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Vues: 960 Created: 2007.07.19 Mis à jour: 2007.07.19

La clinique secrète

Chapitre VII

"Bien, je pense que nous allons pouvoir débuter l'interrogatoire médical de notre patiente" lança Catherine Lepic en s'approchant de Stéphanie, la toute jeune femme installée à l'ordinateur. La directrice poursuivit en s'adressant à la bourgeoise blonde:"Nous allons vous poser toute une série de questions auxquelles vous vous efforcerez de répondre avec le maximum de franchise et de précision;ceci afin d'établir votre profil médical et de mettre au point la thérapie la plus appropriée à votre cas".Contre toute attente et à sa grande surprise, Laurence s'entendit elle-même répondre d'une voix calme:"Oui bien entendu".

"Très bien, Stéphanie, nous vous écoutons, vous devez avoir le questionnaire qui s'affiche sur votre écran".

"Oui, exact, je commence" dit-elle en se tournant vers la jeune femme dans le fauteuil roulant. La première série de questions était d'ordre assez général et concernait le parcours médical de la patiente, ses maladies infantiles, les éventuels traitements suivis, si elle avait eu une grave maladie par le passé et si elle avait subi une intervention chirurgicale. La bourgeoise répondit avec calme et serennité à toutes les questions. Puis la suite de l'interrogatoire prit une tournure plus intime, plus gênante, gravitant essentiellement autour de la vie sexuelle. Il fut d'abord demandé à la patiente à quel âge elle commença à se masturber, puis l'âge de l'apparition de ses premières règles, ensuite l'âge de son premier rapport sexuel. La jeune femme blonde répondit avec précision et docilité à toutes les questions qui, en temps normal, l'auraient mise dans un grand état de gêne et d'embarras. Puis les questions se firent encore plus précises:"Quelle est la fréquence de vos rapports sexuels?"

"Euh, comment dire, j'ai très rarement des relations sexuelles avec mon mari" répondit Laurence Bardon.

Stéphanie, ennuyée, demanda à la gynécologue:"Je saisis quoi madame, le logiciel exige une fréquence chiffrée".

"Mettez moins d'une fois par mois" répondit Catherine Lepic,"c'est la réalité madame Bardon?"

"Oui oui, c'est bien cela".

"A quelle fréquence vous masturbez-vous? Plus ou moins d'une fois par semaine?"

"Plus d'une fois par semaine"

"Alors précisez je vous prie"

"Je me masturbe environ tous les deux jours".

Un long silence se fit dans la salle. Julien se décida à lacher enfin le fauteuil roulant et alla vérifier la table d'examen et le fauteuil gynécologique.

"Allons Stéphanie, poursuivez!"

"Euh oui madame la directrice, la question suivante est..."

La jeune Stéphanie balbutia, probablement elle-même gênée par l'impudeur de la question."Pratiquez-vous régulièrement la fellation?"

"Non, je ne la pratique pas, je m'y refuse".

Catherine Lepic intervint:"Tiens donc, et pourquoi bannissez-vous cette pratique sexuelle madame Bardon?"

"Cela me répugne, tout simplement"

"J'ai besoin d'avoir plus de précisions, en vue d'une thérapie. Qu'est-ce qui vous répugne tant, l'acte en lui-même, la forme de la verge érectée, son goût, son odeur?"

Stéphanie s'agitait sur son siège, ses mains devenaient fébriles sur son clavier, manifestement la jeune femme était troublée par le côté cru des questions. Quant au jeune Julien, il ne perdait pas une miette du jeu des questions-réponses qui se déroulait dans la salle et qui comblait son âme de voyeur.

La dernière question:"Avez-vous été souvent sodomisée?" aurait dû outrer et scandaliser la bourgeoise dans d'autres circonstances, mais elle répondit sans la moindre gêne ni hésitation:"Je n'ai jamais été pénétrée par cette voie".

Toutes les réponses de la patiente ayant été minutieusement saisies sur l'ordinateur, le logiciel calcula le profil sexuel de la patiente. Aussitôt après, l'imprimante se mit à crépiter. La gynécologue s'approcha du petit bureau, s'empara de la feuille imprimée et se mit à lire à voix haute:"Patiente Laurence Bardon,âgée de 30 ans, mariée, sexuellement immature, présentant de nombreuses inhibitions sexuelles, avec un rejet du sexe mâle dans sa globalité.Le sujet se cantonne à la pratique masturbatoire. Eventualité de tendances lesbiennes à vérifier. Très probablement clitoridienne.

Suggestions de thérapies:éveiller le désir pour le sexe mâle, explorer les fantasmes du sujet, développer la sensibilité vaginale par un programme de stimulation adéquat, initier le sujet à la sodomie".

"Très bien, Stéphanie, vous m'éditerez une copie de ce rapport et vous le transmettrez à notre sexologue maison".

La directrice s'adressa alors à Julien:"Détachez la menotte de notre patiente pour que je puisse l'examiner je vous prie".Le jeune homme s'exécuta et libéra la blonde

"Otez lui sa robe de chambre!".Il la fit lever de sa chaise roulante pour ensuite lui retirer sa robe. Laurence se retrouva alors entièrement nue, sous les regards convergents de Catherine Lepic, Julien et Stéphanie. Le plus stupéfiant, c'est que la jeune bourgeoise ne semblait plus éprouver ni manifester le moindre signe de gêne, sa pudeur était totalement inhibée sous l'effet du sérum.

"Nous allons tout d'abord prendre les mensurations de madame Bardon, Stéphanie, veuillez vous tenir prête pour la saisie sur l'ordinateur" déclara la gynécologue. Il s'ensuivit alors une séance de prise de mensurations totalement hors normes. La taille et le poids de la patiente blonde furent bien entendu relevés, mais aussi la pointure des pieds, le tour de cou, de poitrine, de taille, de hanches et même le tour de cuisse sont consignés sur l'informatique. Laurence se sentit comme une bête de concours sur un champ de foire. Ce qu'elle ignorait encore, c'est qu'il ne s'agissait que d'un début.

Catherine Lepic lui indiqua la table d'examen au fond de la pièce,à-côté de laquelle se tenait Julien, qui en profita au passage pour mater la touffe pubienne de la patiente. Laurence s'allongea sur la table sans manifester le moindre signe d'agacement. Commença alors une nouvelle série de prises de mesures, plus intimes et inhabituelles cette fois. La gynécologue plaça sur chaque sein un demi globe, puis un autre et encore un autre jusqu'à déterminer le volume exact du globe mammaire:"C'est du B qu'il lui faut".Puis la gynécologue palpa longuement chaque sein avant de mesurer le diamètre des aréoles. Enfin elle dicta ses commentaires:"Seins de taille modeste mais très fermes, aréoles moyennes, pigmentation claire de blonde, mamelons fins. Prévoir tests de stimulation".

Les mains de la gynécologue descendirent vers le ventre blanc de la jeune femme et entamèrent une série de palpations."Vous faites du sport madame Bardon?"

"Oui, je fais un peu de gym".

"Notez Stéphanie:ventre plat, ceinture abdominale bien dessinée".

Il est alors demandé à la blonde bourgeoise de prendre place sur le fauteuil gynécologique.

Il est alors demandé à la blonde bourgeoise de prendre place sur le fauteuil gynécologique. Julien est appelé à la manoeuvre. Il attache faiblement les chevilles de la patiente après avoir placé ses pieds dans les étriers. Il s'empare alors d'un petit boitier, semblable à ceux servant à diriger les jouets radioguidés. Le jeune brancardier semble être à son affaire. Il fit d'abord monter le fauteuil à environ 80 cm du sol, puis il provoqua l'inclinaison sur une vingtaine de degrés vers l'arrière de toute l'assise du fauteuil, ce qui eut pour effet de renverser vers l'arrière la patiente. Ensuite une autre commande déclencha le déplacement sur un quart de cercle vers l'extérieur des étriers, provoquant l'ouverture des jambes de la patiente. Enfin, une dernière impulsion sur le boitier entraina la montée des étriers, générant le fléchissement des genoux de la pensionnaire et accentuant encore l'ouverture de ses cuisses. Ainsi, toute la zone allant de l'abdomen jusqu'au bas de la raie fessière se trouvait largement exposée. Julien se délecta brièvement du spectacle qui lui était offert. La gynécologue enfila ses gants d'examen et poursuivit son inspection, doublée de commentaires dictés à la jeune Stéphanie.

"Pilosité pubienne assez dense, mais réduite à la région du mont de Vénus, vulve dégagée, poils de teinte blonde, peu courante".

La géométrie de la vulve de Laurence fut évaluée.

"Longueur des grandes lèvres:8, 5 cm pour une largeur de 3, 5 cm. Longueur des petites lèvres:4 cm et largeur:1, 5 cm,

en forme d'ailes de papillon, teinte rose pâle. Capuchon clitoridien assez développé,en forme de capeline".

Elle s'empara d'une sorte de spatule au bout arrondi pour dégager le bouton secret de Laurence. Les commentaires humiliants continuèrent.

"Clitoris d'apparence discrète, gland clitoridien de teinte blanc nacré,prévoir séances d'électrostimulation et de développement à la pompe à vide".

Elle étira ensuite largement les petites lèvres vers l'extérieur;"Méat urinaire bien visible, d'apparence normale, lambeaux hyménéaux encore bien formés, confirmant un faible nombre de pénétrations. Julien, spéculum, le petit modèle je vous prie".

Quelques instants plus tard, la patiente sentit le contact froid du métal à l'entrée de son vagin puis ses parois internes s'écarter progressivement sous l'action mécanique de l'instrument. En temps normal, elle avait une sainte horreur de cet examen oh combien intime mais cette fois, elle semblait accepter la situation avec détachement et indolence. La gynécologue ouvrit très franchement les deux bords du spéculum, sans douceur ni brutalité excessives. Elle pointa le puissant spot suspendu vers l'entrecuisse de la blonde et annonça à voix haute ses dernières constatations:"Parois vaginales peu lubrifiées

tendance à une sécheresse vaginale;col de l'utérus rouge pourpre, d'apparence saine;prévoir dans les jours à venir une hystérographie de contrôle".Catherine Lepic retira alors le spéculum, récupéré par Julien. La gynécologue s'employa alors à palper minutieusement le périnée de la patiente, ce qui amena ses doigts tout droit sur l'anus de la bourgeoise.

Au stade où elle en était, c'est à dire réduite au statut de marchandise que l'on observe, palpe et commente, Laurence s'attendit à se faire sonder le rectum par la praticienne. La gynécologue s'en tint à palper délicatement la rosette de la blonde, sans omettre le dernier commentaire:"Anus à l'aspect frippé,probablement serré,rectum à travailler lors de prochaines séances".

Ces dernières paroles ne manquèrent pas de faire toussoter Stéphanie qui du coup perdit le fil de sa saisie."Allons Stéphanie, où en êtes-vous?"

"J'en suis restée à votre commentaire sur...,sur l'anus".

La gynécologue répéta en manifestant une pointe d'agacement. Puis elle annonça solennellement que pour ce qui la concernait, la visite médicale d'admission était arrivée à son terme. La fin de matinée était proche."Cet après-midi, madame Bardon, vous serez reçue par mon confrère le Dr Leduc, qui controlera vos fonctions vitales, puis vous serez libre de profiter de la bibliothèque de la clinique si cela vous tente".

La bourgeoise de 30 ans fut reconduite dans sa chambre, par le même mode de locomotion qu'à l'aller, Julien poussant le fauteuil roulant. Un tranquilisant plus léger fut mélangé à la boisson du repas de Laurence afin de la maintenir dans un état de docilité suffisant pour le reste de la journée.