Vues: 290 Created: 2016.11.23 Mis à jour: 2016.11.23

Eudes et Johann

Chapitre 32

Le lendemain soir, après le souper, je dis au maître d’internat :

— M. von Däniken, Messieurs Philippe et Olav vont dorénavant dormir dans ma chambre, il y a deux lits vides.

— Monsieur Eudes, je ne sais pas si c’est autorisé, je vais demander à Monsieur le Directeur.

— Le règlement ne l’interdit pas, c’est donc autorisé. J’ai eu un cours de logique ce matin.

— Vous n’avez pas tort, ça ira pour cette fois. Transportez d’abord toutes les malles qui encombrent la chambre à la cave.

Philippe et Olav déménagèrent leurs affaires. Il y eut quelques commentaires parmi les autres camarades au sujet de notre amitié qui devenait de plus en plus visible. Les journées étaient longues et fatigantes, nous n’eûmes même pas envie de nous branler avant de nous coucher les jours suivants. Nous dormions nus, cela me dérangeait un peu car Johann insistait pour laisser la fenêtre ouverte la nuit. Je me dis que j’allais bientôt désobéir.

Le dimanche, j’avais donné rendez-vous à mes amis à midi pour le dîner. Mon père avait dû réfréner les envies de ma mère qui voulait offrir un festin digne de la Cour de Bavière en l’honneur du Prince. Nous avions décidé de laisser nos uniformes d’étudiants pour simplifier et donner au repas un côté plus convivial. Il n’y eut qu’une entrée, un plat et un dessert.

Ma soeur Rosalie jouait du clavecin, je lui avais proposé d’accompagner Olav après le repas. Elle avait accepté avec enthousiasme, Olav avait pris ses partitions et ils avaient répété le matin, Rosalie était en plus enchantée de ne pas être allée à l’église. Nous fûmes de nouveau très émus par le chant éthéré d’Olav, Ludwig ne pleura pas, il savait brider ses émotions en public. Par souci de décence, le chanteur avait gardé ses habits. Ma mère lui demanda d’apprendre des chants religieux pour le culte de la nuit de Noël.

Vers trois heures, mon père interrompit la conversation et dit à sa femme et à ses filles :

— Je pense que nous allons laisser ces jeunes hommes entre eux et aller nous promener au bord de la rivière. Ils pourront descendre à la cave pour regarder les bouteilles, l’un d’entre eux est un connaisseur et sera très intéressé.

Mes amis prirent congé de ma mère et de mes soeurs. Rosalie avait l’air déçue, je pensai qu’elle était déjà tombée amoureuse d’Olav (ou de son pénis). Nous descendîmes à la cave. Philippe me demanda :

— C’est qui qui est un connaisseur en oenologie ?

— Personne à ma connaissance, répondis-je, j’ai quelque chose de plus intéressant à vous montrer.

J’ouvris la porte, Johann alluma quelques torches pour éclairer la cave et nous commençâmes la visite.

— Incroyable, dit Ludwig, pour un petit château de province. Je n’ai même pas ça chez moi. Je vais immédiatement donner des ordres pour qu’on construise la même chose.

J’expliquai l’utilité de cette cave et nous en fîmes le tour. Je renonçai à leur montrer le Temple, disant qu’il était réservé aux initiés, même si ce n’était pas exact.

— Pourrais-je être initié ? demanda Philippe.

— Je ne sais pas, répondis-je. Tu n’aurais pas le temps de venir les jeudis soir. J’en discuterai avec le Grand Maître, je ne suis qu’un Apprenti.

— Toi non plus, tu n’as plus le temps, me fit remarquer Ludwig. Cela m’intéresserait aussi.

— Nous verrons, dis-je. Bien, que voulez-vous faire à présent ? Olav, veux-tu aller draguer ma soeur Rosalie au bord de la rivière ? Elle grillait d’envie de refaire une inspection détaillée de ta bite.

— Euh, non, répondit Olav, je préfère rester avec vous. Moi et les filles…Pourrions-nous… Pourrions-nous nous baigner ? Cela me tente.

— Bien sûr. Il y a des règles à respecter en ce lieu, comme au pensionnat. Suivez-moi.

Je les menai vers le petit bassin et leur dit :

— La nudité est obligatoire, j’espère que cela ne vous dérange pas.

— Comme tu es poli, me dit Johann, tu ne ferais pas une carrière comme maître d’internat.

— Tu as raison, mais ce sont mes invités ici, je dois les respecter sinon ils ne voudront plus revenir. Une fois déshabillés, vous devrez vous laver, je ne vais pas vous expliquer comment, vous avez appris. Je ne pense pas que vous avez des maladies honteuses, le Professeur von Venusberg les aurait déjà vues. Je vous dispense de préservatifs.

Ce ne fut pas comme au pensionnat, en plus du dos et de la raie des fesses, nous nous savonnâmes mutuellement également le devant, très consciencieusement. Nous prîmes ensuite un long bain dans le bassin principal.

— Ne pourrais-tu pas faire aménager le pensionnat afin de chauffer l’eau ? me demanda Olav.

— Tu n’es pas en vacances au pensionnat. Je croyais que tous les Norvégiens se baignaient nus dans les fjords glacés.

— Je n’avais pas souvent l’occasion d’y aller. Chez moi, j’ai un local que l’on peut chauffer très fort, ça s’appelle un sauna.

— Et ça fait du bien ? demanda Philippe.

— Oui, j’aime beaucoup. Et cela me permettait surtout d’y mater des hommes nus. Tous les employés de la mairie peuvent s’y rendre, c’est justement là que… qu’on m’a surpris en train de me branler avec un autre homme.

— Ce n’était pas si grave, dis-je, même très bien, sinon tu ne serais pas venu ici. J’ai maintenant toutes les clefs et nous allons enfin voir ce qu’il y a dans les armoires.

Nous sortîmes du bassin et nous nous séchâmes. Je pris les clefs et nous allâmes au fond de la cave. J’ouvris une armoire. Elle contenait divers objets que je connaissais déjà, c’étaient des cages de chasteté. j’en pris une et je dis :

— Je vais vous faire une démonstration avant que Johann ne bande.

Je la lui passai autour de son sexe et l’attachai dans son dos.

— C’est quoi ça ? me demanda-t-il.

— Tu aurais dû l’avoir lors de… enfin, tu sais bien quand, je me venge.

Les autres rirent. Ludwig lui titilla les tétons pour le faire bander.

— Aïe, cria-t-il. C’est cruel ton truc.

— Attends un peu, Ludwig, dis-je, ne profite pas de la situation.

Je pris une autre cage et j’emprisonnai le sexe du Prince.

— Tu es méchant, à ton tour, me dit-il.

Il se saisit aussi d’une cage et me la fixa. Nous ne voulûmes pas priver Philippe et Olav de ce plaisir et nos sexes furent bientôt tous encagés. Je dis à mes camarades qu’ils pouvaient les enlever si la souffrance était insupportable.

Je sortis une longue boîte en bois et l’ouvris. Elle contenait dix pièces en bois poli et verni en noir de jais, de différentes tailles, de la plus petite à la gigantesque. Ces objets avaient évidemment la forme de phallus. Je dis à mes camarades :

— Je vous laisse en choisir chacun une, selon vos préférences et la souplesse de votre anus. Je vais aller chercher de l’onguent pour en faciliter l’insertion.

Eudes prend des libertés en dispensant ses amis de préservatifs, moi je ne vous en dispense pas, à l’heure actuelle ils ne sont plus en boyaux de moutons.

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arthur Il ya 7 ans  
clyso Il ya 7 ans