Vues: 310 Created: 2016.12.16 Mis à jour: 2016.12.16

Eudes et Johann

Chapitre 50

La lumière qui pénétrait dans la chambre me réveilla le lendemain matin car nous n’avions pas fermé les volets. Je mis du temps à réaliser où j’étais. Il devait être cinq heures et j’avais la vessie pleine.

J’étais sur la paillasse à côté du lit de Georg, je m’assis. Ma tête était à sa hauteur. Il avait rejeté le drap, sa chemise de nuit était retroussée et sa bite avait pris ses aises. Johann se réveilla aussi, je lui montrai l’engin et il sourit. Nous nous levâmes en essayant de faire le moins de bruit possible pour nous soulager ensemble dans le pot de chambre. Les deux autres se réveillèrent aussi. Georg remarqua son érection matinale exposée à notre concupiscence, il s’empressa de la cacher. Il se leva aussi pour pisser.

— As-tu bien dormi ? demandai-je à notre hôte tout en l’observant.

— Pas très bien, ça ne fait rien.

— J’espère que nous ne t’avons pas dérangé. Nous aurions pu aller à l’auberge.

— Non, ce n’est pas ça. C’est tout ce qui s’est passé hier.

— Bon, il est tôt, même si nous nous levions à cette heure au pensionnat. Aujourd’hui c’est dimanche. Que ferais-tu si nous n’étions pas là ?

— Ma mère ne préparera le déjeuner qu’à sept heures. Je me rendormirai peut-être. Non, pour être honnête, je ferais autre chose. Vous devinez quoi, pas besoin de vous faire un dessin.

— Eh bien, fais comme si nous n’étions pas là.

— Je n’ose pas puisque vous êtes là.

— Alors on se rendort.

— Je vais d’abord sortir le pot dans le corridor, sinon ça va puer.

Georg sortit avec le pot, pendant ce temps nous nous recouchâmes.

— J’ai changé d’idée, nous dit Georg une fois revenu dans la chambre, je n’ai plus envie de dormir. Je n’ai plus rien à vous cacher, vous avez eu tout le temps de me mater. Je vous préviens, cela ne veut pas dire que je suis comme vous.

— Tu n’as pas à te justifier, ce n’est pas parce que tu te branles avec nous que tu es un inverti. Tu es jeune et tu découvres simplement quelque chose de nouveau.

— Oui, mais… Je commence à douter. Je faisais un rêve ce matin lorsque je me suis réveillé. Et j’étais… j’étais avec Olav dans mon lit et je le caressais.

— Tu veux que je vienne à côté de toi ? demanda Olav.

— Je ne sais pas…

— On en restera aux caresses.

— Oui, viens, j’aimerais te toucher. Je n’ai jamais caressé un homme, ni une femme. Ce n’est pas avec cette prostituée que j’aurais pu.

Olav se leva et s’allongea à côté de Georg. Celui-ci hésitait, Olav lui prit la main et la posa sur son sexe.

— Tu peux faire ce que tu veux avec, je vais m’occuper de la tienne.

Je regardai Johann, il comprit et prit mon pénis dans sa main. Je pris le sien. Nos caresses furent très lentes et douces. Après avoir joui, nous nous couvrîmes avec le drap et nous rendormîmes.

La tante de Johann frappa à la porte vers sept heures.

— Bonjour, Messieurs, c’est l’heure du déjeuner.

Olav se leva rapidement, il ne fallait pas qu’elle le surprît dans le lit de son fils. Elle ouvrit la porte, Olav n’avait pas eu le temps de mettre son caleçon.

— Oh, fit-elle, vous dormez nu. Excusez-moi, mon fils met toujours une chemise de nuit.

Olav n’eut pas l’air gêné. Il ne mit pas la main devant son sexe. Il avait encore des taches suspectes sur le ventre.

— Bonjour Madame, dit-il.

— Je… je suis désolée, dit-elle en baissant les yeux. Georg déjeune en chemise avant d’aller se laver. Mais c’est ennuyeux si vous n’en avez pas.

— Nous pouvons mettre un caleçon. Vous pourrez en apprécier l’effet sur nous.

— C’est une bonne idée.

Pendant que sa mère discutait avec Olav, Georg se contorsionnait pour remettre sa chemise en se cachant sous le drap. La tante ne quittait pas la chambre, elle avait l’air d’attendre que nous nous levassions. Elle voulait donc aussi voir notre bite. Je poussai un soupir et écartai le drap.

— Oh, je suis vraiment désolée, me dit la tante. Nous n’avons pas l’habitude de nous montrer nus dans notre famille. Nous sommes très pudiques. Cela fait des années que je ne n’ai plus vu mon fils nu. Euh, je pense que l’eau pour le thé est chaude, je vais aller voir.

Elle quitta enfin la chambre. Johann fut déçu :

— Et la mienne, elle ne veut pas la voir ? C’est pourtant moi qui ai la plus belle et la plus grosse.

— Vantard, lui dis-je.

— C’est toi qui me l’as dit, et je suis sûr que tu l’as écrit dans ton journal intime.

— Eudes écrit un journal intime ? demanda Olav.

— Oui, et je n’ai pas le droit de lire, il veut publier ses mémoires quand il sera vieux. Comme si cela pourrait intéresser un jour quelqu’un ses coucheries avec son valet. Tu crois vraiment qu’on se souciera encore de nous dans deux siècles ?