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Vues: 867 Created: 2007.07.19 Mis à jour: 2007.07.19

La clinique secrète

Chapitre X

Pour la deuxième nuit consécutive, Julien était en charge de la ronde nocturne de surveillance des pensionnaires de la clinique. Le bruit métallique de son pass dans la serrure de la porte de la chambre n°14 réveilla la pensionnaire en sursaut. Laurence cria dans le noir:"Qui est là?".Julien alluma la lumière et fit signe à la patiente de se calmer. Celle-ci s'indigna:"Alors ainsi vous entrez dans la chambre des patients sans crier gare en pleine nuit!!!".

"Mais je ne fais que mon travail madame, je dois surveiller

les patients et m'assurer que tout est normal".

"En guise de surveillance, je crois que vous faites surtout du harcellement et du voyeurisme" lui rétorqua sèchement Laurence. Le jeune brancardier, fûté comme un renard, esquiva la question et répondit par une autre question, très orientée."Vous pensez que vous allez pouvoir dormir toute nue cette nuit madame?".Il se doutait que Laurence allait lui réclamer une couverture comme la veille.

"Euh oui, en effet, j'aurais besoin d'une couverture".

"Vous savez que ce genre de faveur se négocie" argumenta habilement le jeune homme.

"Oh, eh, c'est bon comme ça, j'estime que vous m'avez suffisamment reluquée ce matin lorsque j'étais sur le fauteuil gynéco, n'est-ce pas?".

Julien devait admettre qu'il avait en effet bien profité du spectacle que lui avait offert Laurence bien malgré elle."Ce matin, c'était ce matin, cette nuit c'est différent".La bourgeoise trouva que décidement ce jeune homme ne manquait pas de toupet."Bon, que voulez-vous voir cette fois-ci?" fit Laurence un brin exaspérée.

"Voir, rien de plus, mais sentir votre touffe madame,ça oui!".

La bourgeoise resta interloquée devant un tel aplomb tandis que Julien se tenait tout sourire face à elle.

"Vous êtes complètement malade mon pauvre ami, mais bon, au point où nous en sommes, apportez-moi ma couverture".

La patiente blonde joua le jeu que lui imposait le jeune brancardier, en lui laissant l'accès à son entrecuisse. Il glissa sa tête entre les fines cuisses blanches et s'approcha très près du pubis de Laurence, si près qu'elle sentit son souffle tiède sur sa fente. Dans la plus grande indécence, Julien inspira à pleins poumons le doux parfum émanant de la toison blonde. Il ne put s'empêcher d'exprimer ses impressions:"Madame, votre buisson exalte un divin parfum et vos poils blonds sont magnifiques".

La jeune bourgeoise trouva dans un premier temps ces commentaires totalement ridicules puis ensuite se ravisa et s'en sentie flattée. Julien, pleinement satisfait, eut l'intelligence de ne pas abuser de la situation;il étala la couverture sur le corps nu de la patiente après avoir jeté un dernier regard à la touffe blonde et se retira.

C'est après une longue nuit de sommeil que madame Bardon se réveilla d'elle-même. Elle ignorait précisément l'heure qu'il pouvait être mais le jour était déjà levé.Elle en profita pour admirer par sa fenêtre le joli parc entourant la clinique. Elle aurait bien aimé s'y promener par ce matin ensoleillé mais ses chaînettes de chevilles la ramenèrent à la dure réalité.

Françoise, l'infirmière brune de la quarantaine, se montra la première. Elle annonça brièvement à la patiente qu'elle avait une prescription médicale pour elle. Prenant Laurence

par surprise, elle lui piqua l'avant-bras et lui injecta rapidement la dose d'une seringue. Cela rendit folle de rage la patiente et fit d'autant plus ricaner l'infirmière, apparemment satisfaite de son forfait. En sentant une douce chaleur envahir son bras et sa colère s'apaiser d'elle-même, Laurence comprit qu'on venait de lui injecter le sérum de la veille, qui la rendrait docile, coopérante et sans fierté.

Quelques instants plus tard, une aide-soignante se présenta pour la toilette. Malgré l'aspect humiliant de devoir se laisser toiletter, y compris aux endroits les plus intimes de sa personne par une inconnue, Laurence ne broncha pas et accepta cette situation, le sérum faisait dèjà son action. Sa toilette terminée, elle enfila sa robe de chambre et prit son petit déjeuner. C'est au retour de l'aide-soignante qu'elle apprit qu'elle avait rendez-vous au cabinet du sexologue...