woolmark


Vues: 953 Created: 2007.07.19 Mis à jour: 2007.07.19

La clinique secrète

Chapitre IV

Quand Florence pénétra dans la chambre de la nouvelle patiente, cette dernière était endormie, encore vétue de sa belle fourrure. L'irruption de l'infirmière la fit sursauter. Aussitot elle harcela Florence de questions:"Mais qu'est-ce que je fais ici? Qui etes-vous? Ou sommes-nous?"

"Je vous souhaite la bienvenue à la clinique de la Rochegude. Je suis Florence, une de vos infirmières".

"Mais qu'est-ce que cela signifie? Je n'ai rien à faire dans une clinique? Pour quelle raison m'a-t-on conduite ici?"

"Oh la, on se calme ma chère! Vous êtes ici pour un séjour de rééducation sexuelle en clinique spécialisée. Vous vous appelez bien Laurence Bardon, n'est-ce pas?"

"Euh, oui oui, mais je ne comprends toujours pas ce que signifie cette odieuse plaisanterie!!!"

L'infirmière commença par être agacée du ton hautain et désinvolte de la nouvelle pensionnaire."Sachez ma chère que vous n'avez rien à comprendre ni à négocier. Vous avez été conduite ici pour des soins avec un contrat à l'appui. A présent, c'est le personnel de cet établissement qui vous prend totalement en charge. Les seules choses que vous ayez à faire sont de vous plier aux directives qui vous seront données et de recevoir les soins qui vous seront prodigués!"

"Mais je n'ai absolument besoin d'aucun soin!!!".La blonde bourgeoise tenta de se lever de son fauteuil mais deux puissantes mains s'abattirent sur ses épaules et la firent rassoir sur le champ. La pensionnaire commença à s'agiter en tous sens et reçut en guise de réponse une magistrale paire de gifles sur les joues. Laurence en resta sans voix. L'infirmière poursuivit:"Sachez qu'ici, ma chère, les patients ne décident de rien, on décide pour eux, c'est la première règle. La seconde prévoit que tous les patients, sans exception, doivent être nus dans leur chambre. Vous allez donc devoir vous dévêtir entièrement. Me suis-je bien fait comprendre?"

Florence ouvrit la porte de la chambre et saisit un plateau repas qui était disposé sur un chariot dans le couloir."Bon, je vous laisse 30 minutes pour prendre votre diner, vous déshabiller et vous mettre au lit. Exécution!".

L'infirmière quitta la pièce en refermant à double tour derrière elle.

Pour situer, le lit qui équipait la chambre était un lit à une place, muni de barreaux métalliques à la tête et au pied;un matelas recouvert d'un unique drap habillait ce lit;il n'y avait ni drap de dessus, ni couverture ou autre couette, ni d'oreillet.

Lorsque Florence retourna voir sa nouvelle pensionnaire, elle découvrit un vrai désastre dans la chambre. Le plateau repas était renversé par-terre, la petite bouteille d'eau se vidait sur le sol, le contenu du pot de yaourt se retrouvait dégoulinant sur un pan de mur. Visiblement, la bourgeoise blonde venait de se taper une crise de nerfs. Elle était blottie dans un coin de la chambre, portant toujours sa fourrure. C'en était trop pour l'infirmière qui saisit Laurence par les poignets, la secoua violemment et lui infligea une nouvelle paire de claques."Vous refusez de diner très chère,à votre guise. A présent, déshabillage complet!".A ces mots Laurence se mit à hurler:"Ne me touchez pas!".Mais il en fallait plus pour décontenancer l'infirmière, habituée aux nouvelles patientes rebelles."Si les gifles ne suffisent pas, je peux vous administrer un petit tranquillisant qui vous calmera pour toute la soirée".Florence associa le geste à la parole en exhibant de la poche de sa blouse une seringue emballée qui effraya Laurence."Alors chère amie, vous vous déshabillez toute seule ou bien je dois préparer la seringue?".

La blonde balbutia, la gorge nouée:"Il n'est pas question que je me déshabille devant vous!"

"Tiens donc, madame a ses pudeurs" ricana Florence. Elle appuya sur l'emetteur-bip dans sa poche. Quelques instants plus tard, l'aide-soignante Marie-Augustine rejoignit sa collègue dans la chambre n°14, celle attribuée à Laurence Bardon. Marie-Augustine était une grande et forte femme d'origine antillaise, avec un accent créole bien marqué.Elle s'écria:"Oh lalala, mais qu'est-ce qui se passe par ici? C'est la madame qui a flanqué tout ce bazar? C'est pas gentil ça dis donc!"

Florence enchaina:"Je t'ai bippée car il se trouve que notre nouvelle pensionnaire refuse de se déshabiller conformément au réglement".

Florence et Marie-Augustine s'échangèrent un bref clin d'oeil complice avant de se précipiter sur la pensionnaire. De ses puissants bras, l'antillaise neutralisa la blonde bourgeoise tandis que Florence retirait la fourrure noire. Dans la foulée, la jupe grise fut brutalement tirée vers le bas, les escarpins retirés au passage. Laurence essayait de se débattre en vain. Le chemisier de satin fut enlevé plus difficilement et la violence des ébats était telle qu'un bouton fut arraché.A présent, la patiente blonde se retrouvait en dessous et sentait ses forces physiques diminuer. Elle ne pouvait pas lutter contre la big mama antillaise qui devait probablement faire le double de son poids. Avec dextérité,l'infirmière dégraffa le soutien-gorge et libéra d'un coup les seins blancs de la blonde. Le string de Laurence constituait désormais l'ultime rempart protégeant son intimité secrète. Dans un dernier sursaut de pudeur et d'orgueil, elle donna de vigoureux coups de pieds à ses assaillantes pour tenter de se défaire de leur emprise. L'antillaise bloqua les pieds de la blonde entre ses puissantes cuisses pour la neutraliser. L'ennui, c'est que cette posture empechait de faire glisser le string vers le bas. L'infirmière se saisit d'une paire de ciseaux dans sa poche, sectionna la dentelle du string qui entourait la hanche gauche et l'arracha. Les deux femmes en blouse blanche la jetèrent alors sur le lit. La belle bourgeoise se retrouvait ainsi nue comme un ver, déshabillée de manière violente et humiliante par deux inconnues dans une chambre de clinique dont elle ignorait tout. Des sanglots montèrent dans sa gorge et des larmes pointèrent à ses yeux bleus. Mais la jolie pensionnaire n'était ni au bout de ses peines, ni au bout de ses surprises. Marie-Augustine menotta les deux chevilles de la belle aux barreaux du pied du lit. Les menottes étaient rembourrées de molleton ce qui les rendaient moins blessantes mais privaient de liberté de déplacement celui ou celle qui les portait. Laurence fut atterrée en voyant l'infirmière emporter la totalité de ses vêtements dans une panière. Avant de fermer la porte de la chambre à double tour derrière elle, Florence avisa sa pensionnaire:"Je vous suggère d'essayer de dormir;demain, une grosse journée vous attend".