woolmark


Vues: 944 Created: 2007.07.19 Mis à jour: 2007.07.19

La clinique secrète

Chapitre V

En ce début de nuit, Laurence Bardon se retrouvait contre son gré plongée dans l'obscurité,entièrement nue et menottée aux barreaux de son lit, telle une détenue dans un pénitencier. Elle se sentait à la fois totalement révoltée et épuisée. Révoltée contre la situation qu'elle vivait, qui s'apparentait à un véritable cauchemar. Elle, la belle bourgeoise insouciante, qui, il y a quelques heures auparavant,évoluait dans sa confortable demeure aux côtés de son mari, se retrouvait à présent privée de liberté dans cette étrange clinique, sa pudeur avait été transgressée en étant mise à nue par deux étrangères. Epuisée car elle avait laissé beaucoup de forces dans sa lutte physique pour tenter d'échapper aux deux femmes en blanc. Elle essaya de se raisonner mais tout se bousculait dans sa tête. C'est sûr, elle aurait le plus grand mal à trouver le sommeil, d'autant plus qu'elle n'était pas habituée à dormir nue et les chevilles attachées.

Plus tard dans la nuit, lorsque le calme revint à l'esprit de Laurence, celle-ci se mit à observer à-travers l'obscurité l'environnement de sa chambre. En face de son lit, elle distingua vaguement l'encadrement de la porte,à sa gauche le mur était semble-t-il sans ouverture. Sur la droite, un mince filet de lumière se dessinait. En observant avec insistance, elle comprit qu'une fenêtre se situait là.Ses yeux s'habituèrent à l'obscurité et elle distingua par la fenêtre de grandes ombres qui ondulaient. Il s'agissait des cimes des arbres du parc qui s'agitaient sous le vent. Elle eut soudain l'idée de s'enfuir par cette fenêtre, comme une violente pulsion de survie. Mais c'était sans compter sur les menottes qui la liaient à son lit. Et quand bien même eut-elle été libre de se mouvoir, jusqu'où aurait-elle pu aller, toute nue dans la nuit glaciale, sans un sou pour se payer un taxi ou un ticket de bus? De plus, elle n'avait pas la moindre idée de l'endroit où elle se trouvait géographiquement parlant. Durant le trajet dans la voiture de son époux, elle n'avait pas été en mesure de mémoriser l'itinéraire emprunté,sous l'effet des tranquillisants. Elle se résigna en tentant de trouver le sommeil...

Vers les 3 heures du matin, Julien débuta sa tournée d'inspection des chambres. Julien se portait fréquemment volontaire pour effectuer des gardes la nuit. Ce malin jeune homme avait rapidement compris tous les avantages qu'il pouvait tirer de cette situation. Non seulement, les heures de nuit lui étaient payées plus cher, il se faisait bien voir auprès de sa directrice et de plus, cela lui permettait de satisfaire ses tendances de voyeur fétichiste. Pour cela, il avait mis au point une technique:il observait lors de ses tours de ronde les patientes dans leur chambre à-travers le juda de la porte. En effet, chaque porte de chambre était équipée d'un grand juda carré,semblable à celui des cellules de pénitencier, qui permettait d'avoir une assez bonne vision de l'intérieur de la pièce.

Lorsque la patiente était éveillée, notre vicieux veilleur de nuit se contentait de mater copieusement la pensionnaire par le juda. Si l'occupante de la chambre était profondément endormie, Julien s'introduisait discrètement dans la pièce à l'aide de son pass et s'approchait du lit pour observer dans le détail l'anatomie de la patiente sous la lumière de sa torche. Le regard du jeune homme se portait immanquablement vers le bas-ventre pour reluquer la pilosité pubienne dans le détail. L'observation était plus ou moins aisée selon la position de l'occupante de la chambre. L'idéal étant lorsque la patiente dormait sur le dos, cuisses entrouvertes, amis au grand désespoir de Julien, c'était rarement le cas.

Le fétichisme du garçon l'avait amené à tenir un petit carnet sur lequel il consignait ses observations nocturnes clandestines. Ainsi, on pouvait lire par exemple:"Chambre n°8, femme chatain, pubis brun moyennement fourni;chambre n°10, femme blonde, pilosité peu fournie, poils chatains et bouclés;chambre n°13, pilosité très abondante, poils noirs et crépus, touffe odorante".

Eh oui, car en plus d'observer les buissons intimes des pensionnaires durant leur sommeil, notre fétichiste s'aventurait à humer les éventuels parfums émanant des touffes pubiennes!

Cette nuit-là,arrivant à proximité de la porte n°14, Julien entendit des appels en provenance de la chambre

Il regarda comme à son habitude par le juda et vit Laurence nue sur son lit, s'agitant et appelant:"S'il vous plait, aidez-moi, s'il vous plait!".Il sortit de sa poche un petit listing comportant les numéros de chambre, le nom de son occupant et sa date d'admission. Il comprit de suite que derrière la porte était alitée la femme blonde qu'avait évoqué sa collègue dans la salle de repos. Il mata à nouveau la bourgeoise à-travers le juda. De son poste d'observation, il ne pouvait voir qu'une jambe, une cuisse, la hanche droite et une partie du buste de la blonde."S'il vous plait,à l'aide!".Julien sortit son pass et ouvrit la porte. Sitôt entré,Laurence l'interpela:"S'il vous plait, il vous faut m'aider, détachez-moi, je ne peux pas rester ici, je vous en prie".Le jeune homme ne porta pas grand intérêt aux propos de la jeune femme, trop ému et fébrile à la vue du corps nu de la blonde. Comme à l'accoutumée, son regard se dirigea vers le ventre mais le pubis lui restait invisible vue la position de Laurence.

"Oh oh, vous m'écoutez, il faut que vous m'aidiez, je vous en supplie!" s'écria la jeune femme. Julien se ressaisit et se décida à parler:"Euh...Calmez-vous madame, je ne peux rien faire pour vous. Mes collègues ne vous ont donc pas expliqué le règlement de la clinique? Je n'ai ni le droit de vous faire sortir, ni le droit de vous détacher"."Mais je suis morte de froid, vous voyez bien que je ne suis pas couverte. Apportez-moi au moins une couverture, je vous en prie"."Votre chambre est normalement chauffée, vous devez passer la nuit ainsi, désolé madame";Julien s'appretta à sortir.

"Je vous en supplie, apportez-moi une couette ou une couverture, je ferai ce que vous voudrez en échange".Ces dernières paroles firent écho dans le crâne du brancardier."Ah oui, vraiment, alors nous allons peut-être pouvoir trouver un arrangement:je vous apporte une couverture, en échange, vous me montrez votre entrecuisse, je veux voir votre pubis".

"Quoi, mais ça ne va pas, vous êtes malade, espèce d'obsédé!Il n'en est pas question!".

Julien fit mine de lacher l'affaire."Bien, tant pis pour vous. Je vais vous laisser".

Laurence se mit à réfléchir à toute vitesse à l'alternative qui se présentait:soit elle cédait à cet affreux chantage et devait oublier toute pudeur en se montrant intimement à ce garçon voyeur contre une couverture, soit elle restait fière et intraitable en refusant ce genre d'arrangement odieux. Des frissons parcoururent toute son échine et elle se résigna finalement à accepter la proposition indécente du jeune homme."Bon, j'accepte, mais allez d'abord chercher ma couverture".Julien s'exécuta tout excité à l'idée de pouvoir reluquer un pubis encore inconnu de ses yeux voyeurs. Il descendit au sous-sol de la clinique et prit dauns une armoire de la buanderie une épaisse couverture de laine noire. Il retourna prestement à la chambre n°14. Laurence lui demanda d'étaler la couverture sur le lit

"Attention, nous avons conclu un petit marché" interjecta Julien."Allongez-vous sur le dos, fléchissez vos jambes et ouvrez les cuisses!".Le jeune homme s'approcha du corps blanc de la bourgeoise. Elle sentit le rouge lui monter aux joues en écartant timidement ses cuisses."Allez allez, ouvrez plus que ça, je veux voir votre toison!".Julien sentit une forte excitation sexuelle monter en lui d'un coup lorsque ses yeux découvrirent le petit buisson blond entre les fines cuisses blanches. Le jeune brancardier n'avait jusqu'alors jamais eu l'occasion de voir une pilosité pubienne aussi blonde. Il en était bouche bée, les yeux exorbités, le regard rivé sur l'entrecuisse de la jeune bourgeoise."Bon,ça suffit comme ça!"lança la pensionnaire en refermant ses cuisses. Julien insista pour pouvoir jeter un dernier regard à la touffe blonde avant de rabattre l'épaisse couverture noire sur les cuisses blanches et sortit en refermant à double tour.

Une fois dans le couloir, il saisit fébrilement son petit carnet et s'empressa de noter:"Chambre n°14, femme blond clair, poils pubiens blonds, pilosité peu étendue mais dense".