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Vues: 2172 Created: 2017.04.19 Mis à jour: 2017.04.19

Discipline domestique

La discipline domestique

Alors chers amis, que pensez vous de la discipline domestique ?

(Récit écrit à quatre mains, par Elle et Aranam, sur une idée d'Elle)

Voilà une super soirée, nous recevons quelques amis proches, des discussions animées, une bonne ambiance arrosée par quelques verres mais ce soir je suis d’humeur taquine, d’humeur joueuse, envie de tester, de pousser, de chercher les limites, de t’embarrasser, de persécuter nos hôtes masculins, de tourner l’attention et les regards sur mon insolence. Tu me lances des regards rageurs. Je sens la tension monter en toi, je perçois ton exaspération, je te sens bouillir intérieurement et cela me motive pour reprendre de plus belle mes impertinences. Je perçois la colère qui t’habite, j’en frémis de plaisir. Tu ne feras rien, trop de monde pour te fâcher, trop de regards sur nous, trop de timidité peut être aussi. Je m’en délecte et ne laisse plus un seul moment de répit à ces messieurs déroutés par tant d’affront et d’aplomb.

Moi, mon deuxième prénom c'est "flegmatique", donc je m'amuse de tes impertinences, je sais que tu as besoin de me provoquer et qu'un seul de mes regards courroucés te plonge dans un délicieux trouble. C'est une promesse de coercition jouissive dans l'intimité de notre alcôve, une fois que nos invités se seront retirés. Mais ce soir j'ai moi aussi envie de m'amuser à tes dépens et puis, avouons le, à force d'enfoncer le clou avec tes insolences tu m'as très légèrement ulcéré. Tu vas me le payer ma chérie, mais pas comme tu l'imagines, je vais te donner des émotions en direct, j'ai bien envie de profiter de la présence de nos amis pour jouir de ton embarras une fois que tu auras compris ce que je te réserve.

Avec un calme olympien je remplis les verres de nos invités et levant haut le mien, leur propose de trinquer à ta santé et à la punition que tu as méritée ! J'ai conquis l'attention et tous les regards convergent vers nous, le silence a gagné notre petite assemblée... Je savoure mon verre de vin, tout en te fixant droit dans les yeux... Tu restes muette et le sang semble s'être retiré de tes joues d'ordinaire empourprées. Je t'empoigne fermement et annonce d'une voix forte en détachant bien chaque mot : "Tu as mérité une bonne fessée et je vais te l'administrer immédiatement !" D'un pas décidé je t'entraîne vers la chambre...

Non, ce n’est pas possible, j’accuse péniblement le coup. Je sens tous les regards se porter sur moi, et je panique. Le sol se dérobe sous mes pieds, tu as réussi à me déstabiliser et tu en profites pour me narguer de ton regard enflammé de vainqueur. Je cherche une échappatoire à la situation plus qu’embarrassante mais tu accélères les évènements et sans trop de résistances de ma part, tu m’entraînes vers l’intimité de la chambre.

Là tu te diriges directement vers le lit sans prendre le temps de fermer la porte, et ne lâchant toujours pas mon poignet, tu m’emmènes fermement dans ta course. Je réalise l’inéluctable, je réalise à ton attitude sérieuse que tu iras jusqu’au bout, je réalise que nos amis sont juste à côté et que la porte est grande ouverte… J’essaye d’aller fermer cette maudite porte, mais tu n’es décidément pas de mon avis aujourd’hui et ne m’en laisse pas la possibilité. Posément tu t’assois confortablement sur ce lit, face à moi, mon poignet toujours enserrés par ta main ferme, tu plantes ton regard courroucé dans le mien, je sais que t’attendrir sera chose difficile, la confusion et la honte empourprent mes joues, je me fais toute petite.

Fini de rire mon ange, tu pensais te payer ma tête et c'est moi qui vais me payer tes fesses. Je savoure l'instant, trop estomaquée par ma décision tu n'as opposé qu'une faible résistance, comme si le cours des événements t'échappait totalement. Là tu es face à moi, par la porte j'entrevois nos amis, certains ont discrètement déplacé leurs chaises pour ne pas perdre une miette du spectacle. Déjà lorsque je t'ai entraînée vers la chambre j'ai surpris quelques regards approbateurs, d'autres médusés, d'autres enfin discrètement intéressés.

Je fais sauter le bouton de ton jeans et j'abaisse la fermeture éclaire, de l'autre main je tire fermement sur ton bras et tu tombes en travers de mes genoux. Dans la foulée je te trousse et descend ton pantalon jusqu'aux genoux. D'une main rageuse j'arrache ta petite culotte pour te faire comprendre qu'il n'y aura ni échappatoires, ni négociations. Tu tentes désespérément de protéger tes fesses d'une main affolée, je l'empoigne et la maintiens contre ton dos. Il n'y aura ni préliminaires ni échauffement, je vais d'entrée de jeu te coller une fessée magistrale et corriger ton cul insolent. Les premières claques s'abattent sur tes fesses à un rythme soutenu et résonnent dans la pièce. Tes jambes remuent, ton corps se tortille faute de pouvoir m'échapper et tes cris s'étouffent à chaque nouvelle claque. Après quelques minutes de ce traitement je marque une pause. Tes fesses sont écarlates, des marques apparaissent, ton corps est parcouru de tremblements, tu te débats encore un peu, vainement. C'est le moment ou je laisse éclater ma colère et te sermonne, relevant chacun de tes affronts de la soirée, insistant sur la honte que tu dois ressentir d'être corrigée quand tout le monde est présent. Je te sens prête à craquer, toi d'ordinaire si forte, toujours rebelle. Toi qui penses toujours réussir à tout contrôler ! Il est temps de reprendre la fessée jusqu'à ce que tes larmes éclatent et que tu t'abandonnes totalement à ce châtiment mérité.

Affolée, malmenée par ta main vengeresse, je lutte de façon inégale contre la force qui t’habite. J’enfonce encore plus ma tête dans les recoins du lit, quand tu me grondes, me sermonnes, me fait la morale, telle la petite fille insupportable et intenable que j’ai laissé paraître toute la soirée, présentée cul nu sur les genoux de son tuteur afin de corriger ses manquements inqualifiables. Je mords nerveusement ma lèvre inférieure à chaque argument cité. Non, je ne veux pas que toi tu aies le dernier mot, même si je reconnais que j’ai joui de te mettre dans l’embarras. Mais je sais que je ne tiendrai pas ce rythme longtemps, je sais que là tu ne joues pas, abandonnée en ton pouvoir, je frémis à l’idée que tu vas inexorablement me mener à me livrer dans l’abandon fautif du pardon. Mon cul irradié, écarlate exposé ainsi aux regards curieux de nos amis me plonge dans une honte indescriptible. Il me brûle intensément, outrageusement, violemment. Je me sens perdre toute assurance livrée ainsi à ta correction amplement méritée.

Timidement, j’essaye d’amadouer la tension perceptible qui se dégage encore de toi par quelques regrets bafouillés d’une voix presque inaudible. Mais j’obtiens comme seule réaction de ta part, la reprise des hostilités dans une rage folle. Je serre les dents de toutes mes forces, fait appel au peu de fierté et de dignité qui me reste pour ne pas trop gigoter et ne pas offrir à nos invités un spectacle encore plus décadent. Peine perdue, tu accentues le rythme et l’intensité, tu veux me faire craquer, je l’entrevois enfin. Mes mains plantés dans tes cuisses, je me débats sauvagement pour échapper à la correction cruelle que tes mains m’infligent, ne pas céder, ne pas te donner la satisfaction d’avoir remporté la bataille. Mais je perds peu à peu le contrôle de mon corps, le cul cramoisi, les regards qui glissent sur mon impudeur, je capitule à tes arguments percutants et convaincants et me plie inéluctablement à la reconnaissance de ton autorité de mâle retrouvé. La digue cède inévitablement, emportée par le rythme effréné de la danse indécente de mon corps torturé et les larmes perlent doucement sur mon visage, me laissant un parfum d’écume salé et un goût amer au fond de la gorge.

Toute tremblante, toute penaude, les larmes qui embrument mon visage repentant, tu ne me laisses même pas le temps de reprendre mes esprits. Avec vigueur, tu m’aides à me relever, face à toi. Je n’ose te regarder, et pointe mes yeux sur le bout de mes chaussures.

Là je suis satisfait de mon oeuvre. Certes, j'y ai été fort, mais il vient un moment où il faut bien te recadrer. Et puis avouons-le, ça m'a excité de te flanquer cette fessée en public. Tout comme j'aime prendre le contrôle sur toi et te faire craquer. Je vois tes larmes comme un pacte entre nous, quand tu me les offres c'est ta soumission, ta rédemption dont tu me fais le cadeau.

Je t'interdis de remonter ta culotte et ton jeans et t'ordonne fermement de les retirer, tu baisses les yeux et t'exécute. "Parfait, maintenant tu vas aller cul nu présenter tes excuses à chacun de nos invités !" Tu n'oses y croire, ton regard est affolé, tu gémis un noooon. Je retire immédiatement ma ceinture, la plie en deux, la maintiens devant toi et te réitère ma demande ! L'argument porte, vaincue, tu baisses les yeux. Je te prends par la main et lentement t'entraîne vers notre petite assemblée. Lorsque tu rentres dans le salon, les regards se portent sur ton visage, cherchant ton regard qui se dérobe et ensuite sur tes fesses rouges et incandescentes. Des regards brillants, l'une de nos amies est rouge comme une pivoine et serre ses mains entre ses cuisses. Visiblement cette fessée a plus que captivé les personnes présentes et je ne me suis jamais senti aussi à ma place dans mon rôle d'homme. Nos prochaines réunions risquent de devenir passionnantes...

D'une petite voix mal assurée tu bredouilles des excuses. J'invite alors chacun des convives à passer sa main sur tes belles fesses pour juger de leur degré de cuisson. Ils ne se font pas prier, filles et garçons pareillement intéressés. Des mains frôlent tes fesses, d'autres se posent franchement dessus et les regards approbateurs suivis de quelques exclamations viennent sanctionner cet examen. Je t'entraîne vers un fauteuil, m'y installe et tu viens t'asseoir sur mes genoux, toujours nue sous la taille. Je te prends dans mes bras, tu te blottis contre moi et me murmure un merci, j'approche mes lèvres des tiennes et nos langues virevoltent dans un baiser passionné.

Prenant un verre de vin, j'apostrophe jovialement les personnes présentes : "Alors chers amis, que pensez vous de la discipline domestique ?"

Comments

Charly75 Il ya 11 mois  
slashh Il ya 7 ans  
Aranam Il ya 7 ans  
arthur Il ya 7 ans  
clyso Il ya 7 ans