Vues: 572 Created: 2017.01.09 Mis à jour: 2017.01.09

Visite médicale d'aptitude au sport

Chapitre 2

Mon récit comporte une nouvelle visite médicale. Mes héros ont accepté de faire un test de fertilité dans le cadre d’une étude médicale.

Le dimanche matin précédent, Yassin m’avait dit dans le bus, alors que nous allions au studio de fitness :

— J’espère que tu ne t’es pas masturbé ce matin.

J’avais été surpris qu’il eût abordé ce sujet aussi directement, nous n’en avions plus jamais parlé depuis son arrivée chez nous.

— Non, pas ce matin, hier soir. Pourquoi me poses-tu la question ?

— Nous allons faire le test de fertilité mercredi et nous ne devons pas avoir d’éjaculation trois jours avant, c’est mis dans les instructions.

— Ah, oui, j’avais oublié. J’espère ne pas avoir de pollution nocturne d’ici là.

— Qu’est-ce que c’est une pollution nocturne ? Je ne connais pas cette expression.

— C’est quand on fait un rêve érotique, on éjacule pendant la nuit.

— Ah, je comprends, ça m’est déjà arrivé. J’avais un peu honte d’en avoir plein mon pyjama, heureusement que ma mère ne m’a rien dit.

Le mercredi, nous avions rendez-vous à quatorze heures à la maternité. J’attendis mon ami à l’entrée et nous nous rendîmes ensemble à l’unité de la médecine de la reproduction. L’assistante nous reçut très aimablement :

— Bonjour Messieurs, vous venez certainement pour l’étude de fertilité, vous êtes un peu jeune pour avoir des enfants. Je connais bien votre mère, elle a aussi fait un passage ici avant de se spécialiser dans le sport.

— C’est exact, dis-je.

— J’ai déjà toutes les informations nécessaires, allez prendre place à la salle d’attente, le médecin responsable de l’andrologie viendra vous chercher pour l’examen préliminaire, c’est le Dr Larcher, un urologue.

Nous nous assîmes à la salle d’attente.

— C’est quoi l’andrologie ? me demanda Yassin.

— Cela vient du grec, andros, homme. Ce médecin s’occupe de la santé de l’homme, donc de l’appareil reproducteur, du zizi si tu préfères.

Nous n’eûmes pas longtemps à attendre, le médecin vint nous chercher :

— Bonjour, Messieurs, qui passe le premier ?

— Vas-y, dis-je à Yassin. Je ne suis pas pressé.

— Non, après toi, j’ai tout le temps.

Le médecin rit :

— Nous allons y passer l’après-midi avec vos politesses. Venez les deux ensemble, comme cela il n’y aura pas problème.

— Les deux ensemble ? demandai-je, cela se fait ?

— Lorsque je reçois des couples, mais en général ce sont un homme et une femme qui n’arrivent pas à avoir d’enfants.

Je regardai Yassin, il me dit :

— Cela ne me dérange pas.

— On y va, fis-je.

— Très bien, comme ça je n’aurai à expliquer qu’une seule fois. Vous pourrez toujours sortir pendant l’examen.

Le médecin avait une petite table ronde avec des chaises autour dans son cabinet. Nous nous assîmes. Il nous expliqua :

— C’est plus simple de discuter ici que séparés par un bureau. Je dois souvent parler de problèmes très intimes avec mes patients et je désire les mettre à l’aise. Vous venez donc pour l’étude concernant la baisse de fertilité chez l’homme et je vous remercie de participer. Les hommes produisent de moins en moins de spermatozoïdes depuis quelques temps et nous aimerions en découvrir la cause.

Le médecin lut les questionnaires que nous avions remplis et envoyés à l’avance. Il nous dit :

— Je vois que vous n’avez encore jamais eu de relations sexuelles, cela ne m’intéresse pas de savoir pourquoi, je désire seulement vous rappeler de vous protéger lorsque vous en aurez. Je lis aussi que vous vous masturbez régulièrement, avez-vous respecté les trois jours sans éjaculation ?

— Oui, dit Yassin.

— Moi aussi, dis-je.

Cela avait été difficile, mais j’avais tenu bon. Intéressant de savoir que Yassin avait aussi indiqué qu’il se masturbait. Le médecin continua :

— Le prélèvement de sperme n’est pas fait par une infirmière ou une machine, c’est vous qui le ferez. Il faudra veiller à mettre tout l’éjaculat dans le gobelet, même les gouttes éparses. Pas d’autres questions ?

Nous n’en avions pas.

— Je vais alors procéder à l’examen. Qui commence ?

— Je commence, dit Yassin.

— Tu veux que je sorte ? lui demandai-je.

— Non, tu peux rester.

— Je vais vous demander d’enlever vos souliers et vos pantalons, vous serez plus à l’aise. Vous pouvez garder votre sous-vêtement au début. Je vous prie ensuite vous coucher et relever votre tee-shirt.

Le médecin commença par une échographie des reins. Il me dit :

— Vous pouvez vous rapprocher, comme cela vous verrez ce je fais.

Je ne me fis pas prier et je regardai l’écran, plus exactement je regardai surtout le corps de mon camarade. Le médecin posa ensuite la sonde sur la vessie, puis il souleva légèrement l’élastique du slip pour la prostate.

— Pourriez-vous baisser votre slip ? dit-il ensuite à Yassin.

Il s’exécuta et le médecin passa la sonde sur la hampe du pénis et les testicules. Je me demandai comment Yassin pouvait rester impassible. Rien qu’à voir sa bite j’avais déjà des démangeaisons dans la mienne. Le médecin mit ensuite des gants et palpa les organes de mon ami.

— Votre camarade a été circoncis, me dit le médecin.

Yassin dut ensuite se mettre à quatre pattes pour l’examen de la prostate. C’était la première fois que je voyais son anus de si près et je me dis que c’était bientôt moi qui allait lui faire des massages dans cette zone. J’eus une érection.

— Vous n’avez de problème, dit le médecin à Yassin, vous pouvez vous rhabiller.

Yassin se leva, le médecin changea le papier qui recouvrait la table d’examen.

— À votre tour, me dit le médecin.

— Euh, répondis-je, je ne sais pas, je crois que je vais renoncer.

— Quelque chose ne va pas ? me demanda mon ami.

— Ne soyez pas si timide, me dit le médecin, vous êtes jeune et ça peut arriver d’être un peu excité, vous avez dû vous retenir pendant quelques jours. Mieux vaut ceci que de ne pas avoir d’érections.

— Bon, dis-je, on verra bien.

J’enlevai mes pantalons, une bosse déformait mon boxer. Yassin sourit en me voyant. Je me dis que ce n’était pas la première fois qu’il me verrait bander, ni la dernière, osai-je espérer.

La suite des examens calma mon ardeur et ma bite retrouva sa taille normale, elle se recroquevilla même lorsque je dus baisser mon sous-vêtement.

— Voilà, me dit le médecin après avoir terminé, ce n’était pas si terrible que ça. Continuez vos exercices avec le prépuce, je pense qu’il n’y aura pas besoin d’opérer.

Nous serrâmes la main du médecin et sortîmes du cabinet.