Vues: 281 Created: 2016.12.20 Mis à jour: 2016.12.20

Eudes et Johann

Chapitre 53

Je voulus dire que je pouvais me déshabiller moi-même, mais je renonçai. C’était peine perdue, Celui qui m’avait créé n’allait pas m’éviter cette nouvelle épreuve, épreuve assez agréable au demeurant, je dus bien l’avouer. T2 continua à ôter mes habits, les mettant au fur et à mesure dans le panier. Lorsque je fus en sous-vêtement, il me fit monter sur le matelas, face au marquis. Il se mit derrière moi et baissa mon caleçon d’un geste rapide.

Il rapprocha le chariot, versa de l’eau dans la cuvette, prit une lavette, la trempa, l’enduisit de savon et me la passa sur tout le corps, très doucement, très sensuellement, terminant par mon pénis, mon périnée et mon anus. Je ne pus cacher mon émoi, je bandai. T2 prit ensuite une autre lavette et me rinça, puis me sécha. Le marquis me dit :

— Autrefois on lavait les pieds des voyageurs pour les accueillir. Mes deux Japonais ont pensé que c’était préférable de purifier tout le corps avant le bain. Eudes, rapproche-toi de moi. Tu me rappelles ton père quand il avait ton âge, tu lui ressembles beaucoup. Permets-moi de te toucher. Les deux T sont très serviables, mais ils ne désirent pas que je les touche.

Je ne voulus pas priver le vieil homme d’un petit plaisir. J’allai devant lui, il prit mon pénis érigé dans sa main osseuse et froide. Elle se réchauffa au contact de ma peau. Ses caresses étaient habiles, il prit mes testicules dans son autre main et les massa doucement. Je fermai les yeux, me concentrai sur la lente montée du plaisir jusqu’à l’orgasme qui ne tarda pas. Ma semence termina sa course sur la robe de chambre du marquis.

— Merci Eudes, cela faisait des années que je n’avais plus branlé un jeune homme. Baisse-toi, je désire t’embrasser.

Je me demandai ce que mes compagnons avaient pensé de tout ceci et je me retournai. Ils étaient maintenant aussi nus et entre les mains expertes des deux Japonais qui leur massaient leurs vits tumescents. Il ne me regardaient pas, je fus un peu jaloux de ne pas être à leur place. Dommage que les deux T eussent gardé leur sous-vêtement traditionnel. J’avais lu que les bites des Asiatiques étaient plus petites que celle des Européens et j’aurais bien aimé vérifier. On ne devait pas les toucher, mais mater ne devait pas être défendu. En attendant, je regardai mes deux amis jouir. Les deux T lavèrent à nouveau leurs pénis redevenus flasques, ainsi que le mien par la même occasion. J’aurais été prêt pour un deuxième service. Nous dûmes plutôt nous rendre dans la pièce attenante.

Une grosse baignoire remplie d’eau fumante nous attendait. Je la sentis avec la main et dit :

— Ouille, vous voulez qu’on se trempe là-dedans ? C’est brûlant.

— Vous êtes des mauviettes, me dit T1, au Japon c’est l’habitude de se baigner dans de l’eau chaude.

— Eh bien, faites-nous une démonstration, dis-je.

— C’est que… Nous ne nous sommes pas lavés avant.

— Dites plutôt que vous avez peur de nous montrer vos bites. Ne vous en faites pas, nous en avons déjà vu beaucoup dans notre courte existence, de toutes les longueurs. Et nous pourrions vous laver.

— Ne soyez pas si impatient, nous vous réservons une surprise. On renonce au bain alors ?

— Attendez, nous dit Johann, ça me fait envie.

Il se plongea dans la baignoire. Olav l’imita. Je ne voulus pas rester en arrière et je finis par les rejoindre. Nous dûmes nous serrer et ce fut finalement fort voluptueux. Nos mains se baladaient d’une bite à l’autre.

Nous retournâmes vers le marquis. Les deux Asiatiques nous séchèrent, puis nous frictionnèrent tout le corps avec une crème hydratante. Nous bandions à nouveau.

— Ah, la jeunesse, nous dit le marquis, et dire que j’étais comme vous. Tempi passati.

— Devons-nous nous habiller pour le souper ? demandai-je.

— Non, ce n’est pas nécessaire. Je ne quitte pratiquement plus ma robe de chambre.

Le deux Japonais nous passèrent un fundoshi entre les jambes. Ils nous tendirent ensuite une robe de chambre. Nous passâmes à la salle à manger. Une surprise nous y attendait : il y avait des baguettes de bois à la place des couverts traditionnels. Johann s’en étonna et demanda :

— Comment allons-nous manger avec ces baguettes ?

— Les Japonais viennent avec l’un de leurs cuisiniers, expliqua le marquis, et ils aimeraient vous faire découvrir les sushis et d’autres spécialités de leur pays.

— Je vais vous expliquer, dit T1 à Johann. Prenez vos baguettes et levez-vous afin que tout le monde nous voie.

Ils se placèrent en bout de table.

— Olav, dit encore T1, venez nous rejoindre. Je pense qu’elles iront bien pour la démonstration, elles pendent bien après le bain chaud et elles ne sont pas trop grosses.

— De quoi parlez-vous ? s’inquiéta le Norvégien.

— De vos couilles, évidemment.

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arthur Il ya 7 ans