Les avis sur le bilan de santé
J'ai pu lire sur un site féminin des avis sur les bilans de santé de la sécurité sociales .
Dans un style de journalisme fiction , je vais rapporter les avis de mes camarades de classe concernant le bilan de santé que nous avons subi en 1972 , en terminale .
Louise : En arrivant au centre j'étais assez impressionnée , le personnel était assez sévère avec nous . Pour commencer on a du se déshabiller toutes ensemble et se mettre toutes nue , c'étais très gênant et aussi impressionnant . Personne ne nous expliquait ce qui allait nous arriver et pourquoi on devait être toutes nues ...
Mathilde : Réveil a 5 heures trente pour être au centre médical a 7 heures et quart , pas de petit déjeuner le matin , enfin cela me paraissait normal . En arrivant au centre j'ai cru que nous étions à l'armée outre le fait d’être toute nue pour la journée , hé oui , ça se faisait , nous étions prises en charge par un personnel médical ultra sévère . Personnellement je suis tombé dans un module avec trois femmes , la plus âgée était aide soignante , et deux plus jeunes , une infirmière et l'autre doctoresse , toutes trois de véritables marâtres . A croire que leurs tenues blanches leur donnaient tous les droits .
Fabienne : Un contrôle médical approfondie en terminal me paraissait normal , même si pour cela nous devions faire quelques concession a la pudeur , enfin nous étions entre filles et devant du personnel médical compétent . J'avais été assez impressionnée par le matériel médical et l'organisation presque parfaite . Oui j'ai un peu soufferte lors de certains examens , mais là aussi c'est une concession normale et indispensable au bon déroulement des examens ...
Bernadette : Les horribles chose qu'on pouvait nous faire , surtout dans les parties postérieurs de notre anatomie , cela commençait par le lavement ... Notre dame des sainte douleurs priez pour nous . Comme beaucoup de mes camarades , j'ai eu le ventre retournée pendant une semaine et je ne suis pas allée à la selle pendant trois jours , pas question de faire de sport ou d'activités dans ces conditions là ...
Michelle : La grosse piqûre en arrivant au module . J'ignorais son utilité , car notre doctoresse , pas plus que l'infirmière ne nous expliquaient ce qu'elles allaient nous faire subir . Comme tout le monde j'en avais peur car le contenu entier de la seringue nous était injecté en deux fois dans chaque épaules . Outre le fait que ce soit assez douloureux , cela m'a comme paralysée les bras une bonne heure durant en me créant une sensation de nausée . Comme tout le monde , je me suis laissée faire et je n'ai pas bougée durant l'injection , quelque part , je trouvais presque normal de recevoir des piqûres dans un contexte pareil . J'ai su plus tard qu'il s'agissait d'un décontractant musculaire , lors du passage chez notre médecin de famille qui analysait le dossier . Il m'avait demandé si je ressentais encore des effets indésirables de cette injection , comme des vertiges ou des nausées ...
Marie-Line : La nuit precedente j'avais très mal dormi , le réveil a 5 heures sonnait pour moi comme une délivrance et a chaque pas vers ce centre j'avais les jambes qui mollissaient , l'appréhension , la trouille au ventre me prenait et pour cause . Ma grande sœur y était passée l'année d'avant , mais en la questionnant rien ou presque ne filtrait , je savais que nous allions être mises toutes nues en arrivant et qu’après , je devais me laisser faire , sans plus ... A ses dires rien de gênant ni de douloureux , je n'en étais pas sur ...
Danielle : Les effets indésirables , je les ai ressenti durant prés d'une semaine , le soir même les vives douleurs au ventre et aux ovaires , les irritations au niveau de l'anus et de l’urètre pendant au mois deux jours . J'ai eu du mal a manger le soir même et cela inquiétait mes parents , quand aux traces de sang dans la culotte ma mère s'en est vite aperçue . Mes parents ont appelés le centre pour savoir si cela était normal , pour eux oui , tout comme les problèmes de vertiges dus au produit analgésique qui nous était injecté en intramusculaire , pour moi dans les fesses ...
Nathalie : Ce bilan de santé était une obligation stricte et sans possibilité de dérogation ou de passe droit , même pour celles qui comme moi avions subi la semaine precedente la visite médicale annuelle au lycée . Cela n'avait en fait rien a voir , car les examens médicaux , hormis ceux dispensés en première partie de la matinée , étaient bien plus approfondis , ce qui semble normal lorsqu'on est admise pour la journée dans un centre . Sans doute que si j'avais eu le choix , je ne l'aurais pas fait , mais bon au moins a cette époque l'on prenait soin de notre santé , même si cela impliquait des contreparties gênantes et douloureuses .
Gwenaëlle : De cette journée pas du tout ordinaire , j'ai retenue deux phrases clés . La première étaient celle prononcés pas les aides soignantes dans le vestiaires , lorsque mon tour est arrivé de me mettre toute nue et que je retardais le moment fatidique d'abaisser ma culotte devant mes copines de classe . " Vous n’êtes pas venue au monde toute habillées ! " . La seconde était prononcée par notre doctoresse à chaque fois que l'une de nous lui faisait sentir une douleur liée à une manipulation ou une intrusion : " Il faut savoir souffrir pour être en bonne santé ! " . Et surtout souffrir en silence , sans pleurer , ni crier , car nous étions des grandes filles .
Caroline : L'année ou ma grande sœur a passée ce bilan de santé , je devais avoir 15 ans seulement et elle 17 . Le soir , avec maman , nous étions allées la rechercher au centre , nous avions du arriver vers 16 heures trente . Nous attendions dans le hall , nous étions la seule famille , en passant devant nous , la directrice , nous avait informée que le bilan allait prendre du retard , a cause de problèmes d'organisation et que ma grande sœur , ainsi que ses camarades , ne pourraient pas sortir avant au moins 17 heures trente . Cela ne posait pas de problèmes pour maman . La directrice nous proposait alors de visiter le centre , maman acceptait et devait au préalable passer une blouse et enfiler des bottes , pour moi aussi . Nous passions dans le couloir des modules , par les baies vitrées , nous pouvions voir les filles de la classe , allongées sur leurs tables en train de se faire examiner . J'avoue que cela m'a fortement choquée et je suis restée pétrifiée en voyant tout le matériel médical utilisé . Ma grande sœur était là allongée sur l'une de ces tables toute nue . Elle ne nous voyait pas , son regard se perdait vers le plafond . A 18 heures , j'étais heureuse de la retrouver , habillée et plus nue comme l'heure d'avant .
Béatrice : Ne pas vouloir se rendre a se bilan de santé n'aurait été que reculer pour mieux sauter , car il était prévu une session de rattrapage , inscrite sur nos convocations et qui avait lieux durant les vacances scolaires suivantes . Une de mes amies y était passée , car le jour du bilan de santé prévu par le lycée , elle était malade ou avait elle simulée pour ne pas honorer l’échéance . Elle s'est donc retrouvée dans un module entourée de 5 carabins venus " jouer au docteur " . A ses dires ils s'amusaient bien , mais pas elle ...
Nadège : J'ai eu le droit a un second bilan , l'année suivante , car j'étais redoublante , nous étions trois patiente dans le module au lieu de cinq et comme par hasard les trois redoublantes . Nous étions en fait dans le module " école " et examinée par madame la directrice en personne , la petite mégère , madame torgnole , car il en pleuvait si nous n'étions pas assez sage . Elle était bien plus sévère que la médecin que nous avions eu l'année d'avant , pour commencer , nous étions sanglées aux table et autour de nous travaillaient de petits groupes de jeunes médecins , des étudiants , comme la plupart du personnel présent . J’espérai qu'en étant redoublante je ne sois pas obligée de repasser ce bilan de santé , aucun passe droit ne nous était permis ...
Bérengère : Nous étions emballées dans un drap tel des momies en sortant de la salle de toilettes et allongées sur des chariots brancards pour être emmenées au module d'examen . Nous étions ensuite transbordées sur des grosse table angoissante , tout comme les instruments alignés sur les servantes et les appareils que les infirmières mettaient en route . Les arceaux métalliques , brillants étaient descendus sur nos chevilles et nos poignets , tel des menottes , pour nous immobiliser sur les tables . La doctoresse allumait le gros projecteur fixé au plafond et l'infirmière remplissait sa seringue avant de nous injecter le contenu de façon équitable entre les épaules et les cuisses . Les examens de médecine générale commençaient avec cette sensation que mon corps ne m'appartenait plus , cette sensation de vide dans ma tête en regardant de façon lancinante le plafond , de répondre aux questions posées de façon mécanique avec la gorge nouée préférant hocher la tête , comme une petite fille ...
Entre deux modules , les portes restaient ouverte et il n'était pas rare que les infirmières ou les aides soignantes circulent de l'un à l'autre pour faire passer les servantes avec les appareils et autres instruments spéciaux . Nous pouvions également entendre ce qui ce disait dans les modules voisins et en particulier les cris ou pire les hurlements des copines qui subissaient les examens douloureux , comme les endoscopies par exemple . Quand j'ai vu les deux longs tubes , tenus par une des aides soignantes et l'infirmière nous sangler sur les tables , j'ai compris que cela allait être à mon tour de souffrir ...
Francine : J'y suis passée cinq fois , une fois chaque année entre 1970 et 1975 . La première fois j'avais 14 ans , mes sœurs 16 et 18 . Mes parents savaient que ma grande sœur allait devoir subir son bilan de santé en classe de terminale , ce tout le monde dans la famille trouvait normal . Cela ne s'appelait d'ailleurs pas le bilan de santé à cette époque , mais la grande visite médicale . Ma grande soeur avait remis à mes parents son dossier et c'est en famille que nous le remplissions le soir après le dîner et il fallait ensuite passer au centre pour prendre le rendez vous et remettre le dossier . Un jeudi après midi , alors que ma grande soeur n'avais pas de cours , ni nous deux , nous somme allées avec maman porter le dossier . Mes parents avaient choisis de faire admettre ma soeur durant les vacances de noël , le 27 décembre pour être précise , afin qu'elle ne ratte pas les cours . Nous étions pourtant à la fin du mois de septembre , toutes les places étaient déjà prises pour les vacances de la Toussaint . En discutant avec la directrice qui se trouvait a l'accueil , maman lui a posé quelques questions sur la possibilité de nous faire subir le bilan de santé . Ce jour là il restait plusieurs places et la directrice ne voyait pas d'objection de nous faire admettre . Le rendez vous était également pris pour toutes les trois et je nous nous faisions une joie de passer cette grande visite médicale . Pour ne rien cacher , j'appréhendais un peu cet événement , surtout à cause des piqûres ou des prises de sang , enfin , je n'étais pas la seule . Chaque année j'y passais , de mon bon gré , pas seulement pour suivre mes sœurs , mais également pour que l'on vérifie en détail mon état de santé . Bien entendu , il y avait des contraintes à respecter , comme le fait de ne pas avoir mangé le matin d'accepter de se mettre toutes nues pour la journée et parfois de souffrir un peu ... Souffrire , pour sa santé .
Agnès : Une préparation rigoureuse . Mes deux grades soeurs étaient passées les années précédentes à ce bilan de santé , il fallait ensuite prendre rendez vous chez notre médecin de famille pour une seconde visites médicale et avoir la synthèse des résultats . Souvent même trois jours après , mes soeurs se plaignaient de maux de ventre et de constipations . Je connaissais de par mes soeurs , avec qui nous en discutions , le déroulement de ce bilan de santé , cela me faisait moins appréhender que pour Sarah , lorsqu'elle y est passée la première , en 1969 . Comme pour mes grandes soeurs , maman avait décidée de m'emmener chez notre médecin de famille la veille au soir pour un contrôle médical sommaire . Il m'avait donné pour conseil de ne rien manger la veille au soir et de prendre des suppositoire à la glycérine pour commencer le lavement , ce que je trouvais assez logique , bien qu'assez contraignant .
Lauraine : Depuis la rentrée de septembre , j'étais informée , que nous devions pour cette dernière année de lycée , aller subir ce bilan de santé . Celles qui y étaient passées les années précédentes avaient rédigées un exposé qui était affiché à l'infirmerie du lycée . Lors de la rentrée de septembre , la surveillante générale nous en avait également parlée . Je n'étais donc pas surprise de recevoir quelques semaines après la visite médicale ordinaire annuelle , qui se tenait au lycée , de recevoir un dossier à présenter à mes parents et à leur faire remplir . Cette obligation nous concernait toute et il n'y avait aucune raisons de ne pas se présenter à ce bilan de santé , sauf pour le cas l'une de nous aurait été malade ce jour là et dans l'impossibilité de pouvoir se lever le matin . Contrairement à certaines de mes camarades , je n'ai pas été trop gênée de devoir me déshabiller en arrivant au centre , certe comme beaucoup , j'appréhendais un peu . La discipline était quand meme plus stricte qu'au lycée , mais cela se comprenait , nous n'étions pas là pour nous amuser , mais bel et bien pour subir des examens de santé .
Claire : Cela ne nous a pas fait de mal et était pour notre plus grand bien .
Comments
n/a Il ya 6 ans
Trés belle histoire helene
slashh Il ya 8 ans
Excellente histoire ... et les photos sont magnifiques !
C'est vous que l'on voit sur les photos ?
Si vous les avez trouvé sur internet, pouvez-vous donner l'adresse du site ?
mondoi Il ya 9 ans
Plongé totalement dans votre ambiance... J'aime..;
n/a Il ya 10 ans
Tres bien, votre écriture est excellent !
joppy Il ya 10 ans
Je crois que les bilans de santé à l'ancienne ne sont pas comparables aux bilans de santé actuelle. Et ces récits serait maintenant plutôt assimilés aux visite médicales obligatoire du lycée et de la fac, ou éventuellement de la médecine du travail d'embauche.
helene Il ya 10 ans
Aujourd’hui ces centres proposent un questionnaire de satisfaction , à l’époque ils ne s'en préoccupaient pas ...
joppy Il ya 10 ans
C'est pas mal les impression des filles, certaines sont marquée par le fait d'avoir due être toute nue, d'autre par les examens, d'autre par le comportement militaire etc.
chacha Il ya 10 ans
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