Florence
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Vues: 947 Created: 2007.10.11 Mis à jour: 2007.10.11

Florence

Chapitre 8

Les Humiliations de Jean

Texte de FLORENCE, dérivé d’un précédent « Le piège tendu à Jean ».

Les deux écrits spécialement et personnellement pour Aranam

Ce jour de pluie, le bus N 19, celui de son âge avait déposé Jean à proximité de la villa où habitait sa tante Luce. Pour des raisons liées à sa formation, il venait habiter chez elle et pour la première fois venait de quitter le berceau familial.

Il regarda partir le bus N 19 qui semblait dans l’averse laver et emporter son âge, son enfance, son adolescence, tout ce qui était lui.

Il se dirigea vers le pavillon, qu’il reconnaissait à quelques dizaines de mètres et où il n’était que peu venu. Par contre il l’avait souvent visualisé et imaginé sa tante évoluant à l’intérieur. C’était pour lui comme un sanctuaire dont Luce aurait été l’abbesse qui lui donnait vie.

Sa tante était pour lui tout ce qui vit en dehors du cadre traditionnel. Il la voyait grande, plantureuse, pulpeuse, imposante par sa beauté, son élégance et sa prestance. Il était fasciné par elle et elle était son modèle de vie. S’il était fier d’avoir pu grandir autant qu’elle, mais souvent cette fierté tombait dès qu’il était en sa présence Il est vrai qu’à ses yeux elle représentait aussi l’autorité, une autorité naturelle, incontournable, paralysante. à laquelle il était irrésistiblement voué, et à l’intérieur de laquelle, bien que dépersonnalisé, il était douillettement sécurisé.

Sécurisé, oui, dans sa timidité et dans son introversion qui le privait de toute entreprise auprès des filles de son âge qu’il ne côtoyait que dans ses fantasmes et ne rencontrait qu’en rêve pendant ses séances de masturbation solitaire, pratique facile dans laquelle il s’était confortablement réfugié.

Une vision lui revint, celle où, alors qu’il avait une dizaine d’années, Luce l’avait déculotté pour le corriger par de magistrales fessées et ce, devant sa cousine, du même âge que lui et qui attendait en pleurant, sa culotte à la main, pour subir le même sort. Cette première humiliation, celle qui l’atteignit dans sa rigide pudeur ne fit que renforcer sa dépendance vis à vis de sa tante. Plus grave encore, il attribua maladivement à chaque fille, la mémoire de sa cousine et voyait en chacune d’elles une spectatrice moqueuse de sa blessante honte

Etant l’unique rejeton d’une famille d’autorité traditionnelle, il avait été l’objet de soins attentifs qui le maintenaient dans une infantilisation permanente, au mépris de sa croissance.

Etaient-ils tous préoccupés par sa santé ?, il se croyait fragile. Avait-il mauvaise mine ?, il devait se prêter de bonne grâce aux prises de température et recevoir le lavement salutaire. Avait-il commis une faute ? , c’était la fessée rédemptrice.

Il en résulta que ses fesses étaient pour lui la face cachée de la lune qui devait expier les roueries et la pâleur maladive de l’autre, son visage.

Cette face cachée, objet de pénitence, il devait l’exhiber à chaque réquisition, couché à plat ventre sur les genoux de son opérante et sans considération pour l’entourage qui allait et venait indifférents ou moqueurs. Cela paraissait naturel à chacun sauf à lui qui en éprouvait une honte paralysante qui le peinait durablement.

Le pire c’étaient les lavements. Ils lui étaient donnés dans la plupart des cas dans cette position affligeante et souvent avec l’aide d’une jeune servante qu’il avait connue à l’école publique dans les classes supérieures à la sienne. Jean était ainsi maintenu en état d’humiliation permanente sans que ceux qui en étaient responsables en eussent conscience. Il était assailli par des visions cauchemardesques qui le situaient, par exemple, prenant un lavement sur la place publique, en présence de la population du village. Rien d’étonnant que sa sexualité en fut refoulée comme nous l’avons dit plus haut.

Maintenant, il était grand, il était beau, le bus N 19 disparaissait dans la pluie qui lavait ses meurtrissures, il monterait désormais dans les suivants.

Chez tante Luce, qui vivait en célibataire, il serait l’homme de la maison, il la sortirait fièrement à son bras, il conduirait la voiture, il gérerait les affaires d’homme, il la protégerait, et elle en serait fort aise.

C’est ainsi qu’il sonna à la porte comme un mari qui aurait oublié ses clefs et qu’il entra dès qu’elle ouvrit, en lâchant une mâle et banale réflexion sur le temps pourri qui sévissait dehors. Puis il se tourna vers sa tante, voulut la prendre dans ses bras comme il avait rêvé et prévu de le faire, mais ce fut lui qui se retrouva dans les siens et là, fondit sa superbe.

Elle lui prit le visage dans ses longues mains, le couvrit de baisers tout en exprimant sa joie de le voir là.

- « Mon petit ! mon tout petit ! ! comme je suis heureuse que tu sois là ! comme tu vas être bien chez ta taty..... »

Son effet machiste tant préparé dans son esprit, tant à l’avance vécu et savouré, fut d’un coup anéanti et lui avec. C’est en petit garçon docile qu’il fit son entrée. Ce n’était pas un homme que sa tante Luce attendait, mais son « petit » qu’elle allait choyer et materner.

Jean reprit très naturellement sa condition habituelle de subordination privilégiée, avec cependant une pointe d’humiliation venant non pas de son renoncement mais du fait que sa condition physique d’adulte n’ait pas été reconnue par Luce.

Ce soir là, après avoir été cajolé et bordé par sa tante, il en conçut une affligeante tristesse. Ses mains se portèrent à son sexe comme pour aller débusquer sa virilité là où elle se terrait.

Il n’affecta même pas sa tante Luce ses visions fantasmagoriques, son érection ne remplit que sa main et son sperme se répandit inutilement sur son ventre nu et solitaire. C’est là qu’il se retrouvait, à l’abri de tout échec, à l’abri de tout témoin moqueur, jusqu’au matin où il reprenait sa situation de dépendance et d’impuissance à s’en défaire.

Chez lui on ne l’avait vu grandir et on ne se souciait plus de la fragile santé qu’avant on lui attribuait et à laquelle on ne s’employait plus à remédier par la panacée du lavement. Sa tante le reprenait là où elle l’avait autrefois laissé, pour s’installer à la ville. S’était-elle seulement aperçue qu’il avait la même taille qu’elle ?...Peut-être bien, car quelques jours après son arrivée, la première fois où elle le crût fiévreux elle lui tendit un thermomètre anal et le pria d’aller prendre lui-même sa température.

Il n’avait pas oublié le cuisant vexant usage de cet instrument qu’on lui mettait en place séance tenante là où il se trouvait, même au milieu des autres.

Cette fois il se sentit réhabilité dans sa condition d’adulte. Il se coucha sur le côté gauche, prit le thermomètre de sa main droite et l’approcha de son impact. Il eut des difficultés à se l’introduire et se souvint que ses tantes le mouillaient de salive. Il en fit autant et obtint un meilleur résultat. Il dut s’y prendre à plusieurs fois pour arriver à le mettre convenablement en place. Ces précautions très différentes de l’introduction sauvage qu’on lui infligeait avant, lui procurèrent des sensations nouvelles et un plaisir certain dont il faillit rougir. Son sexe s’associât à cette découverte mais jean n’osa en tirer profit, sauf au moment où il retira l’objet et où il succomba à l’envie de l’enfoncer à nouveau. Finalement il le retira. Il était tout souillé de traces marron témoignant de l’endroit d’où il sortait. Jean le nettoya soigneusement avant d’aller le présenter à sa tante qui l’attendait assise sur le canapé du salon, un canapé en deux parties disposées en angle droit.

Luce prit le testeur entre ses doigts en fit la lecture et fronça les sourcils.

- « Tu l'as nettoyé ? »

- « Oui, il était ressorti souillé »

- « Il ne faut pas, ça fausse la mesure. Vas te la reprendre et reviens me le montrer tel que tu "auras retiré »

Jean repartit vers sa chambre, pas mécontent d’avoir à recommencer cette agréable manipulation. Cette fois, pendant qu’il opérait de sa main droite, sa main gauche vint flatter son sexe pour l’autoriser à participer à l’aubaine. Il ne s’en priva pas, mais à regret, Jean dut interrompre cette complicité entre sa queue et son anus, pour ne pas éveiller les soupçons

De sa tante.

Il fut effrayé en constatant que le thermomètre était encore plus souillé que la fois précédente, au point de rendre sa lecture impossible. Il alla, rouge de honte, le présenter à sa tante qui en fit la lecture en l’essuyant légèrement avec le gras de son petit doigt, sans gène apparente. Puis elle le reposa sur le guéridon du canapé juste protégé d’un Klinex et engagea la conversation.

- « Tu n'as pas eu de difficultés pour te la prendre toi même ? Autrefois c’était moi qui souvent m'en chargeais »

- « Ce n’est pas très facile, ça rentre mal, surtout à sec. »

- Il se croyait par ces paroles réhabilité dans sa condition d’adulte, vite il dut déchanter.

- « Il y a une façon de procéder, je vais te montrer comment on doit faire. »

L’annonce de cette démonstration l’emplit d’angoisse mais l’arrivée d’une personne fit diversion.

Une jeune fille paraissant être de cinq ou six ans son aînée entra dans le salon, sans frapper ni s’annoncer. Certainement une familière de la maison, car elle se comportait comme telle. De taille moyenne, paraissant petite parce que un peu boulotte, tout était dans son visage, rond, rieur, aux cheveux cendrés courts et bouclés, aux yeux vert étincelants à la fois de malice et de vérité.

Les présentations furent rapides, il s’agissait d’une voisine qui vivait seule et qui était très liée avec Luce. Elle revenait de voyage et avait bondi aussitôt chez Luce, sachant que Jean y était. Elle embrassa fougueusement Luce puis vint vers Jean qui la voyait s’approcher comme le soleil de l’aube d’un jour d’une grande lumière qui pénétra en lui comme un baume flamboyant.

Il en fut conquis, émerveillé, puis saisi d’effroi. Il venait de revoir le thermomètre aux traces douteuse toujours posé sur le guéridon. Il fut pris d’une panique tétanisante qui l’empêcha de prononcer le moindre mot. Sylvie, c’était son prénom, remarqua aussi l’objet de l’émoi de Jean. Elle n’en fut point intriguée, plutôt intéressée.

- « L’un de vous est malade ? »

- « Pas vraiment, Jean me paraissait fiévreux, je l'ai envoyé prendre sa température »

Sylvie pouffa de rire et déclara, ingénue :

- « Tu as fait ça tout seul ? Félicitations ! je n'y arrive moi-même que maladroitement. »

Le plus naturellement du monde, Luce déclara :

- « Et bien tu tombes bien j'allais justement montrer à Jean comment on doit s'y prendre. »

Jean eut un haut le corps et Sylvie se déclara intéressée par la démonstration. Luce s’installa à l’angle du canapé et, s’adressant à Jean :

- « Viens mon petit jeannot, déculottes toi et viens te coucher sur mes genoux, je vais vous montrer comment on doit faire. »

Jean, qui depuis un moment craignait le pire, le vit s’abattre sur lui comme la foudre. Il osa à peine regarder Sylvie qui loin de se montrer moqueuse avait pris l’air studieux de celle qui va apprendre une chose qui lui servirait par la suite. Il n’obtempéra pas immédiatement et resta figé sur le canapé incapable de bouger. Luce le rappela à l’ordre et dans un vieux réflexe d’obéissance il se leva lentement et se présenta à sa tante, le pantalon baissé, rouge de honte , le front tout mouillé de sueur et les fesses serrées dans un naturel mais vain réflexe de défense. Dans un autre réflexe de vielle habitude, les jambes tremblantes, il s’agenouilla près de Luce. Il n’osa même pas la regarder dans les yeux tant les siens étaient malheureux. Il se plia en avant, les fesse proéminentes , le ventre reposant sur les genoux de Luce et le buste sur la partie d’angle du canapé.

Il était sur le point de pleurer, non pas à cause de sa tante mais humilié par la présence de Sylvie. Ce d’autant que celle-ci s’était approchée du lieu de la leçon que Luce commença aussitôt, joignant les gestes à des paroles tant pédagogiques qu’infantilisantes.

- « Voyez vous les enfants, il faut écarter la raie d'une main pour bien dégager l'anus. Puis, avec un doigt de l’autre main on doit l'assouplir par un massage rotatif avec un petit pois de vaseline que voilà. Comme ça les petits, il faut de temps en temps essayer d'y enfoncer le doigt jusqu'à ce qu'il y rentre facilement.... » - Jean était en transes, de tout son être, sauf de son sexe qui se croyait à nouveau à la fête et qu’il tentait de maîtriser pour que les deux femmes ne le voient pas frétiller en aparté. Luce se montrait très professorale et Sylvie se comportait en élève studieuse, sans autre état d’âme. Si peu d’état d’âme que quand Luce lui demanda de passer aux travaux pratiques, elle le fit avec application.

C’est donc le doigt de Sylvie que Jean sentit s’enfoncer en lui, aller et venir et se retirer lentement. Le bouquet lui fut servi quand Luce dit à Sylvie d’aller prendre le thermomètre et le fit mettre en place dans le fondement de Jean pour, disait-elle compléter la démonstration.

Elle s’y prit mal et présenta l’objet en oblique. Ca ne rentrait pas et forçait pour compenser la résistance quelle rencontrait. Jean avait l’impression qu’elle le transperçait avec une aiguille. Il poussa un Aieeee ! qui n’aida Sylvie en rien. Au contraire, elle s’énerva et trifouilla dans tous les sens pour que ce fichu thermomètre accepte de percer. Luce intervint, lui fit retirer le peu qui était rentré en force, et reprit ses explications. Jean était en transes.

- « Tu dois le présenter perpendiculairement. Sinon, en oblique, pour aussi fin qu’il soit, il ne rentrera jamais. essaie à nouveau. »

Le pauvre Jean, qui avait relâché un peu sa position d’offrande, à ces paroles la reprit docilement afin de ne pas être la cause d’un nouvel échec. Il ne se produisit pas. Jean perçut par de petits picotements le glissement du tube en verre. Elle le lui introduisit de presque toute sa longueur. Quand les doigts de Sylvie vinrent en butée Jean ressentit circuler en lui un courant qu’il s’interdit de trouver agréable tant il venait offenser diaboliquement sa honte, garante de sa pudeur.

Il dut le garder pendant le temps « réglementaire » et ce fut Luce qui le lui retira. Jean put alors se relever tout comme s’il se fut prêté à un simple exercice de gymnastique prenant la précaution, en relevant son pantalon de masquer son sexe frustré. Il tremblait d’émotion et d’humiliation. Les deux femmes ne s’en aperçurent même pas tant cet exercice leur paraissait naturel et profitable.

Certes ce fut profitable pour les deux élèves. Sylvie lors de ses suivantes visites déclarait mettre souvent cet enseignement en pratique et Luce se montrait fière de son enseignement. Quant à Jean, qui s’était à l’insu de sa tante, procuré un thermomètre, il trouva agréable et astucieux de compléter ses séances de masturbation par ces fantaisies anales qui furent pour lui l’intéressante découverte d’un plaisir nouveau. Il allia les deux et trouva délicieux, au moment de ses éjaculations, d’en percevoir aussi les battements sur sa partie anale grâce à la consistance du tube faisant office d’enclume .

Luce venait parfois dans la chambre de Jean, surtout le matin, sous prétexte de le réveiller. Ces jours là c’est elle même qui procédait à cette salutaire mesure, sans savoir que Jean l’avait rendue quasi quotidienne. Les sensation de Jean devinrent différentes. Il lui plaisait de donner à Luce une preuve de soumission en se retournant sur le côté pour lui présenter ses fesses hospitalières. Cette position lui permettait aussi de masquer son sexe qui n’était pas de la fête et qui cependant revendiquait ses droits. Son premier émoi était l’imposition d’une main de Luce sur son corps qui aussitôt était parcouru de frissons subtils. Puis venait la savante intromission du thermomètre, l’attente toujours trop courte à son goût, et enfin le retrait, toujours trop rapide. Jean ne percevait plus aucune humiliation à ces pratiques matinales qui créaient une douce intimité entre sa tante et lui, à l’abri des regards amusés de Sylvie.

Il se laissait gentiment materner, de peur d’être privé, par de malencontreuses protestations, de ces visites d’intérêt sanitaire...Il se prit même à se complaire dans cette situation et trouvait confortable les préoccupations de Luce pour la santé de son neveu devenu un pupille protégé. Ces préoccupations devinrent de plus en plus attentives et rapidement portèrent sur ses scelles matinales, indicateur aussi précieux que la température, de l’état de santé de Jean.

Jean, se montra flatté de ce souci de Luce pour son bien être. Il crut bon de fournir journellement à Luce l’information concernant sa petite production et devint obsédé par la fourniture quotidienne du fameux produit, ce caca que non seulement il fallait impérativement produire, mais aussi en bonne quantité et qualité que Luce venait de plus en plus souvent vérifier.

Il résulta pour Jean, de cette « fixette » obsessionnelle une constipation opiniâtre qui mit la maison en émoi. Même Sylvie en fut informée et prit part à la consternation sans que lui vienne à l’idée ce que son attitude compatissante pouvait être humiliante pour Jean. Pourtant c’était bien le cas, il rougissais quand on en parlait devant elle et cela n’arrangeait pas son problème. Sans compter que ce terme de caca désignait nommément son cas crucial, même chez Sylvie qui voulut maladroitement consoler Jean en parlant aussi du sien.

Un certain vendredi soir, se tint entre les trois personnage un conseil d’urgence. Luce déclara que si le lendemain rien ne se passait, elle donnerait un lavement à Jean, avec l’aide de Sylvie. Luce avait donné sa docte sentence, Sylvie l’approuva de ses yeux enjoués, quant à Jean, il en fut catastrophé. Il sentit toute la honte du monde s’abattre sur lui et l’image cauchemardesque du lavement qu’on lui donnait sur la place publique lui revint et le bombarda comme une série de flaches psychédéliques.

Il dormit mal cette nuit là. Il rêva rétrospectivement de ces poires posées sur une étagère, à la canule droite et raide comme le doigt de la justice, à ce bock ventru muni de son tuyau et de son embout, qui savaient traquer et investir ses fesses même retranchées sous ses couvertures. Il voyait dans ce même rêve, Luce et Sylvie armées de ces instruments de torture, entamer autour de lui une folle danse initiatique et dantesque.

Le lendemain, bien sûr il n’eut rien à montrer à Luce. Elle le regarda d’un air faussement consterné et d’un mouvement de bras retombant sur ses cuisses, elle confirma à Jean l’incontournable nécessité. Celui-ci tomba dans la poignante angoisse d’une femme qui attend désespérément ses règles et qui doit se rendre à l’évidence. Sauf que lui, c’était par le lavement que son ventre était menacé d’enfler, et l’événement ne passerait pas la journée.

Il n’en mena pas large durant cette attente dont la résolution ne devait avoir lieu que l’après- midi- midi vers 16 heures. Attente angoissante pendant laquelle, il espérait vainement pouvoir fournir à Luce ce caca libérateur et rédempteur. Encore plus vivement, il espérait que, s’il devait fatalement subir ce lavement, Sylvie connaisse quelque impérieux empêchement à venir aider Luce et, assister à son humiliation.

Aucune providence n’entendit ses prières. Il attendait dans le salon , le cœur serré voyant défiler trop rapidement les minutes et sursautant au moindre bruit extérieur qui aurait pu annoncer l’arrivée de Sylvie. Luce tenta de le distraire. Elle le voyait penaud et croyait que sa tristesse était due à la peur du lavement, alors que sa crainte était autre.

- « Ne fais pas cette tête. Ce ne sera pas ton premier lavement. Je me souviens qu'avant tu les supportais très mal. Tu es grand maintenant ! »

C’était bien la première fois depuis son arrivée qu’elle le disait ¬ grand ¬ et c’était pour lui administrer un lavement comme quand il était petit.

Il n’osa avouer que c’était l’idée de la présence de Sylvie qui le couvrait de honte.

Vers les quatre heures, Luce se leva résolument et déclara le plus naturellement du monde que Sylvie n’allait pas tarder et qu’elle allait préparer le lavement .

À partir de là, ce n’étaient plus les minutes que Jean comptait, mais les secondes, toutes plus angoissantes les unes que les autres.

Luce revint porteuse d’un bock à lavement d’où s’échappaient de menaçantes vapeurs et une odeur fétide. Elle le disposa près de l’angle du canapé, sur une haute sellette. Puis elle lova le tuyau sur l’anse du bock laissant pendante une canule rigide, terminée par un gland en forme d’ogive , trop longue et trop épaisse, aux sentiments apeurés de Jean. Il se remémora ses mauvais souvenirs et, la vue de cet attirail fustigeant dont l’usage lui était destiné le plongea dans un profond désarroi. Ce d’autant plus que le décors fut complété par un seau hygiénique prêt à recevoir ses rebelles matières dès qu’elles seraient de force délogées de leur antre.

Luce revint près de lui et anodine, lui dit :

- « Sylvie ne va pas tarder, le lavement est bouillant, il va refroidir pendant ce temps. »

Justement, elle tardait et chaque seconde redonnait espoir à Jean. Le lavement, il n’y échapperait pas, mais au moins oui, au moins par pitié, sans Sylvie !

Espoir déçu, elle arriva toujours riante, en excusant de son retard dont elle se mit à expliquer la cause. Jean ne l’entendait pas, ces explications l’irritaient plutôt.

Plus rien ne s’opposait désormais à ce que commençât le sacrifice.

Il vit Luce prendre place, assise à l’angle du canapé comme elle le fit pour la démonstration du thermomètre. Une forte angoisse étreignit Jean qui pensa, à juste titre, qu’il allait devoir de nouveau prendre cette affligeante position, sur les genoux de Luce. Une autre vint s’ajouter à la première. Il était seulement vêtu d’un survêtement de sport et quand il allait devoir en ôter le pantalon, il ne lui resterait que le haut et aucun pan de chemise pour masquer son sexe malicieux qui semblait lui, récupérer toute l’énergie fondante de Jean. Il allait de catastrophe en catastrophe. Sylvie avait pris ses mains dans les siennes comme on assiste un condamné. Et c’est dans cette position de piété qu’il attendit que débutât le déroulement de la sentence où il allait être lui, innocent, puni de la paresse de son ventre.

Luce finit par l’appeler, d’une voix doucereuse.

- « Viens mon petit, viens sur les genoux de ta tatie »

Il se leva sans hâte. Sylvie lui prit une main, la serra dans la sienne et le guida magnanimement. Quand ils furent près de Luce, celle-ci lui ordonna de se déculotter. Ses mains tremblaient, il y arrivait mal et ce fut finalement Sylvie qui termina son dénuement tout en lui adressant de d’amicales paroles d’encouragement.

Il put garder le haut de son vêtement mais ses fesses, ses jambes, ses cuisses et malheureusement son sexe étaient là, livrés nus et fragiles. Comme un automate il leva une jambe après l’autre pour que Sylvie puisse le défaire complètement de son pantalon et de son slip. En se relevant, par compassion moins riante que d’habitude, ses yeux durent survoler le sexe de Jean qui lui, ma foi, ne se portait pas trop mal. C’était le moment tant redouté par Jean qui se sentit offensé dans sa pudeur maladive. En raison de son émotion, son érection ne fut heureusement pas puissante et il voulut se rassurer en se persuadant que Sylvie n’en avait rien vu.

Rien ne pouvait plus détendre Jean. De lui même, dans des mouvements cassés, il prit place sur les genoux de Luce. Dans une ultime tentative pudique, il rendit ses testicules moins visibles en les emprisonnant entres ses cuisses serrées. Puis il étendit le haut se son corps sur la partie du canapé perpendiculaire à celle de Luce et, les yeux fermés, les bras le long du corps, s’abandonna à l’incontournable sort qui était le sien, résigné à subir la plus grande humiliation de sa vie d’adulte.

Luce lui écarta les cuisses et les testicules de Jean, qu’il avait soigneusement emprisonnés, retombèrent de tout leur poids dans une suspension acrobatique dont Jean ne visualisait que le ridicule de leur aspect.

Ce sentiment n’effleura pas les deux femmes. Luce semblait ignorer que son protégé eût un sexe. Sylvie, de son côté fut un moment tentée de soupeser ces bourses bien garnies comme un gousset plein d’écus mais n’osa le faire.

Luce entreprit de donner à Sylvie la même leçon pratique que pour la prise de température sur la même base anatomique que fournissait Jean tenu sans égard à l’écart du dialogue.

- « Il faut opérer comme pour le thermomètre mais avec la différence que la canule est plus grosse et plus longue et que c’est le gros bout qui va entrer en premier.

- Il faut assouplir l’anus mais sans trop. On ne doit pas utiliser la vaseline ou tout autre produit lubrifiant car il va devoir serrer très fort pour retenir le lavement et une trop grande souplesse de son petit trou lui serait néfaste »

- « C’est dur à retenir ? »

- « Dans son cas, oui. Il n’a rien fait depuis une semaine et il va falloir que le lavement circule parmi les bouchons pour les débloquer. »

- « De quoi est constitué le lavement ? »

- « D’eau savonneuse et d'un peu de glycérine. Ca fait partie des grands, des plus inconfortables, moyens mais des plus efficaces. »

- « Ca va lui faire mal ? »

- « Inévitablement, il le sait très bien, je lui en ai déjà donné autrefois, il les supportait déjà très mal. Je ne crois pas qu’il puisse prendre les deux litres que contient le bock mais on devra lui donner le maximum qu’il puisse retenir. »

- Pour Jean, en plus de son humiliante posture, on le tenait étranger à la discussion qui pourtant le concernait et l’on énumérait sur son cas une liste de « bienfaits » qui était pour lui un réquisitoire pour constipé tenace.

Jean préférait ne rien voir mais devinait tout ce qui se passait alentour de ses fesses mobilisées pour la bonne cause. Luce lui écarta la raie d’une main experte. Il comprit à une sensation d’air frais, que son anus était apparent. Luce, du gras de son index lui fit un massage rotatif. Jean retint sur le moment un réflexe de contraction et finalement s’abandonna, fautif, aux agréables sensations que lui procuraient ces attouchements subtils. Elle marquait des temps d’arrêt pour mouiller son doigt de salive et tentait de petites pénétrations qui faisaient les délices de Jean. Il se sentait fort aise dans cette simulation de rêve dans laquelle il se laissait aller divinement. Mais tout à coup, la réalité reprit ses droits. Luce venait de rompre ce langoureux silence en priant Sylvie d’opérer à son tour. Ce fut la brusque déception du réveil. Il perçut le changement de position de Sylvie qui se montra ravie de cette sollicitation. Consciencieusement elle reprit l’œuvre d’attendrissement et de réchauffement de cet anus de moins en moins congelé et dont elle venait à oublier que c’était celui de Jean qui à l’autre bout du canapé suffoquait de profonde meurtrissure morale.

Ce fut donc le doigt de Sylvie qui le premier traversa le goulet rétif. Elle le retira lentement, l’humecta abondamment de sa salive et de nouveau l’enfonça entièrement en donnant des mouvement de va et vient de plus en plus rapides et profonds . Sylvie s’excitait, son index tendu allait et venait, ses autre doigts serrés martelaient les testicules ratatinés de Jean qui accusait le coup à chaque bout de butoir.

Ce fut Luce qui mit un terme à cette frénésie incontrôlée. Heureusement pour Jean qui loin de joui, avait l’anus en feu.

Luce dit à Sylvie de lui passer la canule. Elle lui expliqua que contrairement au thermomètre, on pouvait la présenter en oblique et forcer latéralement pour qu’elle fasse sa place. C’est ainsi qu’elle appuya l’ogive sur sa partie latérale. Jean marqua un sursaut et porta ses mains sur ses fesses en réflexe de défense. Luce s’en montra irritée et Sylvie, comprenant le danger que courrait Jean dans ce mouvement de rébellion, lui saisit les poignets qu’elle tint prisonniers pendant toute la mise en place de la canule.

Pendant qu’elle maîtrisait Jean, elle suivait attentivement les explications de Luce et ne perdait rien de l’aspect visuel de la leçon.

Luce procédait à de savants massages rotatifs, enfonçait en vrille la moitié de l’ogive, la retirait aussitôt pour l’introduire à nouveau.

Sûrement à bout de salive, elle voulut utiliser le liquide du bock. Un sifflement d’air sortit de la canule, précédant un court jet d’eau savonneuse qui gicla sur l’anus de jean.

- « C’est brûlant et ça pique ! » S’écria Jean.

- « C’est le savon qui pique » répondit Luce sur un banal ton d’information. Puis elle ajouta :

- « Quand ça coulera dans ton ventre ça te paraîtra moins chaud mais ça te piquera autant. Seul le savon peut avoir raison d’une telle constipation. La prochaine fois nous nous y prendrons plus tôt et le mélange sera plus doux. »

Ces paroles furent loin de rassurer Jean. En plus de l’humiliation qu’il éprouvait, on lui annonçait de piquants tourments et la promesse d’autres lavements qui selon Luce seraient plus doux, pas celui-là !

Luce dut trouver l’orifice de Jean suffisamment humecté et juste assez souple. Elle dit, s’adressant uniquement à Sylvie :

- « Je vais pouvoir procéder à l'introduction de la canule »

Elle y procéda aussitôt, l’ogive disparut avec à sa suite quelques centimètres de la canule.

Jean émit une forte inspiration due à la soudaineté de l’action et aussi pour rappeler aux deux femmes qu’il était bien là lui aussi, directement concerné.

Sylvie qui malgré son âge n’avait jamais ressenti d’appel sexuel et pour qui un c... n’avait qu’un rôle fonctionnel, sentit pour la première fois de sa vie son sexe s’humidifier. Elle suivit la progression de la canule dans le fondement de Jean, évoquant l’image sensuelle où ce serait elle qui la recevrait.

Jean avait absorbé la presque totalité de la lancette. Luce la retira de sa moitié pour, disait-elle, éviter qu’elle ne se bouche. Puis, sans attendre, sans en avertir Jean, elle ouvrit en grand le robinet.

Jean sentit immédiatement le liquide chaud, huileux, piquant et décapant envahir son ventre. Il en fut de suite incommodé, agressé et diaboliquement mis en appétence par cette potion magique qui s’insinuait étrangement en lui.

Il s’en suivit pour lui un très complexe combat interne. Le lavement lui faisait déjà mal et il luttait pour le supporter et pour donner de lui une image courageuse qui le réhabiliterait dans sa condition mâle. Par ailleurs si son ventre était martyrisé, son sexe tirait le plus grand profit de ces pénétrations anales et de l’écoulement du liquide.

En se mettant en place pour le lavement, il avait pris la précaution de ne pas appuyer son encombrant appendice contre la cuisse de Luce. - Le pire eût été qu’il fût mis en demeure de le placer entre les cuisses de sa tante, comme cela se produira lors de prochaines séances ¬

Mais là, il avait grossi, s’était durci et tendait à quitter sa trajectoire verticale.

Jean était pris entre les douleurs que lui infligeait le lavement et ce satané membre qui n’arrêtait pas de grossir, de rougir et de vouloir se frotter à tout. Il entama une rotation de ses reins, souleva son ventre des genoux de Luce mais sous la douleur retombait et son sexe allait s’étirer contre la cuisse de Luce. Jean criait tant de douleur que de désespoir ne pouvoir assagir sa queue définitivement coincée contre Luce. Sylvie, elle, n’avait rien compris et croyait que ces cris et ces gesticulations étaient seulement dues à l’action laxative du lavement. Ce spectacle, le premier pour elle, était loin de lui déplaire car en plus de l’apparitions de ses pulsions sexuelles, elle sentit poindre en elle un sentiment de domination qui excluait toute pitié à l’égard de ce pauvre Jean.

Cette brave Sylvie dans toute son ingénuité était fort impressionnée par r le comportement de Jean. Ce qu’elle croyait être un simple lavement à but purement paramédical, prenait à ses yeux une dimension qui dépassait sa conception naïve de la chose.

Jean était en proie aux douleurs du lavement et à une profonde retenue pudique qui venait de son incontrôlable érection. Jamais sa tante ne l’avait vu dans cet état et encore moins Sylvie. Il sentait monter en lui un sentiment de honte et d’humiliation. Il voulait cacher sons sexe et serrait ses cuisses mais le lavement le tracassait physiquement et par moments il soulevait son ventre qui appuyait trop fortement sur les cuisses de Luce et comprimait le lavement. Il était assailli à la fois par ses douleurs et par son humiliation suffocante. Ses mouvements de rotation des reins et de décollage de son ventre laissaient malencontreusement voir sa queue volontaire qui n’avait cure des états d’âme de son maître. Dans ses retombées ce mandrin fougueux venait battre la cuisse de Luce et s’excitait encore plus sur le tissus rugueux de Sa jupe.

Luce semblait contrariée que ce phénomène imprévu vienne perturber le lavement et de la main qui tenait la canule tentait de limiter les ondulations fessières de Jean. Sylvie était de plus en plus intriguée . jamais elle n’avait vu un homme en érection et se demandait si c’était cela qui mettait Jean dans cet état. Elle demanda à Luce.

- « C'est toujours comme ça quand un garçon prend un lavement ?, »

Luce répondit dune façon irritée :

- « Heureusement que non, ils ont trop à faire avec le lavement. Il se comporte comme un puceau qui montrerait pour la première fois son cul à deux femmes. S'il se croit à une sexparty, je le punirai pour ses idées lubriques. »

Jean entendait à peine les propos de Luce mais avait bien enregistré le mot de « punition » Il se voyait recevant comme avant une série de fessées, une page rose comme on lui disait ironiquement avant, une page rose qu’il aurait à faire signer à Sylvie. Il était épouvanté à cette idée et , de mémoire, savait que la seule chose à laquelle il n’avait jamais échappé, c’était les punitions de Luce. Cette épouvante s’ajoutait aux spasmes grandissants du lavement et à son immense honte. Car son sexe prétendait aller jusqu’au bout de sa fougue. À un moment, sous une pointe aiguë du lavement il releva brusquement ses fesses et les maintint convulsivement en position haute. Son sexe apparut à Sylvie plus raide, plus rouge, plus violet que jamais que jamais, et elle le vit cracher deux puissantes giclées de sperme qui allèrent bombarder la jupe de Luce.

Jean poussa un cri de désespoir. Il se plaqua contre sa tante et là, son éjaculation continua par sa misérable queue place à la verticale contre la cuisse de Luce.

- « Pardon ! tatie...pardon ! ! ! ! !, ne me punie pas ! je ne sais pas...je ne voulais - pas ... » -

Jean n’avait plus que le lavement à combattre, mais de lutte inégale et sa terreur était de ne pouvoir le contenir lui non plus, pas plus que sa vessie. Ce senario catastrophe martelait son esprit pris de panique.

Luce n’avait pas pour autant ni arrêté le lavement ni diminué son débit De par la constipation de jean la progression du liquide ne se faisait que lentement au prix de pointes acérées dont il percevait cruellement le harcèlement. Il en vint à oublier la présence de Sylvie et se mit à supplier.

- « Luce ! luce ! tatie ! ! je suis à bout... je ne peux plus le supporter ..Je t'en prie tatie, arrête .. arrête ! »

-« Encore un petit effort mon grand. Il faut que le lavement aille tout au fond ; sinon au lieu de me faire un gros caca tu ne me rendras que de l'eau, et il faudra recommencer. »

- « Je suis sur de pouvoir le faire maintenant ... Aie !Aie ! ! ! !j’ai mal tatie ! ! ! ! ! ! ! »

- « Soit, tu as pris un litre et demi, mais tu vas le garder quelques minutes pour que le liquide et ton vilain caca se mélangent bien. »

- « Tout ce que tu voudras tatie ... pourvu que tu ne m'en mettes plus, je te promets de le garder tout le temps qu’il faudra. »

Ce n’est que là, entre ses spasmes erratiques, qu’il réalisa combien il avait été infantilisé pendant ce court dialogue par ces mots de «caca » et le diminutif de « tatie » qu’ils n’employaient plus depuis des années.

Sylvie était sous le charme de sa découverte. Il ne lui aurait pas déplu que Luce refusât d’arrêter le lavement et déjà espérait que le fameux « caca » ne vienne pas suffisamment et qu’il faille recommencer. Elle se sentait toute fiévreuse, excitée, toute en désordre dans ses idées. Elle avait lâché les poignets de Jean et résistait à l’envie de porter ses mains à son sexe désormais ruisselant.

Luce retira lentement la canule en recommandant à Jean de serrer au maximum. Puis elle lui dit de rester dans la même position pendant la rétention et qu’elle allait l’aider en lui bouchant l’anus.

Elle le fit en effet, en appelant Sylvie à voir comment on devait s’y prendre.

- « Vois-tu Sylvie, un doigt long ne l'aiderait en rien, bien au contraire. Il faut utiliser le pouce, l'enfoncer entièrement puis le retirer un peu pour que la partie renflée opère comme bouchon évasé » - Et elle mit en place la précieuse sécurité.

Ce procédé sécurisant n’était pas pour autant sédatif et Jean avait tout aussi mal que pendant le lavement, avec la seule compensation que l’injection était terminée et que l’aide de Luce lui était précieuse pour contenir sa potion.

Son ventre reposant encore sur les cuisses de Luce, il en résultait pour lui une pression incommodante. De temps en temps il relevait ses reins pour échapper à cette pression mais ce mouvement déclenchait d’autres douleurs qui le faisaient retomber lourdement. Il suait, râlait, gémissait, criait à s’époumoner. Rien n’y fit, sauf le temps. Pendant cette pénible rétention, le lavement s’était stabilisé et les douleurs étaient moins fortes. Luce attendait ce moment, elle retira son pouce et invita Jean à prendre place sur le seau. Il le fit sans se faire prier tant il avait désiré ce moment. Les femmes s’installèrent en face de lui sur le canapé en spectatrices de leur œuvre. Le sentiment d’affliction de Jean revint à la charge. Il n’avait plus à lutter contre la douleur et, d’avoir à se soulager devant elles était le sommet de l’humiliation qui l’assaillit en force imparable. Il les voyait par ses jeux embués de larmes comme des senseurs de son état et percevait la jupe de Luce les traces de son sperme, signature authentique de l’éventuelle sanction qu’il redoutait.. Pourtant la nature fit son appel et le lavement, pressé comme tel, dévala en de lui en trombe boueuse.

Luce, en bonne opératrice, était satisfaite du résultat. Sylvie ne perdait rien des mouvements de Jean qui ressentait les spasmes de l’évacuation et qui en manifestait l’action par de brusque contractions. Puis les jets s’espacèrent pour enfin cesser. Jean se leva et dut assister à l’inspection de son produit que Luce déclara satisfaisant.

Luce l’envoya procéder, heureusement seul, à une toilette locale. Il voulut prendre son pantalon et son slip mais sa tante l’en empêcha. « Inquiétant présage » se dit Jean qui, le cul nu, dut traverser la pièce vers la salle de bains, puis quelque minutes après, en revenir dans le même appareil.

Luce et Sylvie avaient quitté le salon. Ils les entendait trafiquer dans la cuisine. Au bout d’un moment elles l’appelèrent. Il se dirigea vers elles, toujours les fesses à l’air, entretenant l’inquiétant présage dont Jean, les yeux écarquillés de mauvaise surprise, en vit la finalité dès qu’il eût franchi le seuil de la cuisine.

Elles avaient réinstallé le même lavement . Le bock en élévation et la lourde table recouverte d’une alèse, devant remplacer le canapé.

Jean en fut suffoqué. L’espoir que ce deuxième lavement fut destiné à l’une d’elles, peut être Sylvie, fut immédiatement déçu. Elles se tenaient en matrones près du clystère qui faisait autorité et il était là, le seul en tenue de pénitent.

- « Je ... je croyais que tu étais satisfaite du lavement ... »

- « Bien sûr mon grand mais sur un lavement à l'eau savonneuse, j'en donne toujours un autre. Un rinçage en quelque sorte. Tu dois absolument le prendre, sinon tes intestins en resteront irrités pendant plusieurs jours. Peut être même t'en donnerais-je un autre demain matin si tu rejettes encore des traces de savon....... Allez mon petit sois raisonnable, viens te mettre en place sur la table. Il vaut mieux pour toi que tu y montes de gré plutôt que de force...Tu te souviens des lanières cinglantes ? Je les ai toujours... »

La force, il connaissait. Combien de fois le martinet n’avait-il pas eu raison de ses réticences à se mettre en place pour un lavement ?

Cette fois il préféra enlever aussi le haut de son vêtement. Il se sentait moins ridicule nu que comme il était jusque là.

Luce trouva cette initiative inutile et Sylvie en fut intérieurement ravie. Peut être n’avait elle jamais vu un homme nu, pas plus que Jean concernant les femmes.

Luce le fit mettre en position couché sur le dos, les fesses surélevées par un épais coussin. Puis elle lui fit replier ses jambes et écarter les cuisses. Le processus s’accélérait par rapport au premier lavement. Luce, placée debout entre les cuisses de Jean était déjà armée de la canule et Sylvie, sise de la même façon à la gauche de Jean fut ravie d’être chargée de prendre dans ses mains les testicules et le sexe de Jean pour lui dégager l’anus. Luce déclara qu’il était désormais assez souple à la suite du premier lavement et que toute préparation était superflue.

Jean vit Luce rendre horizontale la canule au niveau de sa cible. Il retint sa respiration pour attendre l’estocade.

Mais à ce moment retentit la sonnerie du téléphone. Luce tendit la canule à Sylvie en lui disant de prendre sa place. Elle partit répondre et à la volubilité de la conversation, Sylvie et Jean comprirent qu’elle ne serait pas de retour avant la fin du lavement. Tous les deux envisagèrent de faire sans elle. Jean inquiet de l’inexpérience de Sylvie, elle, ravie de cette aubaine mais aussi inquiète pour la même raison. que Jean.

Pourtant, elle feignit une parfaite assurance qui fut loin de rassurer Jean qui se mit à espérer le retour de Luce.

Sur un ton de fausse autorité elle lui intima l’ordre de relever lui même ses attributs. Puis, d’une main pourtant tremblante elle enfonça maladroitement la canule que Jean prit comme un cuisant coup de lance. Elle marqua un temps d’arrêt pendant lequel leurs regards se croisèrent. Jean n’était pas dupe de la fausse assurance de Sylvie mais trouvait dans son regard éclair de malice qui remplit son propre regard d’une expression de forte appréhension qui le rendit au yeux de Sylvie totalement dépendant d’elle. Elle ouvrit le robinet sans plus aucun état d’âme.

Il prit ce deuxième lavement plus sereinement que le premier. Ses angoisses pudibondes s’atténuaient et il pouvait mieux se consacrer à son état de réceptivité, certes forcé, mais de fait établi. De plus, le lavement trouvait plus facilement son chemin et, de part la position inclinée de Jean, sillonnait comme un ruisseau tranquille.

Devant cet absence d’obstacle, Sylvie se conforta dans son rôle dominateur. Jean, pour la première fois de sa vie trouva cet ondoiement plutôt agréable. C’était chaud et caressant, la limpidité de l’eau lui inspirait confiance et le fait qu’il puisse voir par transparence le niveau du bock le rassurait. Celui-ci, au début plein à raz d’eau claire avait déjà baissé de niveau et se vidait régulièrement de son contenu que Jean recevait placidement. De temps en temps une petite pointe aiguë venait le piquer ça et là mais c’était bref, comme on frappe à une porte pour demander la permission d’entrer ou d’aller plus loin. Permission que Jean accordait volontiers sachant que ce chaud bien être allait progresser en lui. Il avait lâché ses attributs mâles et de ses mains massait doucereusement son ventre pour mieux accompagner ses visiteurs.

Sylvie commençait à trouver son rôle un peu trop passif. Elle aurait aimé que Jean réagisse comme durant le premier lavement, sous de douloureux lancements. Elle fut tentée d’élever le niveau du bock mais n’osa le faire, craignant le retour de Luce. Elle se contenta de regarder Jean bien dans les yeux pour y chercher au moins des signes d’endurance. Elle les y trouva car le lavement jusque là placide se faisait de plus en plus turbulent. Jean gérait au mieux la situation mais quelques rictus, quelques clignement des yeux suivis d’une expression inquiète trahissaient son état d’endurance dont il eût aimé ne laisser rien paraître. Par le regard ils s’affrontèrent et devinrent à la fois complices et compétiteurs. Sylvie avait l’autorité de son rôle dominateur, Jean, celui de narguer cette autorité. Pourtant le combat était inégal. Le lavement continuait son ondoiement et Sylvie comptait sur cet atout pour gagner la partie.

Il approchait d’un litre qu’il avait pris sans interruption et à débit régulier. Ce n’était plus des caresses internes qu’il recevait mais de virulentes égratignures. Il serrait les dents pour ne pas crier et respirait fortement en laissant échapper de sinistres râles de fond de gorge. Ses mains ne massaient plus son ventre et se crispaient à faire rentrer ses ongles dans sa peau. Il tenta de mieux écarter ses cuisses mais c’était pour serrer fortement la canule tant le lavement lui était pénible à contenir.

Sylvie savourait sa victoire et s’en fit un régal quand Jean l’implora de lui accorder une pause, ce qu’elle fit, non par compassion, mais pour mieux marquer sa domination par le fait qu’à elle seule la décision appartenait. Elle ferma le robinet et maintint solidement la canule pour signifier à Jean que ce n’était bien qu’une pause dont elle déciderait de la fin.

Jean voulut lui montrer qu’il l’entendait ainsi. Il ajusta sa position, se prodigua quelques massages et c’est lui même qui demanda à Sylvie de reprendre l’injection. Elle fut ainsi prise de court. Elle aurait aimé lui imposer elle même la reprise et l’entendre protester. Elle se vengea par une ouverture rapide, instantanée et en grand du robinet.

Jean reprit son attitude d’endurance, respirait fortement, soulevait parfois ses reins pour faire circuler l’impétueux orage qui maintenant déferlait en lui avec son lot de ravages. Il retenait de son mieux ses cris et ses gémissements sans pouvoir y parvenir. Il maudissait cette Sylvie venue se mettre entre Luce et lui comme une mercenaire. Il luttait, luttait et le lavement descendait, descendait, descendait.......

Il venait de prendre un litre et demi. Sylvie ferma le robinet en disant à Jean qu’elle ne savait pas s’ils devaient continuer, le précédent s’étant arrêté à ce niveau.

Jean fut ravi de cette précaution inattendue et Sylvie se sentit partagée entre la sagesse de son initiative et la forte envie de continuer.

La pause fut de courte durée et interrompue par le retour de Luce qui donna la réponse.

- « Nononon ! il faut continuer. Cette fois il peut et va prendre les deux litres ! ce sera aussi une partie de sa punition pour sa vilaine cochonnerie.»

Elle prit la place de Sylvie et envoya elle-même la pression. Terme très exact car elle pria Sylvie de prendre le bock et de le surélever au-dessus de sa tête. Sylvie obéit avec empressement à cette aubaine. Elle avait brûlé d’envie de le faire d’elle-même et n’eut pas les bras assez longs pour donner de la hauteur au bock.

Jean se demanda si ce torrent n’allait pas l’emporter. Il reçut ce dernier demi-litre comme une forte averse qui ne dura que quelques secondes, moins que le cri strident qu’il ne put retenir et qui emplit tout le volume de la pièce.

Jean était horrifié, Sylvie se sentait un peu coupable et déjà appréhendait que cela ne lui arrive un jour ou l’autre en ces mêmes lieux et place.

Luce, très professionnelle, attendit que Jean se calme. Puis elle le fit mettre sur le côté gauche et retira précautionneusement la canule.

Jean s’attendait à ce que l’une d’elle rééditât la procédure du pouce obturateur mais là le bouchage fut différent et aussi hermétique que pour une bouteille de champagne prête à fuser. Luce sortit de sa poche une espèce de grosse tétine ansée d’un solide anneau qui seul sortit du cul de Jean quand elle lui eût mis en place le volumineux téton.

Jean ainsi à l’abri de toute fuite fortuite entama une longue rétention que lui imposa Luce.

Elle lui fit changer sans cesse de position pour que le lavement se répartisse bien dans son ventre et que le fameux rinçage soit plus efficace. Quand il était sur le dos, l’une ou l’autre massait lui massait son ventre endolori. Il percevait à chaque mouvement de forts gargouillements et de fortes douleurs soit erratiques soit violentes et continues. Cette rétention même avec l’aide des deux femmes lui fut très pénible. Quand Luce décida d’y mettre fin il en ressentit un immense soulagement même sans s’être vidé de la moindre goûte.

Luce le fit relever et le soutint pour l’accompagner aux toilettes. Il s’y rendit à petit pas, les cuisses et les fesses serrées, plié en deux pour éviter la descente du lavement.

Elle l’installa sur la cuvette et se mit en devoir de lui retirer la «tétine » en tirant sur son anneau. Elle le fit sans difficulté, sûrement habituée à ce genre de débouchage. Le lavement partit d’un seul jet, avant que Luce ait pu retirer sa main qui se trouva sous l’averse.

Pendant qu’elle s’essuyait et rinçait ses mains au lavabo, elle dit à Jean de prendre son temps et de ne revenir près d’elles que quand il penserait avoir tout évacué. Elle ajouta avant de sortir :

- « Ne tire pas la chasse, je viendrai vérifier si c’est assez clair, sinon je te donnerai encore un autre lavement demain matin. »

Jean prit cette nouvelle comme une simple information. Il était désormais maté comme un pur- sang enfin dressé. Quant au lavement du lendemain, il avait le fort pressentiment qu’il n’y couperait pas. Dans son fond intérieur il le visualisait et l’envisageait avec une pointe de désir tout à fait inexplicable, à l’égard de ce qu’il venait de subir.

Ne sachant plus où étaient ses vêtements, il dut revenir tout nu dans le salon où il lui sembla qu’il était très attendu.

Luce avait changé sa robe souillée par l’éjaculation de Jean, par un ensemble pantalon, très moulant, qui lui donnait une sévère allure d’amazone. Elle regardait Jean en enlevant ostensiblement les bagues de sa main droite. Sylvie était toujours dans sa robe flottante dans laquelle elle paraissait à l’aise et peu sous vêtue.

Le plus inquiétant était pour Jean qu’elles avaient repris la même position que pour le premier lavement.

Il frissonna à l’idée qu’il allait peut être devoir prendre de nouveau place sur les genoux de Luce, en présence de Sylvie de plus en plus avide de ce genre de spectacle auquel elle prenait une part de plus en plus active.

Ses angoisses tétanisantes le reprirent de plus belle. Il avait presque oublié qu’il était nu devant elles. Il se sentit de nouveau humilié, fragile devant l’autorité de Luce et , de par sa nudité, démuni de toute défense.

Luce le tira de sa méditation, d’une voix douce, mais pleine de cynisme.

- « Viens mon petit, reviens sur les genoux de ta Tatie ... tu vas t'acquitter docilement de ta punition ... après tout sera effacé... enfin ... quand tes fesses auront perdu leur vermeil... »

- « Mais Tatie ! J’ai eu le dernier demi-litre du lavement ! ... »

- « Ce n’était qu’un acompte, tu as le solde à régler. »

Tout tremblant, le cœur serré et le visage empourpré de honte, il vint malgré tout à petits pas, s’agenouiller près de sa tante et posa son ventre sur les genoux de son exécutrice. Il reposa ses épaules sur l’autre partie du canapé en angle et enfouit sa tête dans ses bras dans une attitude de grande soumission aveugle.

Il sentit les caresses de Luce sur ses fesses mais il était trop anxieux pour y prendre du plaisir et savait que ces effleurements n’avaient d’autre but son charnu postérieur qui décidément n’était pas à la fête ce jour là.

- « Décontracte-toi mon petit, ne te raidis pas sinon tu vas avoir encore plus mal.....Là, ..c"est mieux ainsi relève encore un peu tes fesses ..... Recule un peu que je les ai bien à ma portée ... Bien mon petit ...Ne te raidis toujours pas... »

Jean, même sa tête enfouie dans ses bras, avait fermé ses yeux, dans une attente résignée. Sylvie par contre ne voulait rien perdre de la scène.

La première fessés s’abattit sur Jean dans un bruit de gifle retentissante. Il en fut comme électrocuté par un éclair fulgurant. Il releva sa tête et poussa un long cri de douleur qui le laissa tout suffocant quand il reprit sa position d’autruche. Il haletait profondément pour ne pas pleurer, ce qui dans sa douleur eût été le comble de son humiliation.

Luce n’agissait plus mais Jean savait que ce n’était là qu’un temps d’arrêt. Il réajusta sa position et aussitôt reçut la deuxième, puis les autres à un rythme régulier. Luce savait espacer les coups pour qu’il ressente chacun avant de recevoir le suivant. Les douleurs de Jean devenaient intolérables à mesure que la main de Luce s’abattait sur les parties de plus en plus rouges, meurtries et brûlantes de ses fesses.

Finalement elle arrêta. Peut être était-elle fatiguée ou avait-elle elle même la main bouillante ?

Non ! Ce fut pour dire à Sylvie :

- « Veux tu t"essayer à les lui donner toi-même, S"il continue à être polisson, nous ne serons pas assez de deux pour le corriger.. »

Il sembla à Jean, au comble du désespoir, que Sylvie se mettait en place pour ses travaux pratiques. Elle était un peu émue mais ravie de cette participation et se promettait de se montrer très appliquée, aux dépends de Jean, ce qui semblait plus exciter ses sens que sa compassion.

- « Viens Sylvie ; Mets toi à genoux près de lui. Presque au niveau de sa poitrine....Là comme ça ... Tu vas frapper de ta main droite, un peu plus sur sa fesse gauche que je n"ai pu atteindre aussi facilement que l"autre. Là très bien ... Vas-y maintenant. »

Jean reçut la fessée de Sylvie comme un coup de battoir de lavandière. Il en accusa le coup dans un « Hang » rauque et étouffé.

Luce reprit Sylvie.

- « Pas comme ça Sylvie ! ... Tu dois garder ta main souple et frapper en jouant du poignet. La fessée en est plus cinglante et le coup plus réparti. De plus tu te feras toi même moins mal. Recommence ! »

Et elle recommença jusqu’à la perfection. Jean hurlait de douleur main la leçon continuait. Ses fesse n’étaient plus qu’un brasier ardent qu’elles attisaient sans cesse. Il criait, suppliait pendant que imperturbables, elles continuaient.

Elles finirent par mettre fin au châtiment pédagogique. Jean se releva et fit de grands pas dans le salon en frottant nerveusement son fondement rouge comme un buisson d’écrevisses.

L’après-midi avait été long pour lui mais il prit part au dîner, comme si rien n’était ou ne s’était passé, sauf qu’il avait du mal à s’asseoir et que de temps en temps il devait se précipiter aux toilettes.

Entre temps Luce avait vérifié la qualité de son rejet et se déclarant dubitative sur le résultat, décida que le lendemain matin Jean recevrait bien son troisième lavement

Sylvie les quitta après le repas, salua en, l’embrassant, Luce puis se dirigea vers Jean. Ils s’embrassèrent aussi puis sans paroles, leurs regards se croisèrent à nouveau, Ils ne se défièrent plus, seule la complicité établie entre eux pendant le deuxième lavement, persista et augura mystérieusement des lendemains.

Jean, épuisé par cette rude journée, s’en fut au lit de bonne heure et de ce fait s’éveilla tôt. Il repassa dans sa tête le film de la veille avec une grande sérénité dont résultait une dominante de bonheur. Même l’évocation des moments les plus durs lui était agréable. L’ascendant incontestable de Luce s’était affirmé en lui et c’est avec une pointe d’émotion qu’il se revit sur ses genoux en position d’extrême soumission ; Il n’en perçut plus le côté humiliant, pas plus que d’avoir été sous la férule de Sylvie dont l’énigmatique regard le troublait encore. Soudain il se souvint que Luce lui avait annoncé qu’elle lui donnerait ce matin même un troisième lavement. Il se prit à savourer cette attente sans trop vouloir se l’avouer. Peu lui importait que ce lavement soit aussi douloureux que les autres, pourvu qu’il soit à nouveau en contact avec elle, ou avec elles mais spécialement avec Luce dont il avait besoin du pouvoir dominateur sur lui pour mieux préserver l’image de Sylvie à laquelle il prêtait puissance et beauté féminine.

Luce fut exacte au rendez vous. Elle portait le même bock que la veille, plein à raz bord et dont la canule avait été remplacée par une longue sonde anale en caoutchouc rouge. Elle disposa le tout sur une sellette de même nature que celle de la veille dont il n’avait jamais remarqué la présence dans sa chambre.

Luce l’embrassa sur le front, et ils échangèrent quelques paroles banales mais réconfortantes pour Jean.

Il se sentait de nouveau envahi par le charme irrésistible de sa tante et son corps nu sous les draps frétilla d’aise. Des frissons incontrôlables le prirent quand elle entreprit lentement de le découvrir et lorsque il se trouva entièrement nu devant elle, son sexe grossit à vue d’œil et se campa fièrement dans le décors.

Luce le remarqua aussitôt et se remémora la découverte de la veille où son petit Jeannot lui était apparu en homme ; Elle aurait voulu, la veille, le sortir discrètement de son embarras en raison de la présence de Sylvie mais là, rien ne s’opposait à ce qu’elle traitât la chose concrètement, selon son esprit logique.

Jean n’osait y toucher et même feignait de ne pas le voir. Peu importait, il grossissait tout seul et montait à la verticale par d’amusants petits à coups.

Luce finit par le prendre dans une de ses mains et il y termina sa croissance.

- « Vois tu mon petit jeannot on ne vous voit pas grandir. Te voilà bien équipé maintenant... »

Puis son esprit logique prit le dessus sur son évocation.

- « C’est tout à fait ce qu’il me faut pour dégourdir cette pauvre Sylvie qui est encore pucelle. Mon petit Jeannot, tu arrives à temps... »

- « Mais Tatie je ne sais pas si je saurais...moi aussi je suis puceau.. »

- - « Double urgence ! » s’écria triomphalement Luce.

Aussitôt elle se mit à tester le fonctionnement de l’outil de ce futur double dépucelage jusqu’à une puissante éjaculation que Jean ne chercha pas à retenir.

Il n’en fut pas quitte du lavement pour autant. Luce le fit mettre sur le côté gauche, la jambe gauche étirée et la droite repliée. Avec la même aisance que la veille elle entreprit de lui mettre la sonde en place en la faisant progresser par petites longueurs.

Jean t prit un plaisir immense et quand le lavement dévala en lui, il en engloutit les deux litres avec une féroce avidité.

Quand Luce retira la sonde, elle le fit lentement sachant tout les délices que pouvait en ressentir Jean pendant le glissement du caoutchouc sur son anus.

Jean libéré de la sonde, elle replia son attirail et repartit en lui disant qu’il garde le lavement jusqu’à ce qu’il éprouve le besoin ou l’envie de le rejeter.

Justement, ni l’envie ni le besoin ne se manifestaient. Au contraire il trouvait agréable et intime la chaude présence en lui de ce lavement qui, comme les deux de la veille, .résultait de la volonté de Luce et de Sylvie aux quelles il lui plaisait de s’être donné. Par la rétention il les avait en lui. Il se plut de tâter et de caresser son ventre gros, comme celui d’une femme grosse d’avoir été aimée.

Il pensa à Sylvie qu’il allait faire femme et lui, Homme en même temps. Mais aussi il chérit Luce et voulait rester près d’elle, son petit Jeannot, recevoir d’autres lavements, s’offrir à elle. La constipation avait par là un bon côté. Il souhait n’en être point guéri et espérait rechuter sous peu.

Homme il allait devenir mais il lui plairait de remonter dans le Bus N 19, en prenant soin de ne jamais aller jusqu’à son terminus.