Vues: 313 Created: 2016.11.05 Mis à jour: 2016.11.05

Eudes et Johann

Chapitre 17

J’ai complété ce chapitre spécialement pour les lectrices et lecteurs de zity.biz.

Deux semaines s’étaient écoulées, c’était le jour de l’initiation de Johann. Celui-ci n’était arrivé qu’à onze heures au château. Il avait congé car la soeur était revenue depuis deux jours pour soigner ma grand-mère. Je le questionnai dès qu’il fut dans ma chambre :

— Es-tu es en forme pour ce grand jour ?

— En pleine forme, merci. J’ai beaucoup réfléchi, je n’y crois pas trop à ces histoires de Franc-Maçonnerie, à part l’amitié entre les Frères, tout comme je ne crois plus en Dieu. Ce n’est qu’un jeu, mais il me plaît beaucoup et je suis heureux que ton père ait accepté mon initiation. Il me considère comme son propre fils.

Je fus touché et ne répondis rien. Nous prîmes un repas rapide, j’allai souvent manger avec Johann au réfectoire des employés de maison. Je disais que c’était pour entendre leurs doléances, c’était plutôt pour être seul avec mon amoureux. Nous revînmes dans ma chambre. Johann me demanda :

— Tu penses que je devrais faire un clystère ?

— Ce serait peut-être mieux, dis-je en repensant à l’inspection de l’anus par le Grand Expert.

— La soeur infirmière m’a déjà conseillé d’en faire régulièrement. Je suppose que c’est une excuse, elle aimerait bien me voir nu.

— Tu crois ? Elle a dû voir des centaines de bites dans sa carrière.

— Oui, mais de personnes malades et âgées. Pas de jeunes en bonne santé. Et voir la bite de quelqu’un que tu connais est différent de voir celle d’un inconnu. Elle doit être un peu amoureuse de moi.

— Tu le penses vraiment ? Une religieuse n’est pas portée sur le sexe.

— Cela lui a certainement manqué, même si elle ne va pas te le dire.

— Alors d’accord pour le clystère, nous avons encore le temps jusqu’à deux heures.

Nous avions déjà des toilettes modernes au château, avec de l’eau pour les rincer. Elles étaient très belles, en bois verni. Elles étaient cependant loin de ma chambre, c’est pour cela que j’avais gardé le pot de chambre pour la nuit. Il faisait froid dans les couloirs mal chauffés. J’allai chercher la soeur, lui expliquai que mon ami était constipé. Nous nous rendîmes dans une chambre attenante réservée aux invités.

La soeur vint immédiatement avec les ustensiles : une seringue à clystère et une cuvette remplie d’eau. Elle enleva le couvre-lit, prit des linges dans une armoire, en posa un sur le lit, puis nous dit :

— C’est une très bonne idée de faire un clystère, c’est très bon pour la santé. Pourriez-vous exposer vos fesses, Monsieur Johann ? Ce serait plus simple d’enlever votre pantalon, vous serez plus à l’aise. Et je pourrai aussi contrôler si tout est en ordre.

Johann obéit, on aurait dit que dans cette histoire tout le monde s’était donné le mot pour nous tripoter. L’infirmière s’assit sur le lit, elle examina longuement le sexe de mon ami resté debout, le décalotta à de nombreuses reprises. Elle tâta les testicules, fit tousser Johann. Celui-ci eut même l’élégance de bander.

— Oh, dit-elle en riant. Vous êtes en pleine forme, Monsieur Johann, ne vous inquiétez pas, c’est normal à votre âge, cela ne me dérange pas.

« Bien au contraire », faillis-je ajouter, mais je me retins. — Vous avez un bel organe. Avez-vous déjà eu des pollutions nocturnes ? demanda-t-elle encore.

— Oui, ça m’est arrivé. Même diurnes.

— Et vous, Monsieur le Vicomte ?

— Euh, moi ? répondis-je. Je ne désire pas de clystère, je n’aime pas beaucoup.

— Ce n’est pas ça, je me demandais si je pourrais examiner aussi votre pénis. C’est important que tout fonctionne bien, vous allez bientôt pouvoir procréer.

— Je n’aime pas beaucoup non plus, mais vous avez raison, il y a longtemps que je n’ai pas vu de médecin. Je me résignai et baissai mon pantalon et mon caleçon. Je ne bandai pas. L’infirmière fit ensuite coucher Johann sur le côté, sortit une boîte de sa poche, celui-ci contenait de la graisse dont elle enduisit l’anus. Elle remplit la seringue d’eau, enfonça la pointe et pressa le piston. Ce fut très rapide. — Voilà, dit-elle. Attendez quelques minutes.

Johann dut se dépêcher d’aller aux toilettes, il n’eut pas le temps de se rhabiller. Heureusement, il ne croisa personne dans le couloir. La soeur nous laissa seuls une fois que tout fut terminé (pour aller se masturber ? Pardonnez mon impertinence), je dis à mon ami :

— On m’a demandé d’assister le Grand Expert pour ton initiation, je vais aller un peu à l’avance et je laisserai la porte de la cave ouverte. Tu la refermeras et tu laisseras la clef dans la serrure. Tu frapperas à deux heures à la porte du Temple.

— Bien, Monsieur Eudes, je vois que tu montes vite en grade.

— Je dois connaître tous les rouages de la Loge pour pouvoir succéder à mon père, mais je ne suis toujours qu’un Apprenti.

Je descendis à la cave, Jean m’attendait.

— Bonjour Jérémie, me salua-t-il.

— Bonjour Jean, répondis-je.

— Ton ami est-il prêt ?

— En pleine forme, psychiquement comme physiquement.

— Quel surnom a-t-il choisi, je ne me rappelle plus.

— Lohengrin, je crois.

— Va te déshabiller, voici ton tablier d’apprenti. Je dirai les textes habituels mais c’est toi qui fera tout le travail une fois que ton ami aura les yeux bandés. Tu resteras silencieux.

— Bien, ça me convient.

Je fis ce que Jean m’avait demandé. Le tablier était blanc, sans aucune décoration. Nous entrâmes dans le Temple et attendîmes l’arrivée de Johann. Il frappa à deux heures pile et j’ouvris, il entra.

— Bienvenue Monsieur, dit Jean. Je suis le Grand Expert et je serai votre guide pendant la cérémonie. Je suis accompagné d’un Apprenti qui m’assistera. Je vais directement vous poser une question au lieu de le faire pendant la cérémonie. Notre Rite prévoit l’utilisation de tous les organes du corps contrairement à d’autres Rites plus… pudiques. Êtes-vous d’accord ?

— Oui, répondit Johann, je le suis.

— Parfait, je dois d’abord m’assurer que vous êtes bien un homme puisque la Loge est interdite aux femmes et aussi être sûr que vous n’avez pas de maladies.

Je couvris les yeux de mon ami avec un bandeau. Je lui ôtai ses chaussures et ses bas, décrochai ses bretelles, fit ensuite passer sa chemise par-dessus sa tête. Jean me désigna ses seins avec son doigt, je les malaxai.

— Vous n’avez pas une poitrine de femme, dit le Grand Expert, c’est bien.

Johann n’avait pas de métaux sur lui. J’ouvris ensuite la braguette de ses pantalons, ceux-ci tombèrent à terre, je baissai son caleçon blanc. Je connaissais maintenant les caresses qu’il appréciait particulièrement sur son pénis et je réussis à le faire bander immédiatement. Il était vraiment en pleine forme ce jour-là, nous n’avions pourtant pas pratiqué l’abstinence les jours précédents. J’avais oublié de tâter ses couilles et Jean s’en chargea.

— Je confirme que vous êtes bien un homme, dit Jean, Duos habet et bene pendentes ! comme ils disent à Rome. Tournez-vous.

J’étais moins à l’aise d’explorer ce côté-là, heureusement qu’il était propre.

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clyso Il ya 7 ans