Florence


Vues: 834 Created: 2007.10.11 Mis à jour: 2007.10.11

Florence

Chapitre 4

Le Piège Tendu à Jean

Préface

Ce récit est très particulier en ce sens qu'il s'agit d'une commande privée. Florence m'a proposé d'écrire un texte dont je choisirais le sujet et les personnages. Bien entendu j'ai sauté sur l'occasion et j'ai demandé à Florence de décrire l'humiliation d'un jeune homme qui reçoit un lavement donné par sa tante et une de ses amies... Adolescent, j'ai vécu ce type de situation, en moins corsée naturellement, mais je n'en dirai pas plus...

A la réception du récit j'étais vraiment rempli d'admiration devant le travail accompli ! Le jeune homme décrit n'a que peu de rapport avec moi, mais quel plaisir de découvrir un texte ainsi dédicacé... Florence n'a pu résister au plaisir de donner un côté légèrement SM à son histoire. L'écriture révèle toujours la personnalité de l'auteur et Florence m'avait avoué ne prendre du plaisir à l'administration ou la réception de lavements que dans un contexte punitif.

Avec toute ma gratitude à Florence, Aranam

Jean est âgé de vingt ans assez grand (1m.80), plutôt mince (70 Kgs) un peu féminisé par ses traits et par son air réservé et timide. On le voit beau. Il aurait du succès auprès de filles, mais son introversion handicape ses démarches auprès d’elles. Les filles de son âge l’intimident et les femmes plus âgées ont sur lui un ascendant dominant et protecteur dans lequel il se réfugie pour avoir quand même un rapport affectif avec le sexe féminin qui faute de relations directes, hante ses pensées dans des fantasmes compensatoires.

C’est ainsi que, pour les besoins de ses activités, il vit d’un très bon œil l’éventualité d’aller vivre à la ville, chez sa tante Caroline.

Les 45 ans de tante Caroline représentaient pour lui l’élément sécurisant qu’il recherchait. De plus, tante Caroline, de par son élégance, son bon goût pour se maquiller sa stature et ses formes rondelettes, représentait pour lui l’image qu’il se me faisais de la femme. De sortir avec elle et de l’avoir à son bras le réhabilitait dans son comportement relationnel et constituait à ses yeux une sorte de défi contre l’inabordable.

Donc, il vint s’installer chez elle comme dans un nid douillet. Au regard des autres, il eut aimé paraître comme étant l’homme de la maison mais cela n’était qu’une gloriole car en réalité il était son pupille, humble et obéissant, et cela lui convenait très bien.

Tante Caroline était très liée avec Alice, une voisine qui venait chez eux comme si elle eût été chez elle. Elle était plus jeune que tante Caroline et un peu fluette. Elle avait un visage angélique toujours marqué d’une pointe de tristesse qui lui donnait un air poétique, vaporeux et romantique qui lui seyait à merveille.

En elle Jean voyait plus une grande sœur qu’une deuxième tante et, au gré du moment lui prêtait l’un ou l’autre de ces deux rôles.

N’ayant jamais touché une femme (pas plus qu’a un garçon), Jean était sensible à leur contact et le moindre de leurs effleurements sur sa peau induisait en lui de douces sensations qu’il n’osait qualifier de sensuelles mais qui pourtant l’étaient bien.

Les rares sourires sur le visage triste d’Alice allaient droit au cœur de Jean et le regard de tante Caroline l’emplissait d’un trouble étrange qui se traduisait chez lui par une chaleur interne qui ranimait tout ce qu’il avait d’éteint par son maladif renoncement.

Le soir il brûlait d’envie de rejoindre tante Caroline dans sa chambre, seulement pour être près d’elle et ressentir à nouveau ce trouble merveilleux qui émanait de sa personne. Que savait-il faire avec une femme, autre que de rester à ses pieds dans un profond bien être. Il se croyait voué à la masturbation dans tout son avenir. Cette ressource ne lui demandait aucun effort d’entreprise et fertilisait son imagination

Elle, parfois venait dans la sienne. Ils parlaient des événements qui dans notre vingt et unième siècle nous préoccupent. Sa présence près de lui était magique. Sa détestable réserve tombait d’un coup. Il se montrait volubile pour lui parler de science moderne. Il se confortait en lui parlant de choses qu’elle connaissait mal. Mais peu à peu s’atténuait sa verve quand les longs doigts de Caroline lui exploraient la chevelure, que sa main contournait sa tête pour revenir vers elle dans une tendre caresse. . . Il n’osait en espérer plus, il n’en avait pas plus si ce n’était un baiser qu’elle déposait sur son visage, ou, une fois, une seule fois, furtivement, sur sa bouche. Puis elle sortait et dans l’embrasement de la porte disparaissait la femme, la fée de ses rêves. Avec elle, avec elles il s’enfonçait dans le sommeil pour les rejoindre par la pensée. Ses mains se glissaient sous ses draps et il se livrait aux seules scènes d’amour qu’il lui soient permises de vivre.

Elles étaient à ses petits soins et il en était fier. Il me laissait bercer par ces confortables attentions et parfois même dans une perfide mais anodine malice il inventait de petits maux aux quels elle remédiaient avec empressement. Inconsciemment il les avait amenées à ce que rien de lui ne leur échappe et à quoi elles ne puissent remédier.

Avait-il mauvaise mine, elles en recherchaient la cause. Avait-il les yeux brillants, il devait aller prendre sa température et leur en montrer le résultat. Il n’était pas question qu’il utilise un de ces thermomètres digitaux que l’on applique sur son front, mais l’ancien, le vrai, anal et au mercure , celui qui prend la mesure au seul endroit possible qui puisse donner la bonne indication. Il n’empêche que, même si elles le laissaient opérer lui-même, cet usage du thermomètre anal créait un lien entre son intimité profonde (si on peut dire) et leurs préoccupations pressantes à son égard.

- L’as-tu bien enfoncé ? demandaient-elles/

- L’as-tu gardé assez longtemps ?

- Vas te la reprendre, tu devrais avoir plus.

Il repartait alors et sollicitait à nouveau ses parties intimes pour satisfaire à leur maternelle exigence.

- C’est pour ton bien... Lui disaient-elles magnanimement.

- C’est pour mon bien...Se répétait-il pour se persuader qu’il devait leur obéir. De s’affranchir de ce test devenu presque journalier ne lui serait pas venu l’idée. Il n’osait s’avouer qu’il prenait du plaisir à s’y soumettre et encore une fois se répétait : C’est pour mon bien...

D’avoir à se déculotter à l’écart d’elles, de s’imposer la mise en place du thermomètre, et d’attendre que la mesure s’opérât convenablement, excitait subtilement ses sens et l’amenait insidieusement ver une sorte de soumission sexuelle qu’il n’aurait nullement cherché à fuir même s’il en eût perçu l’approche.

Bien au contraire, il en prolongeait l’exercice et en faussait parfois à la baisse le résultat pour être tenu de recommencer.

L’évolution de son comportement n’échappait pas aux deux femmes et allait dans le sens de leur perfide manipulation. Dans sa naïveté Jean ne s’était pas rendu compte qu’elles étaient amantes et que petit à petit elles l’emprisonnaient dans un filet de soie dont lui même s’employait à tisser la toile.

Le fait qu’Alice, bien que proche voisine, restât souvent chez Caroline pour dormir avec elle n’avait en rien éveillé chez Jean le moindre soupçon. Savait-il seulement si l’homo ou la bisexualité existaient. Il mettait les quelques cris qui lui parvenaient de leur chambre sur le compte de cauchemars nocturnes qui justifiaient le fait qu’Alice soit restée ce soir là.

Dans la progression de ce processus de domination en douceur, Caroline lui apportait elle- même le thermomètre, dans sa chambre, soit le soir soit le matin. Elle le laissait se le mettre en place lui même, couvert de ses draps. La première fois il en éprouva une grande gène. Puis vint l’habitude. C’était ce qu’il se disait pour ne pas s’avouer le plaisir sensuel que lui procurait cette manipulation qui complétait ses masturbations solitaires par la présence de sa tante.

Pourtant, le soir où ce fut elle qui le lui mit en place, il dût fournir un immense effort pour surmonter l’humiliation qu’il subissait. C’était la première fois qu’il avait à découvrir ses fesses, et à les présenter à une femme pour qu’elle les lui investisse comme s’il eût été un pénitent. Pourtant il se sentait consentant et croyait devoir se reprocher. Ce sentiment de culpabilité s’ajoutait à sa sourde honte.

À partir de ce stade de préparation à la fois physique et morale, il n’y eût qu’un pas pour qu’elle s’intéressent aussi à son transit intestinal. Elles le franchirent allègrement et dans cette ambiance il se complait en toute innocence.

Coïncidence curieuse, peu de temps après Jean fut pris d’une constipation opiniâtre que rien de leurs remèdes semblait ne pouvoir combattre. Elles feignaient de s’en inquiéter tous les jours, et les jours passaient...Il en étais embarrassé, suffoqué, handicapé même dans son pouvoir intellectuel et parfois douloureusement ballonné. En réalité, c’était elles qui le mettaient dans cet état en lui faisant consommer à son insu un produit très efficace pour produire cet effet de rétention involontaire.

Cela dura dix jours, longs et pénibles pour lui. D’avoir à dire tous les matins à sa tante s’il y avait ou non un changement, le situait comme l’objet d’un cas crucial dont il croyait que toute le maisonnée serait soulagée qu’il fût enfin résolu. Les deux femmes savaient comment le résoudre et attendaient le bon moment pour agir selon leur plan machiavélique.

Le jour vint où elles purent en arriver à leurs fins.

Caroline vint retrouver Jean dans sa chambre.

Il n’en fut pas étonné, cette visite était devenue plus qu’habituelle. Il était nu sous ses draps. Cette nudité, avec ses timides masturbations sa prise de température, étaient les seules frivolités que la vie lui eût jusque là accordé.

Elle lui demanda doucereusement si sa constipation durait encore et il répondit oui, tout penaud comme s’il eût été fautif.

Caroline le poussa au milieu du lit, s’agenouilla près de lui sur son côté droit, lui souleva et replia délicatement le drap qui protégeait sa pudeur. Elle se mit en devoir de lui tâter le ventre qu’avec un air alarmé elle trouva trop dur et dangereusement encombré. Elle déclara sentencieusement qu’il était grand temps d’agir. Jean en convainc facilement tant il avait hâte d’être enfin libéré.

Pourtant, l’expertise de sa tante lui était agréable . Il en oublia même ses tourments intestinaux et, sous les tâtonnements de Caroline qu’il se plut a assimiler à des caresses, il sentit un fluide bienfaisant parcourir son corps. Il fournit mentalement quelques efforts pour maîtriser son sexe qui aurait bien voulu démarrer une bienfaisante érection.

Pendant ce temps, Alice s’affairait dans la cuisine, un peu fiévreusement et avec une émotion fétichiste provoquée par les instrument qu’elle manipulait.

Elle avait disposé sur la paillasse de l’évier un bock à lavements équipé de son long tuyau et de son robinet d’écoulement. Elle termina l’ensemble par une solide canule de l’épaisseur d’un gros doigt et longue de vingt cinq centimètres. Elle comportait une grosse ogive à son extrémité et un orifice d’évacuation en fente disposé sous cette ogive.

Caroline la soumettait régulièrement au lavement, avec ce même appareillage dans la plus part des cas. Elle n’aimait pas particulièrement ce genre de traitement, mais c’était une exigence de Caroline qui pour Alice n’était pas de tout repos car son aînée se montrait dans cette pratique, très exigeante et particulièrement sévère.

C’est elle Alice qui avait suggéré à Caroline de lui donner en la personne de Jean, un compagnon de bonne ou de mauvaise fortune afin de ne pas être la seule destinataire des généreuses et subtiles «Carolineries clystèriennes » . Depuis l’arrivée de Jean elle fantasmait à l’image de celui-ci recevant la canule puis le lavement qu’elles lui donneraient toutes les deux. Ce fantasme allait se réaliser, d’où son émotion extrême dans ces préparatifs aux quels d’ordinaire elle devait se consacrer pour en être, elle, servie.

Elle frissonna quant elle versa dans le bock, le liquide qui lui était d’ordinaire administré, une décoction chaude de plantes aromatiques ordonnée par Caroline. Elle résista à l’envie d’y ajouter une bonne dose de savon liquide et y renonça sachant pour l’avoir éprouvée, la cruauté de ce geste et le risque qu’elle courrait si Caroline , aux réactions de Jean recevant ce mélange agressif, découvrait cette perfide tricherie.

Elle prit la canule d’une main, à d’un doigt de la même main accrocha le tuyau par son milieu et de l’autre main saisit le bock par son anse.

Elle marcha ainsi vers la chambre de Jean, à petits pas, frottant ses cuisses l’une contre l’autre, jouissant du ruissellement qui provenait de son sexe enflammé.

Elle trouva Jean et Caroline dans la position où nous les avons laissés et prit place au bord du lit sur le côté gauche de Jean, face à Caroline.

Le tableau était complet, muet mais très parlant par l’expression et le ressenti interne de chacun.

Jean eut un « haut le corps » en voyant l’attirail que l’on déployait autour de lui. Son visage exprima un grand étonnement, il inspira profondément et ses yeux s’agrandirent démesurément comme pour s’assurer d’avoir bien vu. A la rapidité avec laquelle le dispositif se mettait en place il comprit qu’il avait été préparé à l’avance, qu’il était piégé et en passe d’être violé, sous le couvert d’une action curative.

Son sexe qui avait manifesté quelques frétillements se terra comme l’eût fait une souris apeurée et de ses mains Jean vint l’abriter pudiquement dans sa retraite.

Jean était en puissance physique de réagir, de sauter du lit et de fuir le sort cuisant et humiliant que l’on était en passe de lui appliquer. Il en était moralement incapable. L’ascendant de sa tante sur lui prit soudain une dimension paralysante. La vision d’Alice tenant d’une main le bock et de l’autre la canule pointée vers le haut comme le doigt de la justice lui parut à la fois comme une implacable injustice mais fortement érotique. Il se sentit impuissant à réagir et dans un sentiment de honte se livra à elles.

Caroline qui n’était point l’instigatrice du complot s’installait dans son rôle et ses compétences de dominatrice en tentant de mesurer l’aptitude de Jean à recevoir un conséquent lavement, en état de forte constipation.

Quant à Alice, qui avait tant désiré cet instant, elle était en proie à une angoisse qui l’amenait à quelques remords devant l’effarement de Jean.

Caroline intima à Jean l’ordre d’occuper le milieu du lit se retourner. Il le fit lentement dans une résignation fataliste. Elle s’agenouillât près de lui, toujours sur son côté droit. Il sentit une main de sa tante se poser sur ses fesses et, en tournant sa tête, vit son autre main aller saisir la canule qu’Alice lui tendait. Il fut alors pris d’un dernier sursaut de machisme et brusquement dégagea ses fesses et y porta ses mains ouvertes pour les protéger de toute intrusion.

NON ! ! ! ! ! ! Je ne peux pas ! ! ! ! ! ! !, je ne veux pas ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !.

Alors, très calmement et très professionnellement, Caroline écarta d’autorité les mains de Jean et des siennes aux longs doigts effilés lui administra une série de cinglantes fessées qui lui rougirent le derrière, en en faisant un potiron flamboyant digne d’hallowin.

Puis, sortant d’on ne sait d’où un lacet de cuir elles lui lia les poignets derrière son dos afin qu’ils ne puissent atteindre son fessier pénitent.

Jean n’avait réagi que par quelques ah ! ! ! ah ! ! ! ! pendant que pleuvaient les coups. Il ne s’était pas débattu pendant que Caroline lui liait les mains et maintenant il restait immobile et silencieux. Cette sanction fut pour lui salutaire. Il lui imputa l’abandon de ses scrupules et cette fois se livra inconditionnellement à ce viol ourdi contre lui. Aux deux femmes il signifia sa défaite en écartant ses jambes et ses cuisses leur offrant ainsi son réceptacle puni injustement de ses dix jours d’involontaire inaction.

Dans sa position il ne pouvait voir Caroline mais Alice ne lui était point cachée. Il la voyait avec toujours son visage énigmatique, tenant le bock de ses deux mains comme une servante passive. Il ne savait s’il pouvait trouver en elle une alliée compatissante ou une impassible assistante persécutrice.

Il la vit à nouveau tendre la canule à Caroline qui cette fois s’en saisit résolument. Il retenait son souffle, le sacrifice était imminent.

Caroline ouvrit légèrement le robinet pour chasser l’air contenu dans le tuyau et qui fusa en émettant un léger sifflement. Puis elle laissa aller quelques gouttes du liquide qui tombèrent sur le haut de la raie des fesses de Jean. Il les resserra aussitôt puis les relâcha. Il sentit un ruissellement chaud couler dans son sillon et venir se répandre sur ses testicules et son sexe qui se sentirent flattés par cette aspersion. Puis, la même main de Caroline vint à nouveau se poser sur les fesses de Jean et deux doigts exercés lui écartèrent la raie pour rendre son anus visible .

Jean sentit l’ogive de la canule s’y poser dessus. Il était humecté par le précédent jet de liquide chaud et semblait ne vouloir opposer aucune résistance à son imparable percée. Caroline, en experte, exerça une pression vers le bas, puis vers le haut et enfin sur les côtés de l’orifice sacrifié puis dans un mouvement de vrille fit disparaître l’ogive dans ce cul improductif. Jean sentit comme un « ploc » sourd qui ne lui fit qu’à peine mal. Curieusement, Alice ressentit le même en elle, pour avoir souvent appréhendé ce moment décisif. Quant à Caroline, elle pensa devoir débuter l’injection sans attendre d’avoir mise en place la canule en son entière longueur de crainte qu’elle n’aille plus profondément s’embourber et s’obsturer.

Jean perçut ce premier écoulement comme une friandise suave d’une chaleur bienfaisante. Il ajusta sa position au mieux que son confort avec les mains liées puisse le lui permettre. Le lavement descendait régulièrement et semblait s’infiltrer sagement en lui. Certes il le sentait circuler en lui induisant de petites réactions qui justement étaient celles qu’il n’avait plus ressenties depuis plusieurs jours. Il pensa que le viol dont il croyait être l’objet n’était pas aussi sauvage qu’il l’avait craint et que, peut être bien, c’était vraiment pour son bien.

Caroline avait enfin enfoncé la canule toute entière et parfois la retirait quelque peu pour en désengorger l’orifice. Dans ces phases, Jean sentait le lavement s’écouler plus abondamment et de petites coliques commençaient à apparaître. Loin de les craindre, il les trouvait plutôt agréables à supporter. Si le lavement continuait ainsi, à cet agréable se joindrait l’utile. De plus, d’être ainsi manipulé par les deux femmes ne l’effrayait plus et il percevait dans cette soumission forcée un plaisir sexuel dont il n’aurait jamais soupçonné le charme. Il en vint même à souhaiter que le lavement se fasse un peu plus agressif avant sa fin qu’il pensait proche. Il regarda Alice mais n’osa lui demander combien il restait dans le bock. Pourtant dans ses yeux elle lut sa question. Elle ne lui répondit que par un regard contrit et un pincement de ses minces lèvres qui n’auguraient en rien une fin proche et confortable du lavement. En fait il n’en était qu’à la moitié et Alice savait par expérience ce que pouvait être la suite et elle souhaitait qu’elle se déroulât comme si ce fût elle qui la subit.

Jean détourna sa tête de l’expression dubitative d’Alice, juste pour recevoir une poussée aiguë du lavement. Il se raidit d’un coup et haleta jusqu’à ce que l’alerte fut passée. Une autre suivit qui lui arracha son premier cri. Puis les spasmes se succédèrent ne laissant chacun à Jean qu’un tout petit répit avant de lui lancer le suivant. . Il résista tant qu’il le pût mais sa petite fierté mâle ne tint pas longtemps, même pas devant Alice à qui il aurait aimé montrer dans son humiliante position de soumis, une preuve de courage. Il se mit à, supplier.

- Ca..Caroline... j’ai mal, ...j’ai mal... Je t’en supplie, arrête,...arrête...arrête au moins quelques instants.... AIE ! ! ! ! ! ça fait mal.. AIE ! ! ! ! ! !AIE ! ! ! ! ! ! !

- Je sais mon petit que ça fait mal, mais nous ne pouvons pas le prendre à ta place. Tu dois coûte que coûte l’endurer.

- Je ne peux plus... Je ne peux plus le retenir, de grâce accordez moi une pause.

- Soit, c’est ton premier lavement... je ferme le robinet.

A cette nouvelle jean ressentit un petit soulagement mais le lavement continuait à produire ses ravages et à tenter de circuler comme dans un couloir encombré. Jean se convulsait à chaque attaque et ne pouvait encore retenir ses râles, ses gémissements et ses cris de douleur. Au bout d’une ou deux minutes le lavement dut se stabiliser et les douleurs se firent moins violentes quoique encore erratiques. Il était toujours relié au bock qu’Alice tenait plus bas pour reposer ses bras. Caroline lui demanda.

- Alice, que reste t- dans le bock ?

- A peu près un demi litre

- Ce sera assez pour cette fois. Tu peux le reposer

C’est alors que Jean eut une réaction toute inattendue.

- NON ! Je veux le prendre jusqu’au bout

Et il se mit à diriger lui même les opérations, devant sa tante stupéfaite et Alice ravie que l’on en restât point là.

- Alice, relevez le bock. Plus haut encore ! ; ordonna Jean.

- Tante Caroline ; tiens bien la canule et ouvre le robinet.

Stupéfaites elles obéirent à leur esclave. Le lavement déferla avec force et reprit de plus belle son pillage. Jean se tétanisa sous la douleur tout en criant aux deux femmes de surtout ne pas arrêter. A ce débit le demi litre passa rapidement et c’est à peine si Alice osa annoncer à Jean que le bock était vide et qu’elle le reposait.

Caroline referma le robinet pour interdire tout retour du lavement dans le bock et retira précautionneusement la canule. Pendant ce temps, Alice qui s’était retirée revint avec un seau hygiénique qu’elle disposa près du lit.

Jean vit le récipient et, après son exploit fit en sorte de ne pas montrer l’humiliation qu’il ressentait à avoir maintenant à rendre le lavement dans ce récipient d’antique usage et devant elles, surtout devant Alice. Pourtant, de se soulager était le plus cher de ses désirs et encore là, tout seul, les poignets encore liés il glissa du lit et s’installa tout seul sur le seau. Par bravade il voulut retenir encore le lavement mais celui-ci se montra si virulent qu'il partit d’un coup en paquets et jets puissants. Les femmes avaient repris les commandes. Caroline tenait la tête de Jean et Alice se repaissait de ce spectacle dont elle fut trop souvent l’actrice.

Les saccades se firent plus espacées et cessèrent. Caroline l’invita à se lever et toutes les deux le conduisirent à la salle de bains. Pour le punir de son audace elles lui laissèrent les mains liées derrière son dos, le firent enter dans la douche et se mirent en devoir de lui faire elles même sa toilette intime.

Jean ne pouvait plus dominer sa honte et pourtant il n’était pas au bout de ses peines. A peine eût-il pris place debout dans le bac que le lavement qu’il croyait avoir tout rendu se manifesta encore. Jean se tordit sous cette poussée inattendue et voulut se diriger vers les WC. Les femmes l’en empêchèrent. Il se retint tant qu’il le put mais là encore fut vaincu par l’implacable nature. Il sentit un jet lui échapper puis le reste suivit, dégoulinant entre ses cuisses serrées, pour se répandre lamentablement à ses pieds.

Elles le ramenèrent exténué à sa chambre, le délièrent les mains et l’allongèrent, sur le dos, sur son lit de pénitence redevenu son havre de paix. Il se laissa aller, il se laissa caresser par sa tante et par Alice, vaincu mais baignant dans un inexplicable bien-être. Il s’abandonna encore une fois aux douceurs qu’elle lui prodiguaient. Son sexe qui avait fui l’orage sortit pour voir si le ciel était redevenu clément. Il alla même jusqu’à entamer une érection langoureuse que Caroline favorisa en le prenant dans sa main. Elle masturba Jean délicatement et il s’en délecta. Son membre était devenu pus dur que la canule de Caroline et son gland aussi prétentieux que son ogive. Il rougit (mais pas de honte), se violaça et sa peau se tendit à en faire mal à Jean. Caroline leva les yeux vers Alice et lui dit :

- Viens prendre ta friandise .

Alice se pencha sur le sucre d’orge que lui offrait Caroline et dans sa bouche l’engloutit

Avec un féroce appétit. Jean aurait aimé que dure son plaisir mais la fougue d’Alice l’amena rapidement à éjaculer, abondamment, par fortes saccades pendant qu’Alice avalait son sperme dans de savoureuses déglutitions.

Quand ce fut fini, les deux femmes le recouvrirent de son drap, le bordèrent confortablement l’embrassèrent affectueusement et se retirèrent en lui disant que dès le lendemain, de bonne heure, il recevrait un autre lavement qu’elles qualifièrent de complémentaire.

Jean ne tarda pas à chercher le sommeil dans une quiétude nouvelle. Il caressa son ventre endolori, son sexe satisfait, ses fesses encore en feu et son anus maté et meurtri. Ce soir là ne se masturba pas mais visualisa avec douceur l’image magique de sa tante, belle, pulpeuse, puissante et désirable, et celle d’Alice à la beauté et aux pensées énigmatiques. Il les voyait en rêve érotique, revenant le lendemain matin porteuses, comme un objet de rite cultuel, d’un lavement annoncé et annonciateur de bien d’autres.

DE retour de la plage, le corps bien bronzé, les fesses bien blanche et le petit trou qui attends sa canule, et pour patienter, la suite des lectures de Florence