L'examen de santé familial
Un matin , j’allais relever la boite au lettre , nous avions reçus un courrier de la sécurité sociale nous demandant de nous rendre au centre de médecine préventive de la ville pour y subir un examen de santé familial .
Ne sachant pas si cela était obligatoire ou pas , maman décidait donc de prendre un rendez vous pour nous deux , car je vivais seule avec elle depuis le décès de mon père . Le centre de médecine préventive était situé au centre ville , pas loin de la place du marché aux dires de maman , qui décidait de s'y rendre directement ... Quelques jour après , nous recevions chacune dans un courrier en recommandé nos convocations .
Rien de particulier nous était demandé , sinon que d’être à jeun le matin de l'examen . Je n’éprouvais aucune appréhension en me disant que cela allait sans doute se passer comme une visite médicale au lycée , cependant , je me posais la question de savoir pourquoi nous allions devoir y passer la journée ...
Le jour dit ,nous nous levions vers six heures , nous prenions un bain à la place du petit déjeuner et ne tardions pas pour nous habiller chaudement . Nous empruntions le même trajet que celui qui me conduisait au lycée chaque matin . Le centre se trouvait dans un immeuble plutôt discret non loin du lycée , au fond d'une petite impasse que je n'avais encore jamais empruntée . Maman connaissait les lieux pour y être venue quelques semaines auparavant confirmer l'inscription . Nous avions rendez vous à huit heures précise , le quartier était calme en ces premiers jours des vacances de la Toussaint , le lycée était fermé et la grande place paraissait vide , aucune voiture n'y était stationnée hormis celles des riverains et des familles qui comme nous venaient se faire examiner .
Nous arrivions à l'heure , tout comme les autres familles venues pour les mêmes raisons que nous . Nous entrions dans le hall et allions nous installer dans la salle d'attente . Au fur et à mesure que le guichet se libérait , chacune de familles présentes allait se faire enregistrer . Il fallait remettre sa convocation et sa carte de sécurité sociale . Au fur et à mesure , nous étions appelés de façon individuelles dans les bureaux d'admission . J'étais reçu dans l'un d'eux , par une jeune femme qui devait avoir autour de 25 ans , elle portait sur elle une blouse siglée de centre hospitalier universitaire de Nancy , ce qui m'impressionnait un peu . Avant de m’asseoir face à son bureau , je devais ôter mes chaussures , mon manteau et mon pull , ce qui ne me semblait pas anormal , de prime abord . La jeune médecin , car elle était étudiante en médecine , procédait à une rapide vérification de mon dossier , puis passait au questionnaire médical avec une partie assez développée sur ma sexualité , ce qui me surprenait beaucoup . Je la voyais ensuite remplir un autre dossier , constitué de fiches cartonnées comportant différentes planches anatomiques , dont une consacrée à l'appareil génital . Au bout de dix minutes d'entretien et de questions auxquelles j'avais un peu de mal à répondre , tant à cette époque j'étais timide et peu confiante , la jeune médecin ouvrait la porte arrière de son bureau pour me faire entrer dans ce qu'elle appelait la rotonde . Maman sortait quasiment en même temps que moi et nous nous retrouvions au milieu de gens , pour certains vêtus de peignoir blancs ... Je pouvais sentir les odeurs d’éther et d'alcool propre au milieu médical , j'étais assez impressionnée de voir toutes ces dames en blouse blanches longues poussant des petits chariots , se rendant de salles en salles .
La dite rotonde ou nous nous trouvions était une large salle rectangulaire surmontée a son plafond d'une magnifique verrière en forme de dôme de style art déco . Ce qui justifiait ce nom , tout autour étaient disposées les salles d'examens aux larges portes ouvertes dans lesquelles les infirmières préparaient le matériel et les instruments . Je commençais à éprouver une certaine appréhension , je me doutais que cet examen de santé familial allait être plus conséquent qu'une simple visite médicale de lycée . La jeune médecin qui m'avais précédemment entretenue , voulait voir maman , elle nous prenait à part et lui expliquai que j'allais devoir subir l'examen de gynécologie ... Je devenais toute rouge et n'osait lever les yeux , maman n'exprimait aucune objection , toujours sans doute avec la pensée que cet examen de santé était obligatoire et qu'il fallait s'y soumettre ... Maman et moi étions ensuite appelées par une infirmière qui nous remettait un portant et nous ordonnait d'entrer dans les cabines libres , situées au fond de la rotonde , en suivant les consignes indiquées sur la porte . J'avais compris qu'il fallait se déshabiller . Dans la cabine étaient pendus des peignoirs de bain blancs et sur la porte la consigne indiquait de nous déshabiller complètement avant de revêtir un peignoir à notre taille . Il était explicitement indiqué que nous devions nous mettre toutes nues en dessous .
Par le petit trou percé dans la porte , les infirmières pouvaient à leur aise , surveiller notre déshabillage . Il fallait attendre un peu avant de pouvoir revêtir un peignoir que ces dames vérifient que nous soyons bien toute nues . Je me sentais gênée , presque accablée de voir cet œil apparaître de temps à autre par le trou de la porte . Je recevais l'autorisation de passer mon peignoir et de sortir de la cabine avec à la main mon portant de vêtements , que je devais remettre à une autre dame , qui le plaçait dans un placard aire nos fermé . Nous recevions ensuite un petit flacon stérile et devions passer aux toilettes pour le prélèvement des urines et aller à la selle . J'étais tellement stressée et angoissée que je ne me suis pas fait prié pour la dite grosse commission . Venait ensuite la douche , tout le monde y passait , nous descendions au sous sol de l'établissement et là , je tombais de stupeur devant la salle d'eau collective , à l'ancienne , sans cloisons . Nous étions une vingtaine de femmes et de filles , la salle comptait une dizaine de pommes fixées au plafond .Une autre infirmière distribuait les gants de toilette et nous indiquait que de serviettes étaient à notre disposition sur les étagères . Comme tout le monde et sans mots dire ni broncher , j'enlevais mon peignoir . Il valait mieux bien repérer l'emplacement sur lequel il était posé , au risque à la sortie de revêtir celui de la voisine . Au fur et à mesure des places disponibles , j'allais prendre ma douche , le savon était fixé au mur sous forme d'une poire jaune , celui ci était assez désagréable , car il était assez granuleux et sentait assez fort , l'eau était assez chaude , au départ , je redoutais que ce ne soit une douche froide qu'on nous inflige . L'autre source d'inquiétude étaient les soupiraux a demi ouvert , par lesquels on pouvait voir les pieds des passants , j'avais peur que certains ne s’arrentent pour nous observer , car visiblement , la salle d'eau devait donner sur la place du lycée et non dans l'impasse .
J'arrivais à retrouver mon peignoir une autre petite serviette nous était remise pour y enrouler nos cheveux et luxe suprême , nous pouvions enfiler nos petits petons dans des sabots suédois blancs ... Personnellement , je n'avais rien contre cette séance de douche , après tout , nous étions dans un centre médical et certains patients , au vu de leur état en arrivant , n'avaient sans doute pas chez eux ce genre de commodité , cela mettait tout le monde sur un pied d'égalité .
Nous devions ensuite nous asseoir sur les fauteuils situés au centre de la rotonde et attendre notre tour pour la première chaîne d'examen . Comme tout le monde , je commençais par la prise de sang , qui était le sujet de pas mal de mes appréhensions . Celle ci se passait au laboratoire , juste après , on nous servait un petit déjeuner . Nous devions nous installer sur les tables situées au centre de la rotonde . En discutant avec maman , j'étais assez surprise d'avoir eu à retirer mon peignoir juste pour la prise de sang . Maman ne disait rien , car elle aussi avait du le retirer .
Les examens s'enchaînaient , dans les salle , ou nous étions examinées de façon individuelles . Je comprenais que cela était plus poussé que nos simples visites médicales de lycée . A chaque entrée en salle d'examen , le peignoir nous était enlevé , tout comme les sabots et ce quelque soit l'examen à subir , je trouvais cela bizarre . Pour certains examens , il me paraissait normal , voire indispensable de me retrouver toute nue , c'était le cas pour celui qui suivait le petit déjeuner . Je passais avec une infirmière pour la pesée , mais également toutes les mensurations corporelles , comme le tour de tête , de cou , de poitrine des hanches du fessier etc ... J'étais ensuite allongée une la table munie d'étriers , pour la prise de la température . Là aussi , cela m'a parue surprenant d’être ainsi positionnée , alors que le thermomètre était bel et bien placé dans le rectum . C'était à moi de le placer et quand l'infirmière me l'a remis , j'étais prête à le placer dans ma bouche et j'étais encore assise sur la table ... Non , non , non , jeune fille , me disait elle , on s'allonge , on place bien ses pieds dans les étriers et tu l'enfonce bien dans ton anus ... Rien que la table m'impressionnait , car au lycée , nous n'étions même pas allongées pour la visite médicale , alors que dans ce centre , presque l'ensemble des examens s'effectuaient allongés . Pour moi , cela était aussi sévère qu'un hôpital . Je passe sur la taille impressionnante du thermomètre et de sa lubrification avec un peu d'eau . Bien entendu l'infirmière surveillait la manœuvre , j'avais du mal , comme elle me l’ordonnait de l'enfoncer a fond , c'est alors qu'elle m'ordonnait de révulser mon anus , comme lorsque j'allais à la selle . Pousse bien , me disait elle , et en même temps , enfonce le , encore , tu peux ... Sur l'instant , je n'avais pas compris qu'il s'agissait autant d'un exercice visant à évaluer mes capacités de confiance en moi que d'une prise de température des plus sérieuse . Une fois l'instrument au fond du rectum , l'infirmière relevait mon pouls et ma tension artérielle sur les deux bras . C'est elle qui enlevait le thermomètre en m'expliquant les erreurs que j'avais pu commettre et le manque de confiance en moi .
Une fois revêtue de mon peignoir , je ressortais , maman prenait la place , l'infirmière profitait de cette transition pour expliquer à maman que j'avais voulu placer le thermomètre dans ma bouche . J'en était honteuse , maman me regardait en souriant et en disant à l'infirmière que j'avais encore des choses à apprendre ... Je passais ensuite à l'examen orthoptique , j'étais là aussi surprise par le matériel employé et la série de test , il ne s'agissait pas d'une simple lecture de tableau , mais bien d'un examen approfondi des yeux et de l’acuité visuelle réalisé avec une série de tests complexes , que je n'avais jamais encore subi . J'enchainais presque aussitôt sur l'examen audiometrique , après une courte pause dans la rotonde , celui ou l'on nous plaçait un gros casque sur les oreilles Contrairement au deux examens précédents , là on nous laissait le peignoir. J'allais ensuite passer la radio des poumons , sans le peignoir, le dos plaqué contre la plaque en fer froid et comme le disait la manipulatrice , retiens ta respirations et ne bouge pas . En deux clics , le cliché était dans la boite et je pouvais ressortir , la suivante était appelée ...
J'étais appelée dans une salle collective , pour électrocardiogramme , j’allais m'allonger sur l'une des trois tables libre après , bien entendu avoir pris la peine de retirer mon peignoir . Il s'agissait de tables larges , assez confortables . L’appareillage m'impressionnait d'abord le brassard de l’appareil servant à prendre la tension artérielle de façon automatique , qui serrait assez fort , lorsqu'il se gonflait , puis venait la pose des ventouses sur la poitrine et le ventre . Ce n'était pas fini , l’infirmière écartait mes jambes , puis m'attachait à la table , je pouvais voir sortir de ces sangles , un faisceau de fils électriques , elle en faisait pareil pour les poignets ...Sur l'instant , j'avais peur de souffrir . Je devais ensuite ouvrir la bouche pour recevoir une embouchure reliée à un gros tuyaux en caoutchouc annelé . Je comprenais que cela permettait de vérifier ma respiration en même temps . Cet appareillage se terminait par la pose du pince nez , afin de m'obliger à respirer par la bouche exclusivement . Le gros soufflet montait et descendais au fur et a mesure de mes inspirations et expirations , le brassard se gonflait et se dégonflait de façon périodique . Je pense que cet examen , appareillage compris a bien du durer une bonne demie heure .
Une fois revêtue , je retournais dans la rotonde , il était presque onze heure et demi , déjà . J'étais appelée pour l'examen bucco-dentaire , le dentiste était un homme et par chance , il m'autorisait à garder le peignoir avant de me faire allonger sur son fauteuil . J'étais assez surprise de ne rien voir à coté , il pratiquait juste un état visuel de la bouche et des dents .
La pause de midi arrivait enfin , à midi et demi , nous étions installées au centre de la rotonde , pour le repas avec une partie du personnel du centre . Une fois le repas terminé , nous devions passer aux toilettes , et nous laver les dents , une infirmière nous expliquait que nous allions passer les examens cliniques . Ce dernier mot me faisait peur et j'osais demander à maman ce que cela signifiait . Elle me répondait que nous allions avoir les comptes rendus de nos examens avec le médecin , sans m'en dire plus . Nous montions au premier étage et allions nous installer dans la salle d'attente . Par la cloison vitrée , je voyais des dames passer leurs blouses , elles ne portaient pas les sabots , mais leurs bottes de ville au pieds ... Je comprenais alors qu'il s'agissait des doctoresses . L'une de ces dames venait nous voir en salle d'attente et procédait à un appel , elle se pressentait comme la gynécologue . Mon sang se glaçait lorsqu'elle prononçait en dernier mon nom , je levais la main et répondait présente . Bien , me disait elle , je vais commencer par toi ...Maman me regardait en me disant de suivre cette dame .
J'entrais dans la salle de gynécologie , qui était située au milieu du couloir , je devais commencer par retirer mon peignoir et me soumettre à une série de questions inquisitrice , notamment , celle ou l'on évoque la sexualité ... J'étais encore vierge et je pensais pouvoir sortir après un rapide coup d'oeil autour de ma vulve . Met toi a quatre patte sur la petite table , me lançait la doctoresse . La petite table située au centre de la salle , car il y en avait trois , une ordinaire , une courte avec étriers et celle ci au plateau lisse mais petite et assez haute . Je m’exécutais sans bien comprendre ce qui allait m'arriver . La doctoresse m'aidait à monter , car cette table était assez haute , elle déplaçait un projecteur monté sur un trépied , puis l’allumait . Détend toi bien , me disait elle , bascule toi en avant et écarte un peu tes fesses . Je me sentais honteuse , gênée par cette situation grotesque , la doctoresse qui au préalable avait enfilée des gants écartait mes fesse , elle me demandait de pousser comme pour aller à la selle , afin de révulser mon anus , puis elle continuait ses observations au niveau de la vulve en détaillant verbalement ses observations . Ne bouge pas me disait elle , elle introduisait ensuite un doigt dans mon vagin tout en me parlant calmement , puis un second tout en touchant le fond ... Parfait me disait elle en me mettant une tape sur les fesses , tu vas pouvoir passer le grand examen . Ta maman est là , me demandait elle . Je répondais par une oscillation de la tète l'air penaude ...Je vais la chercher , renchérissait elle . Ouvrant la porte de son cabinet , elle appelait maman qui venait me voir ... Je ne vous explique pas l’embarras de la situation . La doctoresse lui détaillait toutes les parties de mon anatomie génitale en lui demandant si elle était d'accord pour un examen plus complet ... Pas de problème , lui répondait maman , faites lui ce que vous avez à faire . Le temps qu'elle est dans cette position , je vais voir sa profondeur vaginale avec une jauge ...
Comments
Babygirl35 Il ya 2 mois
Magnifique récit. Merci.
Charly75 Il ya 7 mois
Excellent. Détaillé. Exitant
Mobius Il ya 2 ans
Tres intéressant
Karo Il ya 6 ans
Recit détaillé et intéressant, merci
n/a Il ya 6 ans
Très intéressant Hélène,contenue long mes inintéressant.