Bilan de santé
Autre témoignage réel de ce qu'étaient les bilans de santé dans les années 80 , cette fois ci , le récit est de Nathalie .
En 1980 , j'étais en première dans un grand lycée de couronne parisienne , nous avions étés informées par l'infirmière de l'établissement qu'avant la fin du premier trimestre , nous irions toutes subir un bilan de santé , au centre de médecine préventive , que celui ci était obligatoire et qu'il se substituait à la visite médicale annuelle qui n'existait déjà plus au lycée . L'infirmière remettait ensuite à chacune un dossier à faire remplir par nos parents et à lui rendre sous une semaine .
Nous devions préciser dessus les jours ou nous avions les séances de sport de deux heures ou peu de cours stratégiques . Bien entendu , le soir même , je remettais le dit dossier à mes parents , qui se chargeaient de le remplir . Mes parents recevaient quelques jours plus tard la convocation pour mon bilan de santé . Apres m’être renseignée auprès de mes camarades de classe , nous étions toutes convoquées à des jours différents , afin de ne pas décharger la classe et de continuer les cours de façon normale . Je demandais alors à l'une de mes camarades de recopier les cours de la journée .
Le jour dit arrivait , je me levais , prenait un bain à la place du petit déjeuner , car il fallait être à jeun . J'avais rendez vous pour 8 heure 45 précise au centre de médecine préventive . Je ne cacherai pas que j'éprouvais une certaine appréhension à m'y rendre , mes parents m'avaient expliqués que j’allais passer une série d'examens médicaux et que c'était pour mon bien . De toute faon , je n'avais pas le choix et c'était obligatoire ...
J'arrivais vers 8 heures et demie , un peu en avance , je pressentais la convocation à l’hôtesse , la copie de la carte de sécurité sociale de mes parents , ainsi que mon carnet de santé . Je devais aller attendre dans le couloir . Je m'asseyais sur une chaise à coté d'une autres femmes , face au service des admissions ... Alors qu'elle disparaissait , les chaises d'a coté se remplissaient de fille de mon age qui venaient là pour le même motif . Chacune des portes des bureaux d'admission portait un numéro , j'étais appelée dans le numéro 4 ...
Il s'agissait plus de placards que de bureaux , deux jeunes femme me recevaient , l'une était médecin et l'autre infirmière , des étudiantes toutes les deux . La doctoresse consultait rapidement mon dossier avant de me demander de retirer les chaussures . Elle notait mon heure d'arrivée , puis se contentait de me dire , c'est bon , passe avec l'infirmière ... mes chaussures à la main , je suivais ma chaperonne , nous empruntions une autre porte pour arriver dans une salle munie de cabines de déshabillage ou je pouvais voir d'autres femmes sortir habillées de peignoir et chaussées de sabots suédois blancs .
Cela paraissait trop beau pour être vrai , les filles qu étaient assises à coté de moi dans le couloir arrivaient , en fait , nous avions toutes rendez vous à la même heure , nous étions installées dans un vestiaire collectif , chacune recevait un pot stérile portant son nom et nous commencions par le prélèvement urinaire aux toilettes , suivi de la grosse commission . De retour au vestiaire , nous devions nous déshabiller , complètement , cela me surprenait et je ne vous explique pas la gêne que je pouvais ressentir , enfin , je n'étais pas la seule dans ce cas . Nous passions ensuite à la douche , les portes des cabines devaient rester ouvertes afin que la chaperonne puisse nous surveiller ... Il fallait se mouiller les cheveux et les savonner , bien se laver sous les bras , les fesses également , ce que je trouvais normal pour un bilan de santé ...
A l'issue de la douche , l'infirmière remettait à chacune une serviettes , un peignoir en éponge blanc et une paire de cloggys , nous devions rester toutes nues en dessous , ce qui me surprenait un peu . Nous étions conduites dans un couloir , nous attendions toutes à l'entrée , de chaque coté se trouvaient les salles d'examen , j'étais appelée dans la première et une autre fille en même temps que moi dans celle lui faisant face . J'étais reçue par une infirmière d'age mur , elle abaissait les persiennes des larges baies vitrées donnant sur le couloir et m'ordonnait d'enlever mon peignoir ... Je voyais dans cette salle , la balance , la toise , le mettre ruban posé sur le bureau ainsi qu'un thermomètre allongé dans un haricot . J'étais donc pesée , mesurée sous toutes les formes puis je devais aller m'allonger sur le coté , sur la table d'examen . Sans rien me dire , l'infirmière m'écartait la fesse en l'air et introduisait le thermomètre dans mon rectum . Une fois le thermomètre enlevé , l'infirmière me faisait allonger sur le dos afin de mesurer ma tension artérielle et mon pouls .
Je passais directement dans la salle suivante , sans emprunter le couloir , le peignoir a la main . La seconde infirmière exerçant dans cette salle m'ordonnait d'aller m'allonger sur la table . Elle m'expliquait qu'elle allait procéder à la prise de sang . Je n'osais pas lui poser la question de savoir pourquoi je devais rester toute nue . L'infirmière choisissait une veine du bras , désinfectait la zone , plaçait le garrot et introduisait , sans trop de ménagement l'aiguille . Outre les trois éprouvettes a remplir pour le laboratoire , je devais également donner un quart de litre de mon sang , pour les hôpitaux . Le don du sang était la contrepartie obligatoire a la gratuité de ce bilan de santé ... Une fois terminé , je passais mon peignoir et mes sabots .
La porte de la salle voisine s'ouvrait , une autre infirmière apparaissait et m'y faisait entrer . Dans une cabine insonorisée , se trouvait une autre patiente , une dame , admise avant moi , elle passait un audiogramme avec une seconde infirmière . Je pouvais rester en peignoir pour les différents test de vision que me faisaient passer la première infirmière . Une fois la place libérée , j'entrais dans la cabine , équipée du casque auditif , pour l’audiométrie , alors qu'entrait une autre fille , lycéenne , comme moi pour les test de vision . J'étais assez surprise de la voir arriver toute nue , le peignoir à la main .
Les deux infirmières discutaient entre elles , leur conversation portait sur l'utilité du peignoir pour les filles , comme nous ... La porte située au fond de la salle s'ouvrait , une dame assez trapue apparaissait et demandait la suivante , j'avais terminé mon examen audiometrique , j'entrais dans son cabinet . J’allais m'allonger sur le gros fauteuil en skaï ivoire , a la vue des instruments , je comprenais que j'avais à faire à la dentiste ... Elle me faisait ouvrir la bouche et plaçait un écarteur , afin de me la maintenir durant ses observations méticuleuses de chacune des dents ...
Je passais ensuite à électrocardiogramme , avec quatre autres patientes , chacune des tables était cachée par une série de paravents et je pouvais voir les peignoirs accrochés dessus ... Je commençais par le test spirométrique , avec trois essais , avec le peignoir ouvert , puis lorsque qu'une des patientes sortait , j'allais derrière l'un des paravents avec pour consigne d'enlever le peignoir . Je devais m'allonger sur la table , l'infirmière procédait ensuite à l'appareillage avec les ventouses , les sangles au niveau des poignets et des chevilles , c'était assez impressionnant ... La machine posée sur le chariot débitait le rouleau de papier millimétré , dessinant dessus des abaques qu'il m'était impossible de déchiffrer . Les deux infirmières passaient leur temps entre appareillage et desappareillage de leurs patientes avant que ce ne soit mon tour ...
Une fois rhabillée , j'étais conduite dans une salle d'attente , ou se trouvaient d'autres femmes , j'étais ensuite appelée pour les radiographies ... La salle était toute noire , je devais retirer mon peignoir avant qu'une infirmière me place le dos sur une plaque froide . On ne respire plus , on ne bouge pas et clic , la radio des poumons était fixée sur le négatif .
Je retournais en salle d'attente , une infirmière prenait mon dossier et m’annonçait que la chaîne paramédicale était terminée , il était déjà presque midi . A midi et demi , nous descendions toutes dans le sous sol du centre , ou se trouvait le réfectoire . Nous avions le droit à une simple assiette de haricots verts , sans sel et d'un yaourt nature sans sucre .Je pouvais découvrir l'ensemble des patientes de la journée , une table nous était réservée , a nous les lycéennes , deux jeunes infirmières déjeunaient avec nous et nous demandaient ce que nous pensions de cette matinée ... Je n'osais évoquer le problème de la nudité sous les peignoirs , alors qu'une autre fille le soulevait . L'une des infirmières répondait que cela relevait du règlement l'autre expliquait que nous n'étions pas venues au monde toutes habillées ... Une autre demandait à quelle heure nous serions libérées ... Apres la visite chez le médecin , pas avant répondait l'infirmière ... Le médecin , c'est un homme esclaffait une des filles . Un homme ou une femme , tu verra bien répliquait l'infirmière , ce n'est pas là l'important ... Nous devions rapporter nos plateaux à la cuisine et monter au premier étage toutes ensembles . Nous étions ensuite installées dans une grande salle d'attente , sur la table se trouvaient quelques magazines féminins ...
Vers 13 heures trente , nous entendions des gens monter l'escalier , une femme , puis une seconde , trois quatre , et cinq ... Visiblement , il s'agissait des médecins qui venaient prendre leurs fonctions . Nous les entendions discuter dans le couloir . Nous étions une vingtaine de patientes assises dans cette salle . J'entendais l'une des dames dire , tu les prend toutes en gyneco , oui , on est assez nombreuses pour ça ... Sur l'instant je me disais que cela ne nous concernerait pas , j'étais sans doute comme toutes les filles présentes , j'avais hatte de de passer chez la médecin et de rentrer à la maison ... L'une des infirmières arrivait dans la salle d'attente et appelait une premières série de cinq patientes pour la gynécologie , il s'agissait d'une partie des femmes pressentes . Une vingtaine de minutes plus tard , un autre groupe de cinq et a ma grande stupeur , nous les quatre lycéennes plus une autre dame , après ce second groupe ... Je devais me rendre au cabinet numéro 2 , c'était indiqué sur la porte . Il était impossible de se dérober , l'infirmière était derrière moi et le seul escalier était surveillé ...
A peine entrée que l’infirmière me retirait le peignoir , je devais ensuite m'installer sur la table d'examen elle me plaçait ensuite les jambes dans les gouttières en plastique . La médecin orientait le projecteur sur ma vulve et s'asseyait sur son tabouret . Sans rien m'expliquer , elle pratiquait de façon méticuleuse sa série d'examens gynécologiques , c'était pour moi la première fois elle aurait du , je pense , au moins m'expliquer ses actes invasifs ...
Je retournais en salle d'attente , avant d’être appelée avec deux autres filles et une dame , l'infirmière nous emmenait au rez de chaussée , dans la salle ou le matin même nous avions passée l'electrocaridographie . J'entrais dans l'un des box formé par les paravents , enlevait mon peignoir et était prise en charge par deux infirmières qui me plaçaient a quatre patte sur la table d'examen ... J'avais pu observer une serviette et une bassine qu'elles positionnaient sous mon fessier . J'entendais les infirmières qui préparaient également leurs patientes dans les box voisins , puis un cri déchirait l'ambiance , je ne me sentais pas du tout rassurée ...L'une des deux infirmière m'écartait les fesses , tandis-que l'autre introduisait la canule , je poussais un cri en leur demandant d’arrêter ça . On se laisse faire et après ça va bien se passer , répliquait l'une des infirmières ... J'entendais la femme discuter avec ses infirmières , elle leur demandait l'utilité de ce lavement ... L'infirmière lui répondait que c'était demandé par les médecin pour la suite des examens ... Le liquide chaud montait dans mes intestins et une fois la canule enlevée , je pouvais enfiler mon peignoir et passer aux toilettes ...
Nous remontions ensuite a l'étage , j'avais les jambes en coton , un peu secouée par l'épreuve que je venais de subir là ... Il était déjà 15 heures et commençaient les examens de libération . Nous passions dans le même ordre que pour la gynécologie , ce qui fait que j'ai été appelée vers 16 heures , encore au cabinet numéro 2 avec la même doctoresse . La doctoresse faisait le point sur mon dossier et me posait quelques questions d'ordre générale , autant sur ma vie familiale , que sur ma scolarité , mes activité et ma sexualité ... Je pensais un peu naïvement , qu'a l'issue de cet entretien je pourrais sortir et que mon bilan de santé était terminé ...Bien , me disait elle , enlève ton peignoir , je vais te dispenser quelques examens ... Je poussais un soupir , la doctoresse m'expliquait que c'était comme ça ... Allez , me disait elle , on enlève le peignoir , elle reprenait en m'expliquant qu'elle aurait du me le faire enlever pour l'entretien .
Je devais rester debout , face à elle , au milieu de la salle et abaisser mon dos , les jambes tendues , trois fois de suite et le plus lentement possible , ensuite nous passions aux exercices d’équilibre , un pied levé , puis l'autre , croiser la jambe sur l'autre et ainsi de suite , les yeux cachés sous un masque noir , car madame ne me faisait pas confiance , elle avait peur que je ne ferme pas mes yeux . Je poussais encore un soupir lorsqu'elle me l'enlevait ... La doctoresse se plaçait face à moi en me palpant les épaules et s'adressait à moi en me demandant ce qu'était ce soupir ... Je ne lui répondait pas , jusqu'à ce qu'elle me relance ... Alors , j'attend ton explication ... Alors qu'elle palpait mes seins je lui répondait sur un ton mal affirmé que je n'aimais pas ça ... Çà quoi me demandait elle en me faisant passer les mains derrière la tête . Çà , me répondait elle , ce sont des examens médicaux auxquels tu doit te soumettre ... Ici c'est comme au lycée , tu ne choisis pas les cours de la journée , me demandait elle sur un ton martial , ni tes professeurs ... Tout en cachant mes seins je lui répondait en hochant la tête , j'avais perdue la partie face à elle . Si tu fais encore ta forte tête , je te renvoie en salle d'attente comme ça et tu passera la dernière , tu sais j'ai tout mon temps , a moins que je ne le consigne dans un rapport de discipline pour le lycée , alors , dans ton intérêt , je te conseille de te laisser faire . Elle m'ordonnait ensuite de garder les bras le long du tronc , m'interdisant de cacher les seins puis , avec son interphone appelait une infirmière en lui expliquant que dans son cabinet , elle avait une forte tête .
On s'assied sur la table , jeune fille ... Me disait elle , l'infirmière entrait au même moment . La doctoresse testait mes réflexes aux genoux avec un petit maillet en caoutchouc , puis l'infirmière m'allongeait su le dos , les bras bien alignés sur le coté de mon tronc et les mains devant toucher les cuisses . Ouvre bien ta bouche , lançait la doctoresse , l'infirmière se plaçait sur le coté et tenait ma tête , la doctoresse était derrière moi et enfilait le laryngoscope dans ma cavité buccale , jusqu'à la gorge . Je ressentais comme une nausée et j'en toussais en même temps . Cela me faisait assez mal , pour autant , je me tenais tranquille , je n'avais pas envie de fâcher celle que je considérais comme ma bourrelle . Elle passait ensuite à l'examen de mes conduits auditifs à l'aide d'un otoscope au cône froid , des yeux avec sa petite lampe et du nez avec un autre cône extensible , toujours aussi désagréable ...
La médecin prenait son stéthoscope et se lançait dans une série d'auscultation assez pointues , pas seulement sur la poitrine mais légalement et cela me surprenait , sur le ventre les cuisse , les bras et le cou . J'étais ensuite soumise aux palpations du cou , du ventre et du bas ventre , avec un petit tour de deux de ses doigts dans le vagin . Elle procédait ensuite à un contrôle visuel de mes membres . Parfait disait elle , maintenant on se retourne sur le ventre . Je devais positionner mes bras par devant ma tête , en extension afin de détendre ma colonne vertébrale . La doctoresse utilisait le manche du maillet pour parcourir ma colonne vertébrale , avant de procéder à une autre série d'auscultations dans mon dos , là seulement entre les omoplates , pour écouter mes poumons . Inspire , expire , ne respire plus , tout cela par la bouche , car l'infirmière m'avait au préalable posé un pince nez sur les narines .
Je devais ensuite me positionner a quatre patte sur la table , la médecin écartait alors mes fesses pour observer mon anus . Au point ou j'en étais , j'arrivais à trouver cela normal , après tout oui , une médecin à le droit de le regarder ... Je devais effectuer des mouvements avec mon anus , l'infirmière me repositionnait afin que ma tête touche le plateau de la table , elle m'ordonnait de bien élever mon fessier . Je voyais la médecin enfiler des gants et passer sa main droite sous le robinet . L'infirmière écartait alors mes fesse et la médecin , sans me prévenir , pénétrait avec un doigt dans mon anus . Elle revenait a la charge avec deux doigts , c'était horrible , car je n'arrivais pas à me détendre ... Le restant se passait avec un anuscope , qui n'était pas en soi douloureux , cela était suivi par le rectoscope et là c'était pour moi terrible , voire terrifiant , la médecin le tournait dans tous les sens , jusqu'à me faire légèrement saigner .
Je devais ensuite me replacer allongée sur le dos , afin qu'elle me prenne de nouveau ma tension artérielle et le pouls . un peu élevé me disait elle , elle demandait à l'u=infirmière de me conduire à la salle ou le matin nous avions passées électrocardiogramme . J’ôtais mon peignoir avant de m'allonger sur l'une des tables , l'infirmière plaçait alors une couverture sur mon corps ainsi qu'un tensiomètre autour de mon bras droit . Je repasse dans cinq minutes vérifier ta tension , nous verrons quand tu pourras sortir . Il devait être déjà dix sept heures trente , l'heure à laquelle je devais déjà être sorti de ce centre . Aux dires de ces dames , mes parents étaient prévenus que je sortirai en retard ... Je n'étais pas seule dans la salle , car comme d'un fait exprès , nous étions toutes les quatre , les lycéennes présentes . Étions nous les seules à présenter des symptômes de tension élevée , je l'ignore ...A l'issue de trois prise de tension , l'infirmière m'ordonnait de me lever , je pouvais regagner le vestiaire et me rhabiller , il était tout de même dix huit heures trente ...
Comments
chacha Il ya 10 ans
Moi aussi;
n/a Il ya 10 ans
Votre rapport Helene est parfait, je sympahise avec Nathalie exposé aux examens invasifs.
chacha Il ya 10 ans
Beau récits.