Le bilan de santé de trois jours.
Pour une fois, j’écris une histoire fictive, du moins légèrement inspirée par une discussion que j'ai pu avoir avec une femme d'une quarantaine d'année, dont la maman avait subi dans sa jeunesse un bilan de santé de trois jours sur Paris, en institution privée. Etant ce jour là, comme elle pressée et n'ayant rien pris pour prendre quelques notes , je n'ai pas pu la revoir et je suis restée sur de vagues supputations , car l'ensemble des récits, que j'ai publiée, sont bien réels et vérifiés , parfois j'ai interrogée plusieurs personnes ayant vécues la meme chose pour en avoir la véracité. Aussi, je profite d'une accalmie dans mes activités pour me remettre a l’écriture, car certains , sur le site me l'ont demandés .
Récit de Delphine.
Nous sommes en 1978 dans le departement du nord , a Valenciennes , Delphine est élève en terminale au lycée de la ville et cette année, elle doit subir le bilan de santé obligatoire. Elle est issue d'une famille de petite bourgeoisie de la ville , plutôt aisée...
Depuis la rentrée de septembre, j'avais été informée , comme les autres filles de la classe , que je devais aller subir le bilan de santé. Le centre de médecine préventive qui devait nous les faire passer était situé a Douai , non loin de Valenciennes , pour cela , les familles devaient y inscrire leurs filles et les emmener directement durant une journée de cours . Certaines du lycée et de ma classe en particulier, y étaient déjà passées , car nous étions déjà avancés dans le cours de l'année scolaire. Le lendemain , celles qui revenaient en cours présentaient tout sorte de symptômes , des nausées , des malaises en cours ou a la recréation parfois . Certaines se faisaient porter malade le lendemain à cause des examens qu’elles avaient du subir durant cette journée ... Je savais que tôt ou tard, je devrais y passer et je n'osais demander a mes parents pour qu'ils m'y inscrivent , cependant , j'étais consciente que le fait de m'y soustraire m'interdirait de me présenter aux épreuves du baccalauréat et de ce fait je devais me montrer courageuse et responsable aussi . Pas question donc de jouer ma dernière année de lycée et mon bac, pour lequel je travaillais assez durement , cependant , j'appréhendais cette journée, comme mes autres camarades ...
Un soir en rentrant du lycée, alors que nous étions au seuil des vacances de la Toussaint, je me décidais a briser le tabou et à en parler a mes parents . Eux aussi connaissaient les conséquences d'une telle journée et trouvaient que cela faisait trop d'examens en une meme journée. Pour exemple les admissions avaient lieux a 7 h 30 et celles qui y sont passées sont souvent sorties vers 19 heures ... Maman avait l'idée de me faire subir ce bilan de santé à l’hôpital, elle connaissait bien un medecin qui y exerçait et se promettait de lui poser la question .
La réponse vint le lendemain , par ce médecin qu’elle connaissait , alors que nous dînions ... Maman avait un numero de telephone d'un centre medical sur Paris qui justement dispensait ces bilans de santé sur trois jours , car hélas a l’hôpital cela allait être compliqué pour me l'organiser , cette demande étant très rare et le centre de médecine scolaire de Douai était parfaitement adapté ... Maman promettait d'appeler ce centre médical dés le lendemain pour obtenir des renseignements , elle me disait que cela allait être bien mieux qu’à Douai ...
Le samedi suivant , j’allais relever la boite aux lettres , j'étais seule a la maison avec mon frère de 14 ans , une grosse enveloppe attirait mon attention , elle était destinée a mes parents et il était indiqué " centre d’éducation à la santé " sur le tampon ... Maman prenait connaissance de cet épais courrier le midi , en rentrant de la boutique qu'elle tenait dans le centre de la ville , elle en informait papa et j'étais appelée au salon ... C'est ton dossier d'inscription , me disaient ils , le dossier d'inscription pour le bilan de santé, ajoutait maman. Fait exceptionnel il y avait même la convocation, car lors de son appel , maman avait déjà réservée la place. Nous étions en effet, à une semaine des vacances de la Toussaint et cela devenait pressant , pour ne pas dire urgent de m’y inscrire , afin de m’éviter de manquer trois jours de cours ou pire d'y étre admise durant les vacances de noël.
Cela allait se passer dans la première partie de mes vacances de la Toussaint , tu sera admise dimanche après midi, comme ça , me disaient il, nous pourrons t'y accompagner ... je ne sais pas ce qu’il m’a pris à cet instant, mais je suis remontée dans ma chambre et me suis mise à pleurer . Fini donc les projets pour les vacances de la Toussaint , ceux que nous avions fait entre cousins durant les vacances d'été ou nous avions l'habitude de nous retrouver en Normandie , chez nos grands parents et comment devoir leur explique cela ...
Maman venait me voir et me mettais les choses au clair. Pour tes vacances, me disait elle, c’est le bilan de santé , tu sais très bien que tu n’as pas le choix et nous non plus . Maman reprenait que j'aurais en arrivant , le dimanche , après la visite de médecine generale , un examen médico-sportif et serait intransigeante quand au resultat . Le soir meme , elle avait ressortie le vélo d'appartement et j'étais partie pour une séance d'une demie heure dans ce qui servait de salle commune pour la famille , au sous sol de la maison . Maman me faisait mettre en sous vêtements pour cela , en m'expliquant qu'au centre medical, je n'aurais certainement pas de tenue de sport . J'avais pu négocier avec elle de me mettre en maillot de bain , mais les pieds nus ... Maman suivant cette séance de petits exercices de gymnastique et d'assouplissement . Le second soir , le mardi , en rentrant du lycée, mon frère était chargé de me faire exécuter les exercices, maman lui avait préparée une feuille de route , car elle rentrait assez tard de sa boutique et papa était en déplacement pour la semaine.
Mon frère et moi avions ensemble une complicité totale et c’était avec une certaine soumission que j’exécutais chaque soir avec lui les exercices demandés par maman . Bien que j’étais la grande sœur, je n’en demeurais pas moins être la fille de la famille , pas besoin qu’il me demande deux fois de faire tel ou tel exercice , cela devenait chaque soir un devoir que nous partagions et je me soumettais volontiers à ses ordres . Ces exercices sportifs se terminaient par un exercice d'apnée , mon frère avait le chronomètre et me pinçait très fort le nez , je pouvais sentir sa force et là aussi chaque soir j’essayais de progresser, pas seulement pour faire plaisir à maman , mais comme me rappelait mon frère de façon autant affirmative qu’interogative . Au centre médical, il vont te demander tout ça ...
Un soir ensemble, nous avions eu une discussion avec mon frère qui se demandait ce qu’on allait me faire subir, j’avais un peu de mal à m’exprimer sur ce sujet, la plaquette qui était destiné à mes parents était rangée dans leurs chambre . Mon frère étant assez téméraire osait aller la chercher . Son attention était attirée par les filles prise en photos , dans les illustrations elle étaient toujours belle et toutes nues. Je passait ces apparence pour me focaliser sur les commentaires et connaître ainsi le déroulement de mon bilan de santé. Je savais , par les copines qui y étaient déjà allées, qu'au centre de médecine préventive de Douai, la journée se passait toute nue , alors , de ce fait, je n'étais pas totalement surprise ...
Le grand jour était arrivé, en ce dimanche matin , papa préparait la voiture le temps que maman s'occupe de mon frère et que je finisse de m'habiller . Maman me demandait de préparer dans ma valise deux pyjamas et trois culottes, ils n’ont rien mis sur la convocation, me disait elle , je crois que tout te sera fourni , mais on ne sait jamais . Nous en avions pour deux bonnes heures a gagner la capitale et nous devions partir pour 9 heures au plus tard ...Ma valise dans le coffre , Je prenais place a l'arrière de la voiture avec mon frère , sans opposer de résistance, de toute façon à quoi bon , cette décision de me faire subir un bilan de santé , ne venait pas de mes parents et je devais m’y soumettre bon gré , mal gré . Certes , j’avais la gorge serrée te le ventre noué , les symptômes de l’appréhension , aurai je dû choisir d’aller subir ce bilan à Douai, en une seule journée et ressortir le soir malade , je ne savais pas quel était le choix le plus adapté , je devais faire confiance à mes parents un point c’est tout .
les premières frimas de l'automne gelaient les campagnes environnantes et le paysage plat du nord, qui défilait sous nos yeux , laissait la place aux prémices du Vexin et de l’île de France . Au loin les ballets de gros avions , nous annonçaient l'arrivée dans la capitale et fascinaient mon frère , nous passions Roissy et tres vite se dessinait au loin le flambant neuf quartier de la defense et ses grattes ciels ...
Pour ne rien cacher , j'étais assez préoccupée sur la teneur de ce bilan de santé de trois jours . Sans trop d’encombre, nous arrivions dans le centre de Paris, dans le quartier de la Gare du Nord. Un quartier assez sordide et pas très propre, du moins c’est ce que je ressentais . Papa décidait , malgré notre avance d'aller se garer dans le quartier ou se trouvait ce centre médical et par l'effet du hasard il y avait des places de stationnement dans cette petite rue . Nous étions un dimanche, les parcmètres étaient en drapeau, ce qui voulait dire que le stationnement était gratuit et aux abords de la capitale , la circulation était fluide a la faveur des vacances ou les parisiens étaient partis en week-end de la Toussaint ...
Il était 11 heures et demi et nous devions trouver un restaurant . Le centre médical était à deux pas, en principe je devais y être admise pour 14 heures , comme l'indiquait ma convocation . Papa étant curieux , nous décidions d'entrer dans la cour de l’immeuble , le chartil était ouvert et dans la cour jouaient des enfants , alors qu'au fond étaient stationnées des ambulances des hôpitaux de paris. les DS breack ambulances aux petits drapeaux a la croix rouge sur les ailes avant fascinaient mon frère, qui ne pouvait s’empêcher de les approcher ... Les enfants demandaient ce que nous cherchions . Papa leur demandait ou se trouvait le centre d’éducation à la santé et une dame de passage dans la cour indiquait la petite porte du rez de chaussée , dans l'aile droite des bâtiments ou se situait ce centre ... Derrière elle les enfants se mettaient à ricaner et couraient rentrer chez eux a l'appel de leurs familles pour le repas dominical ...
pour bien planter le décor, si je peux dire ainsi. Nous étions dans un ancien bâtiment en forme de U au centre duquel se trouvait une cour parking avec une pelouse au centre . Ce bâtiment assez vaste était un ancien hôpital pour enfants, le plus vieux de tout paris . Dans les deux ailes , celle de gauche et au centre logeaient les fonctionnaires des hôpitaux de paris , alors que celle de droite était réservée au centre d’éducation à la santé .
Maman disait a papa que le centre ne devait pas être encore ouvert et qu'a cette heure ci nous devions aller chercher un restaurant ... La dame de passage se rendait aussi au centre, elle nous indiquait que nous pouvions entrer et que la directrice était déjà là . Elle nous expliquait qu'elle était bénévole dans cet institution et qu'elle s'occuperait de nous cet après midi . En me voyant elle disait a mes parents que tout allait bien se passer pour moi ... Suivez moi, nous disait elle ... Papa décidait d'entrer dans le hall et nous le suivions . Une autre dame , vêtue de sa blouse blanche , par dessus son tailleur classique, préparait des dossiers sur un chariot , elle semblait surprise et nous saluait ...
Vous désirez, nous demandait elle . Je n'osais lui répondre et mes parents reprenaient la main ... Papa répondait que j’étais inscrite pour l’admission de cet après midi . Parfait répondait la directrice qui demandait mon nom , elle consultait ensuite la pile de dossier . Ah oui , son dossier est là, en l’ouvrant elle le vérifiait ... parfait , il ne manque rien . Mon frère guignait à la porte qui était entrouverte, maman le reprenait ... Je ne peux pas vous faire visiter le centre , reprenait la directrice , mais je vais vous montrer la première partie ... nous entions dans le salon destiné aux famille . Face à nous , derrière de grandes baies vitrées se trouvaient cinq cabinets d’examens. Voilà, nous disait la directrice , c’est la qu’en début d’après midi, elle va être examinée pour sa visite d’admission , Vous pourrez y assister et rencontrer le médecin après . Des cabinets d’examen équipés comme des sale d’opération , du moins c’est comme cela que je les voyais, tous flanqués au centre d’une grande table... Ensuite , pour elle , ce sera les test médico sportif, le temps qu’elle est en forme, ça va se passer à la piscine , vous pourrez y assister aussi ...
La dame , que nous avions croisés avait elle aussi revêtue une blouse blanche et nous pouvions la voir , derrière les baies vitrées , les bras chargés de piles de draps et de linge d'hygiène qu'elle distribuait dans chacun des cabinets. À cet instant , je craquais, je me mettais à pleurer , maman me reprenait , en me disant, non Delphine, tu arrête . La directrice , qui avec ses bottes à talons , devait bien mesurer un mètre soixante quinze, une grande et très belle dame, reprenait derrière maman , elle me prenait par les épaules et me demandait de lever la tête pour la regarder ... Allons, jeune fille , du courage ... Elle durcissait ensuite le ton, en me prenant la tête. On me regarde quand je parle! Me disait elle sur un ton cette fois ci plus autoritaire , maman ne disait rien et la laissait parler ... A votre age , on est courageuse et durant ce séjour on va mesurer votre courage et pour vous c'est mal parti. Papa renchérissait en me disant , si tu n’arrête pas de pleurer , la dame va te garder pour midi ...
La dame qui était bénévole , passait a coté de nous et s'adressait à la directrice pour régler les détails de l'admission de cet après midi . Maman profitait de cette diversion, pour sortir du centre avec moi, papa et mon frère suivaient . A cet après midi, nous disaient les deux dames . En chemin maman me disait , tu vois , ce n’est rien , elle n’a pas l’air méchante la directrice ... puis elle renchérissait en me disant , cet après midi , tu auras juste une petite visite médicale , comme celle que tu passe au lycée et après tu iras à la piscine ...
Nous allions déjeuner dans un petit restaurant de quartier , qui nous avait été recommandé par la directrice, il est vrai que j'avais du me forcer un peu a manger tant l'appétit me manquait ... A 13 heures 30 , après avoir réglé l'addition , nous nous rendions au centre d’éducation à la santé . Nous étions en avance , mais cela arrangeait l’hôtesse , pas tres aimable qui se trouvait derrière son comptoir ... A la présentation de ma convocation, elle rayait mon nom de sa liste et m'envoyait au vestiaire ... J'allais m'empresser de dire au revoir a ma famille , mais maman m'expliquait que je les reverrais une fois ma visite médicale d'admission terminée. Pour tout dire, cela me rassurait qu'ils puissent encore rester un peu.
J'entrais dans le vestiaire ouvert et allait m'installer sur un des bancs , j'étais dans les premières et comme toutes celles qui se trouvaient avec moi, nous ne savions pas ce que nous devions faire . Je faisais connaissance avec les filles qui s’installaient à côté de moi en engageant la conversation. Au fur et à mesure le vestiaire se remplissait , celle qui était à côté de moi , commençait de sa propre initiative à se déshabiller. J’osais aller vers elles et leur demander ce que nous devions faire. Elle semblait être une habituée , mais était assez jeune, du moins plus que nous qui avions en moyenne 18 ans . Elle me répondait de façon claire ... En principe il faut tout enlever , il faut se Mettre toute nue , me répondait elle ...
Par la porte ouverte donnant sur le hall d’entré, je pouvais voir maman avec mon frère, elle m’appelait et me disait , alors tu ne te déshabille pas , car elle voyait les autres le faire ... Je ne lui répondais pas et restait à ma place m’asseoir à ma place . La dame que nous avions vus en arrivant a 11 heures entrait dans le vestiaire , elle poussait un chariot sur lequel étaient posés des paniers en osier qu'elle nous distribuait ... La directrice apparaissait en lui disant , vous leur faites tout enlever , meme les sous vêtements puis elle repartait . La dame semblait un peu gênée en nous disait , vous avez entendues madame la directrice , enlevez tout , mettez vous toutes nues et placez vos effets dans les panières ... Il y avait encore des places libres sur les bancs de ce vestiaire , agencé un peu comme celui d'une salle de sport et je voyais entrer celles qui arrivaient les dernières. Quel ne fut pas ma surprise, avec mes camarades de banc, de voir une fille de nos ages entrer avec un garçon , puis un autre couple frère et soeur ... Celle qui se trouvait à côté de moi enlevait alors sa culotte, alors que je n’en étais qu’aux bottes ... Elle me disait sur un air assez joyeux . Je te l’avais bien dit , tout le monde a poil ...
Une infirmière apparaissait dans le vestiaire, en demandant si nous étions toutes prêtes, heu tous prêts, se reprenait elle, car oui , les garçons allaient eux aussi subir le bilan de santé, il n'étaient que deux âgés de 14 ou 15 ans , alors que pour nous les filles, la moyenne d'age était de 17 a 19 ans et comme pour nous , les filles , ils étaient tous nus ... La dame bénévole, qui visiblement débutait ce jour là , n'osait lui répondre . L'infirmière reprenait en disant , faites les activer on les attend en médecine clinique . Ce terme de " médecine clinique " m'inquiétait fortement . Ma voisine directe avec laquelle je m'étais un peu entretenue était déjà venu subir ce bilan l'année d'avant et elle venait ici depuis l'age de 13 ans , car ses grandes soeurs avaient du aussi le subir dans le cadre de l'obligation liée au bac . Elle était plus jeune que moi, puisqu'en classe de seconde et n'avait que 16 ans . A ses dires, c'est elle qui avait demandée a ses parents de l'inscrire , elle semblait , malgré ses petites rondeurs, bien dans sa peau et aussi dans sa tète . C'est elle qui m'avait conseillée, lorsque nous devions commencer a nous déshabiller de me mettre toute nue ... Elle ricanait discrètement en voyant les deux garçons assis face a nous assez inquiets , du moins autant que moi ... J'osais lui demander ce que voulait dire le terme de médecine clinique ... Ah , ça c'est rien, me répondait elle, on va aller voir un docteur tout a l'heure ... En me parlant a l'oreille et en ricanant , tout en regardant les garçons , elle me disait , le docteur il va leur couper le zizi aux garçons ... Car , comme moi , elle trouvait leur appendice pénien hideux.
Tout de suite après nous passions aux toilettes afin de nous soulager , les urines et les selles n'étant pas prélevés mais libérés . Depuis ma place , j'avais vue la salle d'eau avec sa dizaine de pommes de douches et là aussi j'appréhendais cet instant ... La dame bénévole se faisait expliquer le fonctionnement de la douche , elle passait une paire de bottes et un ciré de marine jaune et faisait entrer 10 filles ... Allez nous disait elle, vous vous placez bien sous les jets . elle fermait ensuite les deux portes battantes et ouvrait l'eau . C'était à peine chaud . Nous avions reçues , avant d'entrer un gant de toilette , le savon était accroché au mur sous la forme d'une poire jaune . l'affreux savon rugueux qui ne sentait pas tres bon . Durant les ablutions , elle ouvrait l'une des portes pour donner ses ordres , on se lave bien les cheveux , on garde ses yeux ouverts , on lave bien ses parties intimes ... Je ressortais au bout de 5 bonnes minutes et me séchai a l'aide de la serviette qui m'étais donnée . Durant le passage du second groupe , nous devions nous rendre au lavabos pour nous brosser les dents . Chacune avait sa serviette roulée autour de son buste , un cache pudeur qui fut de courte durée , car nous devions l’enlever avant de sortir dans le couloir donnant sur les salle d’examen ... Celle avec qui j’avais sympathisé était dans mon groupe, elle semblait totalement décomplexée et aussi téméraire , alors que j’étais plutôt décomposée...
Nous devions , pour commencer , nous rendre dans le bocal, c’est dire le bureau de la surveillante médical , pour y être enregistrées. Nous recevons ensuite une fiche d’admission et ressortions dans le couloir où se passait la pesée , la prise de mesure du pouls et aussi de la température avec de jeunes infirmiers et infirmières tout cela de façon collective et assez improvisée . Il y avait quatre tables posées contre les murs, pour prendre la températures , au rectum , puis le pouls et la tension artérielle .
Nous devions ensuite avancer dans le couloir , avec notre fiche d’admission à la main pour nous rendre en médecine clinique . Les résultats de paramètres comme la taille , le poids , la température , le pouls et la tension artérielle y était consignés . La petite qui était dans le vestiaire ma voisine de banc me rejoignait en trottinant ... ça va me demandait elle en ayant un air guilleret , alors que j’étais morte d’inquiétude ... Viens me disait elle on va passer au docteur ... Nous étions les premières à faire face aux 5 larges baies vitrées donnant sur les cabinets des médecins , avant de nous installer , Karine , avec qui j’avais sympathisé allait regarder dans tous les cabinets médicaux ... Elle revenait en me disant , celui la il a l’air sympa ... ou peut être lui , il est trop mignon et il des petites mains ... Sur l’instant je ne comprenais pas ce qu’elle me disait , elle faisaient tout simplement son choix parmi les jeunes médecins présents , parmi ces cinq médecins, avait quand même deux femme ... Karine étant la première , elle faisait son choix , elle se présentait à la porte d’un des cabinets puis disait bonjour docteur , sur un ton affirmé ... Le médecin qui était à son bureau la faisait entrer de derrière la baie le me faisait un petit signe de la main. De la autre côté, on pouvait voir ses parents qui se tenaient debout derrière la vitre du salon réserve aux famille , elle leur faisait un petit signe de la main, avant d’aller s’asseoir sur la table en se plaçant face à eux et de fait en me tournant le dos.
Les autres cabinets médicaux étaient encore vides et les médecins nous appelaient ... Il n'y avait pas d’ordre établis et c'était a nous , patients de nous présenter de façon spontanée . J'osais avancer quand une autre fille me grillait le tour, j'allais alors me rasseoir en me rassurant ... Celle qui était entrée la première, la cadette de la session , Karine avait terminée son examen de médecine generale. Ses parents entraient alors dans le cabinet medical , puis s'entretenaient un instant avec le medecin avant de la quitter ... Ses parents la prenaient dans leur bras en lui disant , bon courage ma puce , a mercredi ... Elle sortait du cabinet souriante en leur lançant un dernier signe de la main avant de revenir s’asseoir a cote de moi ... Va y me disait elle , il est canon ... J'attendais que le cabinet d'une jeune femme medecin soit libre , car je préférais être examinée par une femme ...
Comments
voyeurboy Il ya 5 mois
je préférais les femmes médecins aux visites médicales au lycée: leurs mains douces sur mes testicules....ah! quel plaisir!!!
Judyn Il ya 4 ans
Joli récit très détaillé et bien écrit.
Beaucoup romancé, je suppose...
lainereche Il ya 4 ans
très beau récit , vivement une suite ... Bravo j adore
Svensson Il ya 4 ans
PS.
J'ai toujours l'esprit de l'escalier.
Je pense que vous n'êtes pas sans savoir que les ''trois jours'' désignait les examens que devaient subir les garçons avant le service militaire. Un beau sujet de récit !
Svensson Il ya 4 ans 1
Bravo Hélène.
Excellent récit très prenant, très détaillé, qui me remet en mémoire nos échanges sur le sujet il y a quelques années.
Il me semble que votre plume s'est affinée.
Bien a vous
Svensson