai ma montre et la glissait au fond de mon sac à main , car il était strictement interdit d'en porter en arrivant . Il était déjà huit heure moins dix et j'étais surprise de voir que nous n'étions qu'une petite dizaine à être admis pour cette session , quatre filles et cinq ou six garçons . Les portes des vestiaires étaient ouvertes , deux infirmières , des dames d'age mur , nous y faisaient entrer , les filles dans l'un et les garçons dans l'autre . Une fois la porte fermée , l'infirmière nous plaçait , chacune à un banc diffèrent et elle nous ordonnait de commencer à nous déshabiller . Nous pouvions entendre sa collègue proférer le même ordre aux garçons , car les vestiaires se trouvaient sépares par une porte communicante . Visiblement , durant ces vacances les effectifs en personnel étaient allégés , il n'y avait pas les petites pestes d’élevés aides soignantes et tout cet aréopage de jeunes doctoresses en herbe qui venaient faire leurs travaux pratique sur nous . Je reconnaissais la grosse dame gentille , la chef de clinique , l'infirmière lui demandait ce que nous pouvions garder . La chef de clinique haussait un temps les épaules et disait , ho , pour l'instant , faites leur garder un petit haut et la culotte . Je m'occuperai d'elles après les garçons .
J'avais déjà retiré mon pull et m’apprêtais à retirer mes bottes de cheval . J'y arrivais sans trop de mal en les talonants mutuellement . Je ressentais une certaine nostalgie à devoir quitter ces écrins de tendresse et de douce chaleur et ne pouvait m’empêcher de façon tout a fait discrète , de flairer les douces effluve qui se dégageaient de l’intérieur . Des effluves situées entre l'odeur de caoutchouc neuf et l'acre transpiration de mes pieds presque nus , encore couverts de ce voile magique qu'étaient les collants nylons que nous découvrions à cette époque . Mes petits pieds , encore voilés supportaient le carrelage froid et humide , du moins c'est ce que je ressentais . Je me levais pour laisser glisser ma jupe au sol , après avoir ouvert les deux sangles de la ceinture , puis j’ôtais en les faisant rouler le plus délicatement possible , mes collants nylons fins . Certe , les consignes de déshabillage données par l'infirmière n’exigeaient pas , de façon explicite de se mettre les pieds nus , toutefois , j'étais consciente , qu'en ces lieux , les collants , mêmes fins et translucides , pouvaient représenter une gêne majeur pour des examens médicaux . J’ôtais en le déboutonnant délicatement mon chemisier et reprenait ma place , assise sur le banc . Je restais là en débardeur à bretelles , soutien gorge et petite culotte .
La chef de clinique revenait nous voir , la baleine , comme je la surnommais , avait passée ses grosse bottes blanches , dans lesquels ses mollets peinaient à entrer , coiffée sa toque lui cachant sa chevelure brune et arborait , autour de son cou , le masque chirurgical en tissus blanc , ainsi qu'une paire de gants dépassant de la poche de sa grande blouse robe . Elle était contente que nous soyons déjà déshabillées . Arborant son large sourire , elle demandait à une volontaire de la suivre à son cabinet . Elle nous expliquait de façon très gentille que nous allions commencer par une petite visite médicale , avant de passer aux examens plus spécialises .
Etant installée sur le premier banc , face à elle , je me levais et la suivais à son cabinet , je retrouvais le couloir froid qui nous emmenait vers les modules . La chef de clinique me suivait en me tenant par l'épaule , son bureau se trouvait au bout du couloir . Une jeune femme , elle aussi assez ronde se tenait derrière le bureau , je m'installais sur le petit tabouret . Mon dossier était le premier sur la pile , il était plus épais que les autres en dessous et pour cause , je repassais ce maudit bilan de santé . La chef de clinique le consultait et me félicitais d'avoir cette année voulue le repasser . Enfin , ce n'était pas mon idée , mais bien celle de mes parents . Bien entendu , je ne disais rien et me laissais questionner par la jeune médecin lorsque la chef de clinique lui donna la parole . Nous commencions par une série de question sur ma vie familiale , mes loisirs , ma scolarité , ma santé et bien sur , on ne pouvait y echaper , ma sexualité ...Difficile d"exprimer à cette époque mon attirance pour les filles , comme moi , je crois que j'aurais eu le droit à la psychiatrie direct .
La chef de clinique s'adressant à la jeune médecin , l'appelait ma fille . Je n'étais pas sans ignorer que cette femme au physique avantageux avait un air de bonne mère de famille , plutôt prévenante . Elle décida , alors de me dire que cette jeune médecin était bien sa fille aînée , qui étudiait la médecine . Outre le physique généreux , j'avais remarquée quelques similitudes de faciès entre ces deux femmes . Maman prenait sa fille en stage , durant les vacance , ça devait lui changer de l’hôpital . La chef de clinique lui proposait de m'examiner . Anaïs , c'était le prénom de cette jeune doctoresse , me demandait sur un ton pas très affirmé de retirer mon débardeur et mon soutien gorge sous avant de me faire passer dans son petit cabinet médical accolé au bureau . Je m’exécutais sans désobéir ... Je passais sur la balance et sous la toise , préliminaire indispensable à tout examens puis je devais aller m'allonger toi sur la table . Détend toi bien , je vais t'ausculter , me disait la jeune doctoresse . Maman chef de clinique restait debout à observer sa fille placer les écouteurs de son stéthoscope sur les oreilles . Auscultation classique , suivie de la prise de la tension et du pouls . Un peu élevé , disait la jeune doctoresse , sa maman avait mon dossier de l'année précédente ouverte et confirmait . Oui , disait elle à sa fille , c'est sans doute appréhension des examens , elles sont nombreuses dans ce cas ...
La jeune doctoresse demandait à sa maman si elle devant me palper les seins . A toi de voir , lui disait elle , mais de toute façon tu la reverra en gynéco tout à l'heure ... La jeune doctoresse me regardait en me disant à voix basse que cela était surement assez désagréable pour moi , donc elle faisait l'impasse sur cet examens pas indispensable pour mon admission . Par contre me disait elle , je vais devoir te palper le ventre . Ses petites mains boudinées descendaient du thorax , jusque à la limite du nombril , avant de descendre plus d'avantage et de s'aventurer sous la culotte papouillant de façon systématique mes organes . Retire lui le slip , disait sa maman . Le slip , elle voulait dire la culotte . A vrai dire , je m'y attendais , je levais mes fesse de la table et me laissait enlever la culotte par cette jeune médecin , son geste n'étais pas très assuré et elle s'excusait de devoir le faire . Avec la ponte de ses doigts , elle cherchait mes ovaires , puis s'aventurait dans mon vagin pour les prendre en étau ... Je ne cessai de me dire qu'il fallait me laisser faire , que cela ne faisait pas mal et que c'était pour mon bien , par réflexe , j’écartais mes cuisse pour qu'elle puisse aussi observer la vulve ... Anaïs me demandait alors de me retourner sur la table et d’élever mon fessier , je m’exécutai sans poser de question et j'avais le droit à une observation de l'anus dans les règles , logique et indispensable .
Voila me disait elle , tu peux remettre ta culotte et retourner au vestiaire , elle m'y raccompagnai pour aller chercher la suivante . Les quatre files du groupe étaient passées entre les mains de la baleine et de sa fille , nous devions maintenant toutes retirer les culottes et passer en salle d'hygienne . Installez vous sur les cuvettes , nous disait l'infirmière qui revenait avec des verres coniques . Toutes les dames étaient là , la chef de clinique et sa fille , l'infirmière et une autre dame portant non pas les grosse bottes réglementaires , mais de plus fines bottes en caoutchouc blanc , qui à cette époque faisaient fureur , les fameuses Tonias de chez Aigle . Celles ci soulignaient bien le galbe de ses fines jambes discrètement voilées de fins collants beige . Cette dernière dame était une doctoresse , elle devait bien avoir une cinquantaine d'année et elle remplaçait la directrice durant cette période de vacances scolaires .
Chacune d'elle s'installait face à nous , sur de petits tabourets à roulettes . Nous devions appuyer le dos contre le dossier et placer les pieds sur les deux marchepieds afin que ces dames nous observent la vulve . J'avais face à moi la file de la chef de clinique . Vas y maintenant , lâche un petit jet de ton urine , me disait elle , je m’exécutai , puis elle plaçait le verre conique tout en écartant l'une de mes lèvres , afin de dégager l’urètre . Vas y me disait elle tu peux faire ton pipi . Je lâchai le reste de ma vessie au fond de la cuvette puis , somme il nous était ordonné , je passais aux selles .
Nous passions ensuite sur les petites tables pour y subir le lavement intestinal , étape préalable indispensable pour nous dispenser ensuite les examens gastro-entérologiques ... Une fois cette étape pénible passée , nous n'allions pas dans la seconde salle d'hygienne ou se trouvaient les grands bacs en fer , mais dans une petite salle de douche , collective , comme il se doit , mais à ce niveau de la matinée , cela ne me dérangeait même plus d’exhiber mon corps devant des filles qui m'étaient inconnues ... Les dames , quand à elles restaient à l’extérieur de cette salle d'eau et se relayaient pour de temps à autre jeter un œil par le petit hublot en verre percé dans la porte battante .
C'est lovée dans nos serviettes humides que nous nous dirigions vers le module numéro 1 , le premier dans le couloir . La chef de clinique discutait avec sa consœur médecin et lui proposait de ne former qu'un seul groupe de filles , comme nous n'étions que quatre . Cela ne fera qu'un seul module à nettoyer ce soir , lui disait elle ... Nous entrions toutes les quatre dans le seul module occupé , ce n'était plus la fourmilière que j'avais connue l'année d'avant , les locaux semblaient comme endormis et j'avais l'impression d’être une patiente privilégiée ... Chacune des dames présentes prenait en charge l'une de nous , pour moi ce fut Anaïs , la fille de la chef de clinique , elle me retirait la serviette puis m'emmenait à la balance . L'infirmière était assise au bureau et notait nos résultats . Puis je fus mesurée par la seconde médecin , la grande dame à l'allure stressée .
La chef de clinique et sa fille étaient chargées de nous faire monter sur les tables , nous devions nous positionner sur le ventre avant de recevoir le thermomètre . Oups , le grand tube de verre était passé et il était bien en position , Anaïs avait du bien s’entraîner avant d’acquérir une telle dextérité . J'aimais bien les filles un peu fortes , disons baraquées , comme moi , mais là cette fille me dégoûtait presque , heureusement que sa large blouse et que ses grosses bottes en caoutchouc blanc cachaient ses formes disgracieuses . J'avais peine à croire qu'elle soit étudiante en médecine et qu'a environ 25 ans , elle puisse être dans cet état ... Contrairement à sa mère , elle ne souriait pas , sa bouche semblait dessiner une moue d’inquiétude , peut être de désespoir en nous voyant toutes les quatre allongées et jolies comme des déesses ...
Anaïs , m'ordonnait alors d'avancer mon buste afin que ma tête soit à l’extérieur de la table , elle me plaçait ensuite les bras par dessus . Cette position était assez inconfortable , étouffante , je devais continuer à respirer calmement , en inspirant et expirant lentement et profondément , en allant chercher l'air au fond de mes poumons is alors le palpeur froid du stéthoscope parcourir mon dos , entre les omoplates et exécutai les ordres donnés , inspire , expire , ne respire plus ...
Comments
FDN33 Il ya 3 ans
Bonsoir helene,
J'adore vous lire car votre style est enlevé sans pour autant négliger des détails qui apportent du corps à votre récit.
Je vais poursuivre ma lecture (déjà bien avancée) et je m'en délecte d'avance.
FDN
lainereche Il ya 7 ans
merci helene pour cette belle histoire
mondoi Il ya 9 ans
Superbe écriture...
Rabban the Clyst Il ya 9 ans
j'adore ce récit!
clyso Il ya 10 ans
Bravo pour ce texte imposant !
n/a Il ya 10 ans
Hélène, cela fait un moment que je n'ai pas eu l'occasion de vous féliciter pour la quaité de vos textes. Bravo et continuez.
doutordouglas Il ya 10 ans
J'aime bien la description ficioné