Vues: 529 Created: 2015.09.10 Mis à jour: 2015.09.10

Vous prendrez bien une petite poire…?

Chapitre 2

Mathilde était avare de confidences médicales, le secret professionnel sans doute, alors Jean René usait de stratagèmes finement dissimulés dans des discutions sur la santé en général pour l'amener sur le sujet qui le motivait, elle connaissait bien les sujets abordés, en arrivait aux soins à prodiguer pour certains maux et finalement, après quelques promenades er discutions, mise en confiance par la politesse et la courtoisie de Jean René, finit par citer le mot "Lavement" dans plusieurs phrases…

Jean René en eu un début d'érection pendant la promenade, ça y est s'est-il dit, elle prononce le "mot", je peux dorénavant en parler plus à mon aise avec elle et peut-être finira-t-elle par comprendre mon intérêt pour la chose, quelques rendez-vous encore et je lui en parlerai franchement… Ce soir là, il se fit une séance encore plus délirante que les autres, augmentant le volume injecté et changeant de canule pour un modèle plus gros qui lui fit un bien fou…

Jean René invitait Mathilde dans les meilleurs restaurants, et bien qu'elle ne boive de vin que du bout des lèvres, les repas étaient émaillés d'anecdotes cocasses approchant de plus en plus souvent le sujet préféré de Jean René qui lui, finissant toujours ses repas par un verre d'alcool blanc de renommé Européenne, dont aussi, il lui vantait les mérites, ne pouvant s'empêcher de commenter ce qu'elle lui décrivait par des considérations personnelles, tant et si bien qu'un jour, elle lui glissa à l'oreille de façon complice, qu'il avait l'air d'en connaître un chapitre et d'apprécier la chose…

Au bout d'un mois et demi d'agapes diverses et ballades romantiques, c'est elle qui l'invita, mais à dîner chez elle, ils se faisaient la bise depuis deux semaines déjà, leurs lèvres s'effleuraient mais sans aller plus loin, parfois en promenade, ils se tenaient la main, Jean René eu comme un souffle au cœur sous cette invitation, surtout qu'elle précisa, que connaissant ses gouts, elle venait d'acheter une surprise pour lui…

Sa nuit fût insomniaque, peuplée de scènes très chaudes, dans lesquelles Mathilde, infirmière émérite, sortait son matériel pour lui faire du bien, un coup c'était la poire, un autre le grand bock, comme il ne savait pas ce qu'elle avait choisie, il imaginait tout et bandait comme un phoque, se gardant pour cette fois de toucher à son petit orifice, préférant présenter à l'Infirmière de ses rêves, un anus bien fermé et non pas sodomite…

Que la journée fut longue tant il était fébrile, au moins plus de cent fois il regarda sa montre, il passa au fleuriste prendre les fleurs les plus belles, mais était-ce suffisant pour un tel événement, pour lui c'était certain, elle avait tout comprit de ses penchants coupables mais son âme généreuse avait prit le dessus, pétrie d'humanité envers son prochain, toujours prête à aider en prodiguant ses soins, Mathilde allait lui faire ce qu'il désirait tant…

En sonnant à sa porte, il tremblait légèrement, Mathilde vint lui ouvrir, souriante et affable, vêtue d'une blouse blanche et elle s'en excusa, d'être un peu en retard sur son repas du soir et encore en cuisine à préparer les plats, Jean René fasciné par cette symbolique, commença à bander dedans son pantalon, il offrit son bouquet bredouillant quelques mots, Mathilde le remercia en lui faisant la bise et elle le fit entrer pour aller au salon, la maison sentait bon et meublée avec gout, il se sentit à l'aise et prêt aux confidences…

Le dîné fut charmant, tant par la qualité des mets qui lui était servit que par la gentillesse de l'hôtesse du lieu, au début face à face à la table nappée de la salle à manger, Mathilde avait osée se rapprocher de lui et parfois en parlant de médical et d'autres, leurs mains venaient à s'effleurer comme se cherchant l'une l'autre, elle lui servait le vin, que des crus renommés et venant des années que les gens d'aujourd'hui ne peuvent pas connaître(merci Jacques), à la fin du repas, Jean René un peu chaud, ne mâchait plus ses mots quand à ses doux plaisirs…

C'est après le dessert, succulent et très fin, que Mathilde se leva, invitant Jean René à aller au salon, pendant qu'elle enlevait les restes du repas… Elle lui intima même de prendre bien ses aises pour qu'il se prépare à avoir son cadeau, désignant le sofa pour lui faire son plaisir, à lui le connaisseur, et bien faire les choses comme elles doivent être faites… Jean René hors du temps, nageait en plein bonheur et pendant que Mathilde partie à la cuisine faire la préparations, il baissa pantalon pour prendre la posture, à quatre pattes sur le sofa et tendant bien sa croupe, vers la porte du salon, il baissa sa culotte…

Son cœur battait très fort, épiant les moindres pas de sa belle infirmière, il l'entendit venir traversant le couloir et chantonnant gaiement "Voilaaa laaa Suuurrrpriseee…"

Puis, franchissant la porte, elle enchaîna sur, "Vous allez bien prendre une petite poire…", invitation que se figea sur un hoquet de Mathilde, suivie d'un grand bruit de verre cassés…

Jean René se tourna pour en voir la raison et aperçu Mathilde, blême comme un linceul, chancelante et hagarde, recherchant un appuie au chambranle de l'entrée…

En regardant au sol, il vit les verres brisés, verres à dégustation qu'elle avait dû givrer, comme on se doit de faire pour un alcool de poire, dont la bouteille gisait au milieu des débris et qu'il identifia comme étant la meilleur, celle qu'il lui vantait depuis presque deux mois, son sang ne fit qu'un tour et monta au cerveau, devenant rouge de honte quand à ce quiproquo et de son attitude à lui montrer ses fesses, Mathilde cherchait son souffle, lui, à se rhabiller, il essaya bien de bredouiller des excuses pour ce malentendu, mais Mathilde d'un doigt, lui montrait la sortie…

Les images et les doutes l'assaillaient encore en ce lendemain soir assit au bord du lit, dans une main une canule, dans l'autre un verre d'alcool, devrait-il faire un choix entre les deux plaisirs, afin de ne jamais, revivre une chose si affreuse, il revoyais Mathilde, Infirmière de ses rêves, mais seulement en pensées et par images brèves, il savait au fond de lui qu'il ne la verrait plus, sa verge restait molle tant il était perclus par les reproches amères dont il se flagellait… A vouloir trop jouer, on finit par tout perdre… A moins que… l'idée venait de lui traverser l'esprit… Peut-être qu'un homme…?

FIN...