Anonymous


Vues: 560 Created: 2010.12.05 Mis à jour: 2010.12.05

Une visite...

Chapitre 3

Avec les laxatifs prescrits par le gastro-entérologue, Christine a passé son dimanche entre le canapé et les toilettes. Le dimanche soir, j'osai lui demander si son ventre était redevenu souple. Assise sur le canapé, elle remonta son tshirt. Je palpai doucement sous le nombril et trouvai que c'était effectivement bien plus mou que la veille. A l'intérieur, je sentais encore quelques boules dures dans la fosse iliaque gauche, ce qui devait être le colon.

J'insistais de plus en plus, sentant monter en moi une excitation que j'essayais de dissimuler. Cela faisait presque 10 ans que je faisais l'amour avec Christine régulièrement, mais il me semblait que c'était la première fois que je la touchais vraiment. D'habitude, nos relations tactiles se passaient sous le couette, dans l'ombre, couchés l'un sur l'autre, nos mains baladeuses se contentant de caresser le haut du corps du partenaire. Là, même si Christine avait son pantalon, et ne me montrait que son abdomen depuis l'estomac jusqu'au maillot, j'avais l'impression de la voir plus nue que jamais.

- Aïe !

- Je t'ai fait mal ?

- Tu appuies sur ma vessie. Et avec le thé que j'ai bu, je vais pas tarder à faire pipi.

- Pardon.

Je l'elançais et l'embrasser, lui faisant comprendre que j'avais envie d'elle, maintenant.

- Non, pas maintenant.

- Mais quand alors ?

- Tu sais bien que demain après-midi on a rendez chez le gynéco pour test de Hühner. Alors abstient-toi jusqu'à demain.

C'est vrai, j'avais oublié. Demain lundi à 18 heures, rendez-vous chez le gynéco pour le test post-coïtal, qui a pour objectif d'analyser la présence de sprematozoïdes dans la glaire cervicale de la femme après un rapport sexuel. Le toubib regardera donc le vagin de madame après que j'ai envoyé la sauce.

Cet examen, certainement assez gênant pour madame, m'excitait plutôt. C'était cette impression de devoir faire l'amour de façon programmée. Il fallait que Christine et moi ayons un rapport dans les 6 heures avant le rendez-vous. Donc, je passerai la chercher au travail et nous rentrerons à la maison pour faire cela. Puis je la ramènerai au labo et je repasserai la prendre vers 17 heures et nous partirons pour l'hôpital.

Le lendemain vers midi, je me garai devant le labo où travaille ma femme. Elle sortit et monta dans la voiture avec une sacoche sous le bras.

- C'est des articles que je dois lire, je les lirai dans la salle d'attente. Je le laisse dans la voiture.

J'aimais la voir ainsi, ma scientifique préférée, avec ses lunettes de vue, le nez dans ses articles ou dans ses calculs auxquels je ne comprends rien, même quand elle essaie de m'expliquer...

Arrivé à la maison, elle posa ses affaires et partit dans la cuisine. J'avais envie de lui demander quand est-ce qu'on allait s'y mettre. Mais je n'osais pas. Je la sentais anxieuse. Et moi aussi. J'avais peur qu'elle ne partage pas mon excitation. Je m'en voulais d'être excité car j'étais non seulement parce qu'on allait faire l'amour, mais aussi parce que j'allais de nouveau la voir se faire examiner ventre et entrejambes nus cet après-midi chez le gynéco. J'espérais secrètement que le toubib allait encore lui appuyer fort sur le ventre et qu'il en sortirait quelques gaz.

Elle décongela quelques plats qu'elle avait préparé la veille et nous déjeunâmes d'un peu de salade et de gratin. Comme elle mangeait avec appétit, je crus bon de dire en plaisantant :

- Ne te charge pas trop l'estomac, que si le toubib t'appuie sur le bide cet aprèm...

Elle me sourit :

- J'espère que non. Il m'a assez palpouillée dans tous les sens la dernière fois. Je vois pas ce qu'il trouverait de plus cette fois-ci.

Nous débarrassâmes la table et elle partit dans le salon allumer son ordinateur.

- Il faut que je vérifie mes mails. J'attends un truc important.

Elle vérifia donc, assise à la table de la salle à manger.

Soudain, j'entendis des gargouillis. C'était son ventre. Elle n'y prétait pas attention, occupée à lire son écran. Je dus patienter une dizaine de minutes avant qu'elle ne se lève et qu'elle ne dis un timide :

- On y va ?

- On va dans la chambre ? dis-je.

- Oui.

Comme j'enlevai mon pantalon et qu'elle déboutonnai le sien, elle dit :

- C'est pas la peine d'enlever tout, non ? On enlève juste le bas ?

Je n'osai pas la contredire, bien que j'avais envie de la voir entièrement nue à la lumière du jour. Peu importe, elle enleva le bas, culotte y compris (c'est mieux pour ce genre de chose), garda les chaussettes et s'assit sur le lit. Je fis de même.

Elle s'allongea sur le dos et écartant légèrement les jambes qu'elle n'avait toujours pas épilée ni rasées. Son ventre gargouilla de nouveau. J'allais appuyer dessus :

- Non, fit-elle. Je sens que ça va repartir.

- On fait rien alors ? Tu veux aller aux toilettes ?

- Non, ça va. Tu peux y aller mais évite de t'appuyer sur mon ventre.

Je me mis donc en position, le sexe bien bandé, espérant toutefois qu'au moment opportun, Christine n'allait pas avoir une alerte et faire trinquer nos draps.

Pendant la pénétration, elle était assez contractée, ce qui accentua les gargouillis. J'accélérai mes va et vients, secouant ainsi le bassin de ma femme. Ses contractions la firent flatuler. J'éjaculai en elle assez vite, plusieurs jets épais.

Nous nous rhabillames timidement, un peu comme deux adolescents qui ont fait cela pour la première fois et en cachette, et je la reconduisis au labo.

Vers 17 heures, elle me rejoignit de nouveau. Nous étions tous deux nerveux et silencieux. Elle certainement parce qu'elle allait subir un examen de plus, moi parce que j'étais excité à l'idée de la voir se faire examiner.

Dans la salle d'attente, elle se plongea dans ses articles. Moi, je la regardais discrètement, ses petits pieds dans ses chaussures noires, ses chaussettes grises, son pantalon noir qu'il lui faudrait bientôt enlever et qui dévoilerait ses jambes blanches avec ces petits poils bruns, son pull en laine qu'il lui faudrait peut–être enlever ou au moins retrousser un peu...

Enfin, le docteur nous appela. Puis il questionna madame :

- Alors ? Vous avez pu voir mon confrère ? (il parlait du gastro-entérologue)

- Oui.

- Il vous a débloqué tout ça ?

- Oui, ça y est.

- Bien. Vous êtes prête ?

- Oui.

- Ok, alors on y va. Vous enlevez tout et vous vous allongez.

- Tout ?

- Oui. S'il vous plaît. Gardez juste les chaussettes.

Mon coeur battait la chamade. C'était inespéré. Christine, visiblement très nerveuse et presque tremblante, commença à défaire ses lacets, puis se leva pour déboutonner son pantalon et le retirer. Elle enleva le pull puis la chemisette rose. Elle détacha ensuite le soutien-gorge puis enleva la culotte.

Nue, elle monta sur la table et s'y allongea, jambe étendues. Le toubib l'ausculta longuement, plus longuement que la dernière, puis recommença à lui palper le cou et les seins.

- Bon, voyons le ventre. Détendez-vous.

Il posa sa main un peu sous le nombril et pressa fortement. Je vis les jambes de Christine bouger légèrement, ce qui signifie qu'elle était incommodée.

- Il y a toujours beaucoup de matières dans l'intestin. C'est liquide, donc ça devrait s'évacuer. Relâchez-vous bien...

Il appuya sur tout le bas-ventre, très près des poils pubiens et sur la vessie provoquant un gémissement et une contraction réflexe de tout le ventre de ma femme.

- De bons réflexes urinaires...

Puis il remonta sa main et palpa l'intestin de nouveau. Soudain, on entendis un gargouillement plus fort et Christine se redressa sur ses coudes :

- Il faut que j'aille aux toilettes, dit-elle en haletant.

- Ah ! Là, dans le petit cabinet, dit le toubib en désignant une porte.

Christine, nue, descendit de la table d'examen, courbée en deux et marcha vers le petit cabinet et s'y enferma. On entendit des bruits de défécation et de pets.

- Elle est stressée, me dit le toubib. C'est son boulot qui la stresse ?

- Certainement.

- Elle fait quoi déjà ?

- Elle est chercheuse au CNRS.

- Dans quoi ?

- La climatologie, les choses comme ça. J'y comprends pas grand chose, vous savez, ça à l'air du charabia.

- Elle travaille à la maison aussi ?

- Souvent, le soir, oui.

- Et si ce n'est pas indiscret, lorsque vous faites l'amour, elle est décontractée ?

- Pas toujours...

La porte s'ouvrit. Christine réapparut, face à nous, un peu courbée en deux , les bras croisés devant son ventre. Le toubib modifia la table en version gynécologue et, tapotant dessus du plat de sa main, lui dit :

- Allez, remontez ici et montrez-moi ce que vous avez fait avec monsieur.

Elle s'installa, jambes écartées, sexe à l'air. Le docteur se mit entre ses cuisses et la tritura un moment avec un spéculum et un bâtonnet. Puis, rangeant le bâtonnet dans un sachet stérile, il tapa amicalement sur le mollet de ma femme :

- Allez, rhabillez-vous. Je vous donnerais les résultats dans quelques jours.

Il prescrivit à Christine un médicament pour l'anxiété et lui conseilla de consulter de nouveau le gastro-entérologue si ses selles ne devenaient pas normale d'ici quelques jours. En sortant, il nous retint et nous dit, de façon très amicale :

- Et n'oubliez pas de continuer à faire l'amour le plus souvent possible. Il n'y a que comme cela que vous mettez toutes les chances de votre côté.

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Encore Christine et son ventre. Si c'est trop répétitif, vous me le dites, hein ?

Bon week-end,

RV

***

Nous voici de retour. Après les examens que Christine a subi en décembre, les fêtes sont arrivées et leurs lots de gâteries : repas copieux, gâteaux, chocolats... Autant dire que le ventre de Christine a été à rude épreuve pendant 15 jours. De plus, ses parents sont venus loger à la maison pour passer les fêtes avec nous. Ils sont partis à peine avant-hier. Dans cette ambiance à l'étroit, nous n'avons pas fait l'amour pendant presque quatre semaines. Dur dur. Surtout pour moi. Les évènements d'avant les fêtes, toutes ces fois où j'avais vu Christine nue se faire examiner m'avaient excité au plus haut point. La sentir près de moi la nuit sans pouvoir la toucher, la palper, était difficile à supporter.

Avant-hier soir, nous avons fait l'amour, enfin. Lorsqu'elle s'est déshabillée, j'ai remarqué que son ventre était très gonflé. L'effet des chocolats certainement. Je le touchai discrètement, sans appuyer, et je constatai qu'il était dur comme s'il contenait de l'air. Je sentis que je devais faire attention à ne pas peser dessus pendant l'acte au risque de la gêner.

Le lendemain matin, elle se plaignit. Le ventre lui faisait mal et elle ne pouvait pas se mettre debout. Elle dit ne pas pouvoir aller travailler. J'appelai notre médecin de famille qui vint assez rapidement, en fin de matinée. Christine était dans le sofa du salon, elle tentait de travailler sur son portable, tant bien que mal.

- Alors ? fit le docteur en arrivant. Qu'est-ce qui vous arrive ? Le trop plein du réveillon ?

- Je ne sais pas. Je suis gonflée comme une baudruche et j'ai mal partout dans le ventre.

Le docteur s'assit sur le sofa à côté d'elle, posa sa malette sur les genoux et l'ouvrit pour en tirer le stéthoscope.

- Vous êtes allée aux toilettes ce matin ? demanda-t-il.

A la tournure que prenait la conversation, je m'éclipsai pour paraître discret, mais cela devenait excitant, il était question de nouveau de problèmes gastriques. Je restai à la porte de la cuisine, ce qui me permettait de voir sans être vu.

- Non, répondit-elle, mais j'ai des gaz sans arrêts.

- Montrez-moi ça. Déboutonnez votre pantalon et remontez la chemise.

Elle déboutonna le pantalon, s'allongea sur le sofa et releva sa chemise sur son ventre blanc. Le docteur donna quelques palpations brêves et peu profondes :

- Hum... oui... bien dur. Je vous fais mal ?

- Non.

Il appuya plus fort sur le flanc droit, ce qui provoqua un petit gémissement de ma femme.

- Vous n'avez pas eu l'appendicite, vous ? dit le docteur.

- Non.

Il tâta tout le bas-ventre, insista de nouveau et plus longtemps sur le flanc droit, à mi-chemin entre le nombril et l'os de la hanche, puis descendit vers l'aine.

- Descendez un peu votre pantalon, dit-il.

Elle descendit un peu le pantalon pour dégager mieux le bas-ventre. On voyait sa culotte blanche et le haut de ses cuisses. Le toubib baissa l'élastique de la culotte jusque dessous les hanches et on vit paraître les poils pubiens de Christine. Il enfonçait sa main dans le quadrant inférieur droit de l'abdomen et insistait surtout près de l'aine.

- Ca peut être l'appendicite ? demanda Christine.

- Non, je ne pense pas, ce serait plus douloureux que ça. Je vais quand même vérifier. Vous pouvez enlever la culotte ou juste la baisser jusqu'en bas.

Ce qu'elle fit, un peu hésitante quand même. Une fois le slip descendu, le toubib lui fit plier les genoux et écarter les jambes en gardant les pieds joints. Puis, il enfila un gant, mit du lubrifiant sur son index et dit :

- Attention, j'y vais.

Il enfonça son index et son majeur dans le vagin de Christine qui eut un petit sursaut et palpa l'intérieur. Cela dura moins de trente secondes. Christine respirait fort et regardait le plafond tout en bougeant ses mains posées sur son estomac. Je pense que le toucher vaginal l'incommodait. Lorsqu'il se retira, il dit :

- Pas d'appendicite en tous cas. Rien de grave. A mon avis, vous faites un petit surplus et votre intestin réagit pour vous dire de faire un peu de régime.

Elle remonta son slip et son pantalon et réajusta sa chemise pendant que le docteur rangeait ses affaires. Celui-ci demanda :

- Et les examens de fertilité, ça en est où ?

- Il n'y a rien de particulier.

- Donc c'est juste une affaire d'insistance alors. Vous en avez profité pendant les vacances ?

- On avait mes parents à la maison, alors.

- Alors profitez-en aujourd'hui.

Elle rougit puis sourit. Elle le raccompagna jusqu'à la porte, je partis vers les chambres, pour faire celui qui n'a rien vu. Puis, revenant vers elle, je demandai :

- Alors ?

- Rien de spécial, un trop plein.

- Régime alors ?

- Il va falloir.